Il faut reconnaître qu'une contre-performance de 6%, depuis le début de l'année, est après tout moins méchante qu'une chute de 15%. Rares, en effet, sont les valeurs qui ont échappé à la purge. Pour cette année, 10 valeurs seulement sur 55 cotées évoluent en territoire positif. Le reste, tout le reste peine à quitter la zone rouge. Pourtant, les résultats des sociétés cotées étaient tout à fait en ligne avec les attentes du marché.
Il faut bien noter que la chute de la Bourse de Casablanca n'est pas un drame, car ce n'est pas un phénomène isolé. Toutes les Bourses internationales, depuis les USA jusqu'à l'Europe en passant par le Japon, vivent des situations difficiles et même trop négatives. Un phénomène lié aux incertitudes sur l'évolution de l'activité économique et à la récession qui a frappé l'économie américaine. Le malheureux attentat du 11 septembre devait en amplifier l'impact. Le Maroc n'y a pas échappé, et plusieurs secteurs, en l'occurrence le tourisme, sont déjà affectés. Une crise conjoncturelle disent les analystes financiers et autres observateurs, qui prédisent des perspectives meilleures pour 2002. En tout cas, chez nous, le dégonflement de la bulle spéculative était tout simplement indispensable pour rendre à la place son charme d'antan. La réduction des taux directeurs de Bank Al Maghrib va certainement favoriser le rebond des actions.
Ceci étant noté, la séance de cette fin de semaine a été largement bénéfique pour la corbeille. L'IGB a clôturé la journée de vendredi sur un importante hausse de 1,27%, à 616,23 points, très loin par rapport à nos prévisions. Le chiffre d'affaires réalisé sur les deux marchés atteint 475,4 MDH dont 171,9 MDH a transité par le marché de blocs.
Sur le marché officiel, le titre ONA remporte la victoire, en inscrivant une hausse de 4,05%, à 1080 DH, pour un volume d'échanges de 168,9 MDH, talonné par le titre BMCE, qui totalise un volume transactionnel de 46,3 MDH. Cette valeur bancaire a drainé sur le marché de blocs un volume d'échanges de 34,3 MDH. Ce sont en effet 38.200 titres BMCE qui ont été échangés au prix unitaire de 450 DH contre 438 DH sur le marché central.
De gré à gré, la plus importante transaction de la journée a porté sur le titre Fertima dont 142.000 titres (plus de 10% du capital) ont changé de mains à 445 DH l'action, soit un volume d'affaires de 126,3 MDH. Sur le marché central, le titre Fertima enregistre une hausse de 5,99%, à 442,15 DH. D'autres opérations ont concerné également le titre Oulmès (2.000 titres à 1.163 DH l'action contre 1.152 DH sur le marché central) et la Centrale Laitière (un paquet de 1.000 titres au prix unitaire de 2.170 DH).
Au palmarès des hausse, Diac Salaf, Fertima, Crédor, Oulmès et Crédit du Maroc progressent de 6%. A l'inverse, les titres Les Grandes marques de conserveries, Auto Hall et Afriquia Gaz enregistrent les plus fortes baisse de la journée pour des volumes insignifiants.
Bon week-end et à lundi.
Il faut bien noter que la chute de la Bourse de Casablanca n'est pas un drame, car ce n'est pas un phénomène isolé. Toutes les Bourses internationales, depuis les USA jusqu'à l'Europe en passant par le Japon, vivent des situations difficiles et même trop négatives. Un phénomène lié aux incertitudes sur l'évolution de l'activité économique et à la récession qui a frappé l'économie américaine. Le malheureux attentat du 11 septembre devait en amplifier l'impact. Le Maroc n'y a pas échappé, et plusieurs secteurs, en l'occurrence le tourisme, sont déjà affectés. Une crise conjoncturelle disent les analystes financiers et autres observateurs, qui prédisent des perspectives meilleures pour 2002. En tout cas, chez nous, le dégonflement de la bulle spéculative était tout simplement indispensable pour rendre à la place son charme d'antan. La réduction des taux directeurs de Bank Al Maghrib va certainement favoriser le rebond des actions.
Ceci étant noté, la séance de cette fin de semaine a été largement bénéfique pour la corbeille. L'IGB a clôturé la journée de vendredi sur un importante hausse de 1,27%, à 616,23 points, très loin par rapport à nos prévisions. Le chiffre d'affaires réalisé sur les deux marchés atteint 475,4 MDH dont 171,9 MDH a transité par le marché de blocs.
Sur le marché officiel, le titre ONA remporte la victoire, en inscrivant une hausse de 4,05%, à 1080 DH, pour un volume d'échanges de 168,9 MDH, talonné par le titre BMCE, qui totalise un volume transactionnel de 46,3 MDH. Cette valeur bancaire a drainé sur le marché de blocs un volume d'échanges de 34,3 MDH. Ce sont en effet 38.200 titres BMCE qui ont été échangés au prix unitaire de 450 DH contre 438 DH sur le marché central.
De gré à gré, la plus importante transaction de la journée a porté sur le titre Fertima dont 142.000 titres (plus de 10% du capital) ont changé de mains à 445 DH l'action, soit un volume d'affaires de 126,3 MDH. Sur le marché central, le titre Fertima enregistre une hausse de 5,99%, à 442,15 DH. D'autres opérations ont concerné également le titre Oulmès (2.000 titres à 1.163 DH l'action contre 1.152 DH sur le marché central) et la Centrale Laitière (un paquet de 1.000 titres au prix unitaire de 2.170 DH).
Au palmarès des hausse, Diac Salaf, Fertima, Crédor, Oulmès et Crédit du Maroc progressent de 6%. A l'inverse, les titres Les Grandes marques de conserveries, Auto Hall et Afriquia Gaz enregistrent les plus fortes baisse de la journée pour des volumes insignifiants.
Bon week-end et à lundi.