Il faut qu'à Marrakech les accords de Bonn se traduisent impérativement par des règles opérationnelles précises, a déclaré Michael Zammit Cutajar, secrétaire exécutif de la convention-cadre sur les changements climatiques.
Si nous établissons clairement ces règles, Marrakech peut donc constituer le tournant décisif qui permettra de faire passer le protocole de Kyoto à la vitesse supérieure , souligne un communiqué publié au siège de l'O.N.U..
Les représentants des pays du monde entier se réuniront du 29 octobre au 9 novembre à Marrakech pour mettre au point les procédures et les institutions qui manquent encore au protocole de Kyoto pour qu'il devienne opérationnel.
Lors de cette conférence, les participants examineront les moyens d'accroître l'appui technologique et financier vers les pays en développement ainsi que d'autres questions politiques notamment, la volonté quasi générale de ré-engager les États-Unis dans la voie de la réduction des émissions et la perspective d'élargir le groupe des pays ayant des objectifs de réduction d'émissions, souligne le communiqué.
Cet élargissement devrait passer au premier plan, lors du Sommet mondial du développement durable de Johannesburg, auquel la conférence de Marrakech va apporter sa contribution. Les pays vont également se pencher sur les implications que les résultats scientifiques et techniques présentés récemment par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) vont avoir sur les mesures de parade aux changements climatiques qu'ils doivent mettre en place. En juillet dernier, la conférence de Bonn a élaboré 10 projets de décisions concernant essentiellement la convention pour qu'elles puissent être adoptées à la réunion de Marrakech qui est la VIIème session de la conférence des parties à la convention (COP 7).
Rappelons qu'une journée d'information et de formation a été organisée dernièrement à Rabat au cours de laquelle il a été procédé à la remise du Prix Hassan II pour l'environnement au titre de l'année 2001.
Ont bénéficié de cette journée, organisée à l'occasion de la Journée arabe de l'environnement célébrée le 14 octobre de chaque année, les journalistes qui assureront la couverture de la COP-7 à Marrakech et des correspondants de la presse régionale spécialisés des questions de l'environnement et du développement durable.
Journée arabe de l'environnement
La session de formation des représentants de la presse régionale est initiée par le département de l'Environnement en collaboration avec le PNUD, la Fondation Friedrich Naumann et le Syndicat 110nal de la presse marocaine (SNPM). Intervenant à l'ouverture de cette journée, le ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Urbanisme, de l'Habitat et de l'Environnement, Mohamed El Yazghi, a souligné que la Journée arabe de l'environnement offre l'occasion de sensibiliser le monde arabe à la nécessité de la préservation de l'environnement au service du développement durable.
La question de l'environnement est l'affaire de tous et appelle à la contribution aussi bien de l'administration, des collectivités locales, des secteurs privés et des médias ainsi que de la société civile.
La tenue à Marrakech du 29 octobre au 9 novembre de la septième Conférence des parties à la convention cadre des 110ns Unies sur les changements climatiques (COP-7), un événement d'ordre international, est un “honneur pour notre pays” qui subit les effets des changements climatiques, illustrés notamment par la sécheresse, la désertification et les inondations, a dit le ministre. Dans ce contexte, il a appelé à œuvrer en collaboration avec la communauté internationale pour trouver les solutions adéquates à ces phénomènes.
Il a également appelé les médias 110naux à être à la hauteur de cet événement qui ne manquera pas de susciter l'intérêt de la presse internationale et à être le meilleur support d'information pour l'opinion publique 110nale.
La journée d'information, organisée dans cet esprit, permettra, a dit le ministre, de faire la lumière sur les divers aspects relatifs à cette conférence, aussi bien aux plans politique, technique, scientifique que logistique et organisationnel.
Dans le même ordre d'idées, il s'est félicité de la formation dispensée aux correspondants spécialisés dans la question de l'environnement, formant le vœu de voir ces ateliers contribuer de manière efficace à la sensibilisation de tous sur cette question. Le représentant résident adjoint du PNUD à Rabat a, quant à lui, indiqué que pour renforcer les actions déjà initiées en matière d'environnement et combler un certain vide en matière d'éducation environnementale, le PNUD et ses partenaires ont décidé de formaliser “une éthique environnementale au Maroc et une intégration de l'environnnement dans l'action de développement au niveau local”. Le sous-programme “Education à l'action environnemntale” a pour objectif d'assurer le relais entre les différents sous-programmés (agriculture durable, promotion des partenariats et énergie) par des actions de communication intersectorielle. Parmi ses cibles, les journalistes des médias 110naux et locaux qui sont un facteur-clé dans la promotion d'une culture environnementale. Une culture qui n'est pas encore répandue dans la région, regrettera le représentant de la Fondation Friedrich Naumann pour le Maghreb, selon lequel, la presse doit éclairer le citoyen sur sa responsabilité dans la destruction de l'environnement. La plupart des citoyens n'ont pas encore compris que la destruction de l'environnement est aussi la destruction de leur propre avenir et de celui des générations futures, a-t-il dit.
Le secrétaire général du Syndicat 110nal de la presse marocaine (SNPM) a estimé, pour sa part, que la formation est une nécessité pour les journalistes, notamment les correspondants régionaux qui sont les plus proches des réalités locales. Il stigmatisera, au passage, le “clientélisme” et les “mafias”, à l'origine de l'exploitation abusive et de la détérioration de l'environnement.
