Car, ce coup de massue, qui a déjà ébranlé les portefeuilles, pourrait susciter des ravages moutonniers. La panique gagnera en ampleur et les valeurs marocaines portées aux nues. Un scénario non écarté par les observateurs, qui restent confus face à la passivité des principaux acteurs, en l'occurrence les institutionnels.
La journée d'hier, mercredi, fut très dure pour la corbeille. L'IGB, le principal indice de la place de Casablanca, a abandonné 0,75%, à 604,23 points, soit finalement une perte cumulée de 1,41% en deux séances. C'est vraiment le calme plat. Seules les deux bancaires, BCM et BMCE ont gonflé les échanges en totalisant 38,1 MDH contre 46,9 MDH pour tout le marché actions. Les trois valeurs vedettes de la place ONA, Samir et Sonasid, n'ont drainé que 4,5 MDH. Ce fut en effet une journée cauchemardesque pour les grandes capitalisations. Managem, le holding minier, perd 2,30%, au moment où les deux holdings ONA et SNI lâchent respectivement 1,89% et 1,32%. De même, la sidérurgique Sonasid se déprécie de 1,64%. Pour sa part, le distributeur de voitures de luxe, Auto Nejma signe la plus forte chute de la journée, en baissant de 6,67%, cumulant ainsi une perte de 28%. A la baisse toujours, le titre Aluminium du Maroc renonce à 2,26%, soit une contre-performance de 25%. Coté banques, à l'exception de Wafabank qui s'adjuge 2,12% pour une poignée d'actions, après la baisse de 0,80%, la veille, les titres BCM, BMCE et Crédit du Maroc ont essuyé des pertes oscillant entre -1,64% dans le cas du CDM et 0,63% pour la BCM. Pour leur part, les cimenteries s'essoufflent et le volume des échanges fut terriblement réduit à une poignée d'actions. Ainsi, dans le cas de Ciments du Maroc, le titre a perdu 1,67%, pour une trentaine d'actions échangées. Quant au tran114eur, CTM, l'unique société cotée de son secteur et la doyenne des privatisées, il a dû faire un repli de 3,08%, à 352 DH, tout juste son prix d'introduction en 1993.
Maintenant que les valeurs marocaines continuent à broyer du noir, ce climat de panique, qui commence à régner dans les sociétés de bourse, en raison notamment de l'ampleur du mouvement de rachat, a de quoi ameuter toute la place. Casablanca, qui a toujours aspiré à l'émergence, se trouve malheureusement coincée entre la méfiance des investisseurs et la passivité des autorités de marché. L'espoir de reprise s'est vite volatilisé. Faute d'une dynamique vertueuse d'un marché boursier florissant, la place de Casablanca
n'a réussi finalement qu'à cultiver autour d'elle une déprime consensuelle et décapante. A quand le changement ?
La journée d'hier, mercredi, fut très dure pour la corbeille. L'IGB, le principal indice de la place de Casablanca, a abandonné 0,75%, à 604,23 points, soit finalement une perte cumulée de 1,41% en deux séances. C'est vraiment le calme plat. Seules les deux bancaires, BCM et BMCE ont gonflé les échanges en totalisant 38,1 MDH contre 46,9 MDH pour tout le marché actions. Les trois valeurs vedettes de la place ONA, Samir et Sonasid, n'ont drainé que 4,5 MDH. Ce fut en effet une journée cauchemardesque pour les grandes capitalisations. Managem, le holding minier, perd 2,30%, au moment où les deux holdings ONA et SNI lâchent respectivement 1,89% et 1,32%. De même, la sidérurgique Sonasid se déprécie de 1,64%. Pour sa part, le distributeur de voitures de luxe, Auto Nejma signe la plus forte chute de la journée, en baissant de 6,67%, cumulant ainsi une perte de 28%. A la baisse toujours, le titre Aluminium du Maroc renonce à 2,26%, soit une contre-performance de 25%. Coté banques, à l'exception de Wafabank qui s'adjuge 2,12% pour une poignée d'actions, après la baisse de 0,80%, la veille, les titres BCM, BMCE et Crédit du Maroc ont essuyé des pertes oscillant entre -1,64% dans le cas du CDM et 0,63% pour la BCM. Pour leur part, les cimenteries s'essoufflent et le volume des échanges fut terriblement réduit à une poignée d'actions. Ainsi, dans le cas de Ciments du Maroc, le titre a perdu 1,67%, pour une trentaine d'actions échangées. Quant au tran114eur, CTM, l'unique société cotée de son secteur et la doyenne des privatisées, il a dû faire un repli de 3,08%, à 352 DH, tout juste son prix d'introduction en 1993.
Maintenant que les valeurs marocaines continuent à broyer du noir, ce climat de panique, qui commence à régner dans les sociétés de bourse, en raison notamment de l'ampleur du mouvement de rachat, a de quoi ameuter toute la place. Casablanca, qui a toujours aspiré à l'émergence, se trouve malheureusement coincée entre la méfiance des investisseurs et la passivité des autorités de marché. L'espoir de reprise s'est vite volatilisé. Faute d'une dynamique vertueuse d'un marché boursier florissant, la place de Casablanca
n'a réussi finalement qu'à cultiver autour d'elle une déprime consensuelle et décapante. A quand le changement ?
