Épurée et simple, l'émission «les délices de Choumicha» a su plaire à une très large audience, en l'occurrence les femmes au travail qui guettent l'émission pour découvrir le monde de l'art culinaire.
Pourriez-vous nous expliquer les critères de choix de la structure globale de l'émission?
Mon arrivée à cette émission est le fruit d'un pur hasard. Il faut dire que la chaîne 2M projetait une émission culinaire locale, et qu'elle était à la recherche d'une animatrice.
A ce moment là, j'ai croisé le réalisateur Hamid Zerouali, qui, lui me connaissait auparavant à travers les spots publicitaires pour lesquels je faisais les voix-off. Le réalisateur et la productrice, Rajaâ Hassani m'ont proposé une émission gastronomique, dont le concept est la présentation d'un plat de chaque région. Trouvant cette idée contraignante pour les attentes de la femme moderne, j'ai gardé le principe mais j'ai bifurqué vers une approche différente, basée sur le respect des habitudes gustatives des marocains, la simplicité, la rapidité, la diversification et pour finir le coût des recettes qui devrait être admissible.
Sur le petit écran, on a l'impression qu'on a affaire à une professionnelle
du domaine...
Professionnelle du domaine, c'est trop dire. C'est vrai que depuis des années déjà, j'éprouvais une admiration sans faille pour les émissions présentées par Bargache. Je trouvais que cet homme ne se contentait pas uniquement de faire des présentations d'insipides recettes, mais il était une mine d'informations en termes de recherches en ce qui concerne les ingrédients et les régions, d'où la naissance de mon intérêt pour ce domaine. Au fil des années, j'ai peaufiné mes connaissances et mes compétences, et je me suis armée de riches ouvrages de l'art culinaire dans le monde, tout en gardant continuellement les yeux rivés sur une chaîne télévisée sur satellite spécialisée dans la gastronomie mondiale. Ce fut un grand changement par rapport à ma profession véritable.
En fait, je suis costumière de scène et j'ai travaillé en tant que tel dans des spots publicitaires, et dans plusieurs films étrangers et marocains, sans oublier que j'ai contribué à l'émission environnementale de la TVM, à l'animation d'une émission féminine matinale à la radio FM de 1995 à 1996.
Vous devez certainement savoir que votre émission a percé. A votre sens, quels sont les véritables raisons de ce succès, et que comptez-vous faire pour maintenir la cadence?
La réussite de l'émission ne me revient pas seule. C'est le travail de toute une équipe qui veille tous les jours à son évolution et à son amélioration. Nous avons également à nos côtés une productrice très compréhensive et hautement professionnelle. Elle ne lésine pas sur les moyens pour présenter l'émission dans les meilleures conditions. Même la direction générale saisit les occasions pour nous encourager et nous orienter. Concrètement, il faut souligner que l'émission plaît à un grand nombre de téléspectateurs car elle s'est promise de faire preuve de création, de nouveauté et surtout ne jamais céder à la routine ou à l'ennui. Pour aboutir à ce résultat, tous les moyens sont plausibles et nous avons pensé à déployer toutes les armes pour accomplir notre mission. En sus des plats qui devraient être faciles et savoureux, la décoration occupe un rôle prédominant dans la séduction. Nous avons pensé aux plus petits détails, allant de la peinture murale qui est criarde, passant par les ustensiles raffinés et colorés, jusqu'aux tabliers de cuisine qui sont soigneusement choisis.
Juste pour rire, je dispose actuellement de plus 50 tabliers, et même les accessoires de la cuisine sont exclusivement conçus pour l'émission afin de rester fidèle au but de l'émission : impressionner et plaire les téléspectatrices.
L'autre élément qui semble faire plaisir aux femmes est que je manipule les aliments avec mes mains sans porter de gants, geste auquel s'identifient la plupart des femmes qui cuisinent de la même manière.
Aussi, durant les mois prochains comptons-nous préserver le rythme en procédant à un changement de décor pour le mois d'octobre, et satisfaire les demandes des personnes qui nous suggèrent de diffuser plus de recettes de gâteaux. Le mois de Ramadan, croyez-moi, lui, sera truffé de surprises et de bonnes recettes, les femmes vont certainement se régaler.
Dernière question, que pourrait-on savoir sur vous? Dites-nous au passage si Choumicha est un pseudonyme.
Je suis mariée depuis dix ans, et mère de deux petits garçons. Et Choumicha est mon véritable prénom.
Enfant, je n'aimais point ce prénom, mais aujourd'hui je me rends compte qu'il sort de l'ordinaire surtout lorsque j'ai appris que les petites filles demandaient à leurs mères une fois dans la cuisine d'oublier leurs prénoms et de les appeler par «Choumicha».
