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Samedi 04 Mai 2024
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Belle prestance

La Bourse de Casablanca pourrait-elle sortir de l'ornière? Ce n'est certainement pas chose difficile. Déjà, et pour la deuxième journée consécutive, le marché parvient à redresser la barre, bien que la plupart des valeurs phares de la place ne réussissent

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Avec un petit gain cumulé de 0,30%, l'IGB, principal indice de la Bourse de Casablanca, semble s'orienter à la hausse. Mais attention, il peut aussi évoluer à la baisse et continuer le mouvement de correction avec (scénario non écarté) plus d'ampleur. Les analystes financiers, de plus en plus muets ces temps-ci, sont plus optimistes que les journalistes. Ils s'attendent à ce que l'IGB dessine un mouvement en “V”. Ils sont convaincus que, dans peu de temps, on assistera à un retournement de tendance. L'IGB, laisse-t-on croire, n'ira pas, de toutes les façons, au-dessous des 600 points pour amorcer sa remontée vers les sommets d'il y a trois ans. Manière de dire qu'aujourd'hui, il y a de bonnes affaires. La chasse est ouverte.
Si jusqu'ici les compagnies d'assurances font du lobbying et refusent de jouer le jeu, en tant qu'animateurs de marché, elles n'auront plus maintenant ce privilège de feindre ignorer “la politique de placement des investisseurs institutionnels”. Le ministère de l'113mie et des Finances vient tout récemment d'adresser à la Fédération marocaine des sociétés d'assurances et de réassurance une “copie du schéma cible pour la réforme de la politique de placement des compagnies d'assurances”, adopté par le Comité de concertation du marché financier.
La “réforme” du code des assurances étant en panne, le nouveau document de la DAPS portant sur la réforme de la politique de placement des compagnies d'assurances aura certainement l'avantage de susciter sinon recadrer le débat sur un secteur des plus stratégique du pays. Car, on ne peut continuer à faire impasse sur tout un pan de l'économie 110nale dont le fonctionnement relève encore, chez nous, du mystère? Il va falloir démythifier l'assurance au Maroc, corriger son image aussi, parce que l'idée que l'on a généralement des compagnies d'assurances n'autorise guère de les considérer avec plus d'assurance. Les primes pour les “compagnies” et la déprime pour le “client”. Mais ça est une autre question qu'elle faudra mettre à nu un jour. On y arrivera, de toutes les façons.
Au delà des objectifs visés par la réforme de la politique de placement des compagnies d'assurances (bonne santé financière, meilleure rentabilité de l'épargne et utilisation saine des fonds propres), le document de la DAPS (Direction des assurances et de la prévoyance sociale) ambitionne de mettre en place un environnement réglementaire global à même de favoriser un développement sain et équilibré des sociétés d'assurances. Les rendre aussi plus transparentes et citoyennes, impliquées totalement dans le processus de développement économique et social du pays. Ailleurs, l'assurance relève du “secret défense”. Chez nous, elle est victime d'une totale confusion à la limite du tripatouillage.
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