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Arbitrage: calamité ou malédiction?

Le problème ne date pas d'hier et au fil des saisons on a fini par s'habituer aux carences flagrantes de l'arbitrage dans le football 110nal comme si cette calamité procédait d'une quelconque malédiction.

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Gérer l'arbitrage dans notre football relève du défi et tous ceux qui s'y sont attelés au niveau de la CCA ont rendu le tablier. Désarmés par un milieu infestés par des anciens referees faisant la pluie et le beau temps pour s'affirmer comme les véritables maîtres du jeu.
C'est dire si le fauteuil présidentiel de cette commission est ardemment recherché par tous les prétendants au pouvoir. Cela a été vrai durant de longues saisons et puis tout dernièrement voilà que le titulaire du poste, hérité par intérim il est vrai, préfère s'en remettre à l'avis de quelques pontes de l'instance fédérale avant d'officialiser les désig110ns dominicales des arbitres. A partir de là, on peut imaginer les coups de pouce et les pressions à chaque journée.
Récemment, avant le démarrage de la présente saison, on a remodelé cette CCA avec l'incorporation de quelques referees dont le public marocain a toujours en mémoire les frasques.
Car le principe est simple dans la corporation : pour rester en lice (c'est à dire… compétiteur) il suffit de verser dans la critique de l'arbitrage sous couvert d'association d'amicale.
Et c'est de ce panier à crabes que l'on veut extraire les sauveteurs de notre arbitrage!…
Le scandale est permanent
Résultat de toutes ces défaillances : la majorité des arbitres en service sont de piètre qualité et au lieu de s'en émouvoir et chercher à assurer une relève, l'honorable CCA leur garde toute sa confiance. Au pire des cas, elle les sanctionne (un à quatre matches). Ce qui ne les empêche pas de récidiver et de repartir purger une nouvelle suspension. Le comble, c'est leur dernière saison d'activité, juste avant la retraite méritée. Là, d'aucuns s'en donnent à cœur joie pour fausser des rencontres.
Elevons le débat. Depuis déjà quelques saisons, dans beaucoup de pays, les responsables du football ont introduit la vidéo pour combattre la violence sur les terrains et plusieurs joueurs ont été durement sanctionnés après des images de violence accablantes. Car si l'arbitre ne peut tout voir, l'œil d'une caméra ne laisse rien échapper.
Ainsi le visionnage des corners au cours de ce tragique WAC-Raja aurait permis d'identifier plusieurs auteurs d'agressions.
L'arbitre de service, M. Tahiri a laissé faire et souvent cela a dégénéré en règlements de compte. Est-il seul responsable? Et avait-il suffisamment de “poigne” pour diriger pareil choc?
A la CCA, ce genre de questions ne se posent pas.
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