Si nous établissons clairement ces règles, Marrakech peut donc constituer le tournant décisif qui permettra de faire passer le protocole de Kyoto à la vitesse supérieure , souligne un communiqué publié au siège de l'O.N.U..
Les représentants des pays du monde entier se réuniront du 29 octobre au 9 novembre à Marrakech pour mettre au point les procédures et les institutions qui manquent encore au protocole de Kyoto pour qu'il devienne opérationnel.
Lors de cette conférence, les participants examineront les moyens d'accroître l'appui technologique et financier vers les pays en développement ainsi que d'autres questions politiques notamment, la volonté quasi générale de ré-engager les États-Unis dans la voie de la réduction des émissions et la perspective d'élargir le groupe des pays ayant des objectifs de réduction d'émissions, souligne le communiqué.
Cet élargissement devrait passer au premier plan, lors du Sommet mondial du développement durable de Johannesburg, auquel la conférence de Marrakech va apporter sa contribution. Les pays vont également se pencher sur les implications que les résultats scientifiques et techniques présentés récemment par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) vont avoir sur les mesures de parade aux changements climatiques qu'ils doivent mettre en place. En juillet dernier, la conférence de Bonn a élaboré 10 projets de décisions concernant essentiellement la convention pour qu'elles puissent être adoptées à la réunion de Marrakech qui est la VIIème session de la conférence des parties à la convention (COP 7).
Rappelons qu'une journée d'information et de formation a été organisée dernièrement à Rabat au cours de laquelle il a été procédé à la remise du Prix Hassan II pour l'environnement au titre de l'année 2001.
Ont bénéficié de cette journée, organisée à l'occasion de la Journée arabe de l'environnement célébrée le 14 octobre de chaque année, les journalistes qui assureront la couverture de la COP-7 à Marrakech et des correspondants de la presse régionale spécialisés des questions de l'environnement et du développement durable.
Journée arabe de l'environnement
La session de formation des représentants de la presse régionale est initiée par le département de l'Environnement en collaboration avec le PNUD, la Fondation Friedrich Naumann et le Syndicat 110nal de la presse marocaine (SNPM). Intervenant à l'ouverture de cette journée, le ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Urbanisme, de l'Habitat et de l'Environnement, Mohamed El Yazghi, a souligné que la Journée arabe de l'environnement offre l'occasion de sensibiliser le monde arabe à la nécessité de la préservation de l'environnement au service du développement durable.
La question de l'environnement est l'affaire de tous et appelle à la contribution aussi bien de l'administration, des collectivités locales, des secteurs privés et des médias ainsi que de la société civile.
La tenue à Marrakech du 29 octobre au 9 novembre de la septième Conférence des parties à la convention cadre des 110ns Unies sur les changements climatiques (COP-7), un événement d'ordre international, est un “honneur pour notre pays” qui subit les effets des changements climatiques, illustrés notamment par la sécheresse, la désertification et les inondations, a dit le ministre. Dans ce contexte, il a appelé à œuvrer en collaboration avec la communauté internationale pour trouver les solutions adéquates à ces phénomènes.
Il a également appelé les médias 110naux à être à la hauteur de cet événement qui ne manquera pas de susciter l'intérêt de la presse internationale et à être le meilleur support d'information pour l'opinion publique 110nale.
La journée d'information, organisée dans cet esprit, permettra, a dit le ministre, de faire la lumière sur les divers aspects relatifs à cette conférence, aussi bien aux plans politique, technique, scientifique que logistique et organisationnel.
Dans le même ordre d'idées, il s'est félicité de la formation dispensée aux correspondants spécialisés dans la question de l'environnement, formant le vœu de voir ces ateliers contribuer de manière efficace à la sensibilisation de tous sur cette question. Le représentant résident adjoint du PNUD à Rabat a, quant à lui, indiqué que pour renforcer les actions déjà initiées en matière d'environnement et combler un certain vide en matière d'éducation environnementale, le PNUD et ses partenaires ont décidé de formaliser “une éthique environnementale au Maroc et une intégration de l'environnnement dans l'action de développement au niveau local”. Le sous-programme “Education à l'action environnemntale” a pour objectif d'assurer le relais entre les différents sous-programmés (agriculture durable, promotion des partenariats et énergie) par des actions de communication intersectorielle. Parmi ses cibles, les journalistes des médias 110naux et locaux qui sont un facteur-clé dans la promotion d'une culture environnementale. Une culture qui n'est pas encore répandue dans la région, regrettera le représentant de la Fondation Friedrich Naumann pour le Maghreb, selon lequel, la presse doit éclairer le citoyen sur sa responsabilité dans la destruction de l'environnement. La plupart des citoyens n'ont pas encore compris que la destruction de l'environnement est aussi la destruction de leur propre avenir et de celui des générations futures, a-t-il dit.
Le secrétaire général du Syndicat 110nal de la presse marocaine (SNPM) a estimé, pour sa part, que la formation est une nécessité pour les journalistes, notamment les correspondants régionaux qui sont les plus proches des réalités locales. Il stigmatisera, au passage, le “clientélisme” et les “mafias”, à l'origine de l'exploitation abusive et de la détérioration de l'environnement.
