En effet, le Maroc qui adhère à l'ensemble des conventions et traités inter110naux relatifs à l'énergie atomique, notamment le traité de non-prolifération nucléaire est depuis 1957, c'est -à-dire dès le début de son indépendance, membre de l'Agence internationale de l'énergie atomique. C'est ce qui lui a permis, dès les années quatre-vingt, de créer le Centre 110nal de l'énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN). Cet établissement public à caractère scientifique, technique, industriel et commercial articule son activité autour de quatre axes fondamentaux. Il s'agit d'animer la recherche dans le domaine des sciences et techniques nucléaires dans différents secteurs socio-économiques du pays (industrie, médecine, environnement, agriculture, hydrologie…), d'assurer les prestations de services en matière des sciences et techniques nucléaires et de constituer l'outil technique de l'Etat en matière de technologie nucléaire. Il incombe ainsi au CNESTEN, précise-t-on, “de créer et exploiter des laboratoires de recherches appliquées ainsi que toutes les installations expérimentales nécessaires à l'exercice de son activité d'entreprendre toute activité ayant trait à la production et à la commercialisation de tous procédés, équipements et matériaux dans les activités nucléaires».
C'est conformément à cet esprit et dans le plus strict respect des conventions internationales qu'a été créé le Centre d'études nucléaires de la Maâmora. Doté d'un réacteur nucléaire Triga Mark II d'une puissance de 2MW, le CENM a pour principales activités la production de radio isotopes et radio pharmaceutiques, la recherche en physique nucléaire, physique du solide et physiques des réacteurs.
Parallèlement à la production à usage industriel et médical, au développement des techniques nucléaires au profit des divers secteurs d'activités socio-économiques et à la recherche dans le domaine des sciences et des techniques nucléaires, le CENM a “des activités de support qui regroupent la gestion des déchets radioactifs, la maintenance et l'instrumentation nucléaire, la surveillance radiologique de l'environnement, l'assistance technique en radioprotection, la formation, l'information et la documentation».
Sur un autre plan, notamment au niveau de la production de l'électricité, l'Office 110nal de l'électricité retient depuis longtemps “l'option électronucléaire comme une des solutions techniques de nature à satisfaire ses besoins en moyens de production». Des études de faisabilité ont été entreprises dès 1985, elles ont permis dans un premier temps de choisir le site et d'opter pour des réacteurs de 600 MW au lieu de ceux de grande taille dont l'introduction ne pourrait se situer qu'au-delà de 2010, notamment pour des raisons liées aux conditions d'insertion dans le réseau. C'est pourquoi l'ONE, selon ses responsables, “compte, d'une part, actualiser les études de faisabilité de la première centrale électronucléaire exécutées en collaboration avec la société française Sofratome et, d'autre part, approfondir l'implantation d'une centrale nucléaire du palier 600 MW dans le cadre d'une étude de préfaisabilité et d'intégration au réseau d'électricité».
Parallèlement à cela, l'ONE est également le chef de file du projet de dessalement de l'eau de mer par voie nucléaire. En effet, en 1996, un agrément a été conclu entre l'Agence internationale de l'énergie atomique et le Maroc pour l'exécution d'un avant-projet. Les résultats ont été concluants et confirment la faisabilité de l'unité de dessalement. Le site choisi pour l'implantation de cette unité est localisé à Tan-Tan. La puissance du réacteur nucléaire sera de 10 MWH. Le procédé de dessalement retenu est du type “Malli Effect Desali110n» et la capacité de production est estimée à 8.000m3/jour.
Tels sont les principales réalisations et les projets prévus dans le cadre de l'utilisation de l'énergie nucléaire au Maroc. Précisons enfin qu'un conseil 110nal de l'énergie nucléaire a été institué en 1993 et qu'un comité permanent pour le suivi des affaires nucléaires a été institué auprès du Premier ministre en janvier dernier conformément aux Hautes instructions de S.M. le Roi Mohammed VI et qui a pour mission principale d'élaborer une stratégie 110nale dans le domaine nucléaire. Ainsi, petit à petit, notre pays, qui reste attaché à l'ensemble des conventions et traités inter110naux, entre dans la technologie nucléaire, non celle de la destruction massive, mais celle de la science et du développement.
C'est conformément à cet esprit et dans le plus strict respect des conventions internationales qu'a été créé le Centre d'études nucléaires de la Maâmora. Doté d'un réacteur nucléaire Triga Mark II d'une puissance de 2MW, le CENM a pour principales activités la production de radio isotopes et radio pharmaceutiques, la recherche en physique nucléaire, physique du solide et physiques des réacteurs.
Parallèlement à la production à usage industriel et médical, au développement des techniques nucléaires au profit des divers secteurs d'activités socio-économiques et à la recherche dans le domaine des sciences et des techniques nucléaires, le CENM a “des activités de support qui regroupent la gestion des déchets radioactifs, la maintenance et l'instrumentation nucléaire, la surveillance radiologique de l'environnement, l'assistance technique en radioprotection, la formation, l'information et la documentation».
Sur un autre plan, notamment au niveau de la production de l'électricité, l'Office 110nal de l'électricité retient depuis longtemps “l'option électronucléaire comme une des solutions techniques de nature à satisfaire ses besoins en moyens de production». Des études de faisabilité ont été entreprises dès 1985, elles ont permis dans un premier temps de choisir le site et d'opter pour des réacteurs de 600 MW au lieu de ceux de grande taille dont l'introduction ne pourrait se situer qu'au-delà de 2010, notamment pour des raisons liées aux conditions d'insertion dans le réseau. C'est pourquoi l'ONE, selon ses responsables, “compte, d'une part, actualiser les études de faisabilité de la première centrale électronucléaire exécutées en collaboration avec la société française Sofratome et, d'autre part, approfondir l'implantation d'une centrale nucléaire du palier 600 MW dans le cadre d'une étude de préfaisabilité et d'intégration au réseau d'électricité».
Parallèlement à cela, l'ONE est également le chef de file du projet de dessalement de l'eau de mer par voie nucléaire. En effet, en 1996, un agrément a été conclu entre l'Agence internationale de l'énergie atomique et le Maroc pour l'exécution d'un avant-projet. Les résultats ont été concluants et confirment la faisabilité de l'unité de dessalement. Le site choisi pour l'implantation de cette unité est localisé à Tan-Tan. La puissance du réacteur nucléaire sera de 10 MWH. Le procédé de dessalement retenu est du type “Malli Effect Desali110n» et la capacité de production est estimée à 8.000m3/jour.
Tels sont les principales réalisations et les projets prévus dans le cadre de l'utilisation de l'énergie nucléaire au Maroc. Précisons enfin qu'un conseil 110nal de l'énergie nucléaire a été institué en 1993 et qu'un comité permanent pour le suivi des affaires nucléaires a été institué auprès du Premier ministre en janvier dernier conformément aux Hautes instructions de S.M. le Roi Mohammed VI et qui a pour mission principale d'élaborer une stratégie 110nale dans le domaine nucléaire. Ainsi, petit à petit, notre pays, qui reste attaché à l'ensemble des conventions et traités inter110naux, entre dans la technologie nucléaire, non celle de la destruction massive, mais celle de la science et du développement.