Pourriez-vous nous expliquer les critères de choix de la structure globale de l'émission?
Mon arrivée à cette émission est le fruit d'un pur hasard. Il faut dire que la chaîne 2M projetait une émission culinaire locale, et qu'elle était à la recherche d'une animatrice.
A ce moment là, j'ai croisé le réalisateur Hamid Zerouali, qui, lui me connaissait auparavant à travers les spots publicitaires pour lesquels je faisais les voix-off. Le réalisateur et la productrice, Rajaâ Hassani m'ont proposé une émission gastronomique, dont le concept est la présentation d'un plat de chaque région. Trouvant cette idée contraignante pour les attentes de la femme moderne, j'ai gardé le principe mais j'ai bifurqué vers une approche différente, basée sur le respect des habitudes gustatives des marocains, la simplicité, la rapidité, la diversification et pour finir le coût des recettes qui devrait être admissible.
Sur le petit écran, on a l'impression qu'on a affaire à une professionnelle
du domaine...
Professionnelle du domaine, c'est trop dire. C'est vrai que depuis des années déjà, j'éprouvais une admiration sans faille pour les émissions présentées par Bargache. Je trouvais que cet homme ne se contentait pas uniquement de faire des présentations d'insipides recettes, mais il était une mine d'informations en termes de recherches en ce qui concerne les ingrédients et les régions, d'où la naissance de mon intérêt pour ce domaine. Au fil des années, j'ai peaufiné mes connaissances et mes compétences, et je me suis armée de riches ouvrages de l'art culinaire dans le monde, tout en gardant continuellement les yeux rivés sur une chaîne télévisée sur satellite spécialisée dans la gastronomie mondiale. Ce fut un grand changement par rapport à ma profession véritable.
En fait, je suis costumière de scène et j'ai travaillé en tant que tel dans des spots publicitaires, et dans plusieurs films étrangers et marocains, sans oublier que j'ai contribué à l'émission environnementale de la TVM, à l'animation d'une émission féminine matinale à la radio FM de 1995 à 1996.
Vous devez certainement savoir que votre émission a percé. A votre sens, quels sont les véritables raisons de ce succès, et que comptez-vous faire pour maintenir la cadence?
La réussite de l'émission ne me revient pas seule. C'est le travail de toute une équipe qui veille tous les jours à son évolution et à son amélioration. Nous avons également à nos côtés une productrice très compréhensive et hautement professionnelle. Elle ne lésine pas sur les moyens pour présenter l'émission dans les meilleures conditions. Même la direction générale saisit les occasions pour nous encourager et nous orienter. Concrètement, il faut souligner que l'émission plaît à un grand nombre de téléspectateurs car elle s'est promise de faire preuve de création, de nouveauté et surtout ne jamais céder à la routine ou à l'ennui. Pour aboutir à ce résultat, tous les moyens sont plausibles et nous avons pensé à déployer toutes les armes pour accomplir notre mission. En sus des plats qui devraient être faciles et savoureux, la décoration occupe un rôle prédominant dans la séduction. Nous avons pensé aux plus petits détails, allant de la peinture murale qui est criarde, passant par les ustensiles raffinés et colorés, jusqu'aux tabliers de cuisine qui sont soigneusement choisis.
Juste pour rire, je dispose actuellement de plus 50 tabliers, et même les accessoires de la cuisine sont exclusivement conçus pour l'émission afin de rester fidèle au but de l'émission : impressionner et plaire les téléspectatrices.
L'autre élément qui semble faire plaisir aux femmes est que je manipule les aliments avec mes mains sans porter de gants, geste auquel s'identifient la plupart des femmes qui cuisinent de la même manière.
Aussi, durant les mois prochains comptons-nous préserver le rythme en procédant à un changement de décor pour le mois d'octobre, et satisfaire les demandes des personnes qui nous suggèrent de diffuser plus de recettes de gâteaux. Le mois de Ramadan, croyez-moi, lui, sera truffé de surprises et de bonnes recettes, les femmes vont certainement se régaler.
Dernière question, que pourrait-on savoir sur vous? Dites-nous au passage si Choumicha est un pseudonyme.
Je suis mariée depuis dix ans, et mère de deux petits garçons. Et Choumicha est mon véritable prénom.
Enfant, je n'aimais point ce prénom, mais aujourd'hui je me rends compte qu'il sort de l'ordinaire surtout lorsque j'ai appris que les petites filles demandaient à leurs mères une fois dans la cuisine d'oublier leurs prénoms et de les appeler par «Choumicha».
