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Ces budgets qui s'emballent

Le basket a, incontestablement, évolué. Et son évolution ne fut pas sans être accompagnée d'une montée spectaculaire de tous les éléments qui gravitent autour de la sphère de la balle au panier.

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Des éléments touchés de plein fouet par cette métamorphose , les budgets paraissent avoir subi un profond changement. Car il est bien loin le temps où le budget était celui du « patron « du club. Ce dernier dépensait, réglait, retirait toutes les sommes chaque fois que le besoin se faisait sentir ( celui du président en principe). Il n'avait, donc, aucun compte à rendre à personne ; Cependant ses interventions revêtaient, souvent, un caractère paternel. Le président pouvait, même, intervenir pour trouver ou améliorer la situation sociale d'un joueur. La question du salaire ne se posait pas. Mouiller le maillot est le meilleur gage de reconaissance de la part du joueur;
Mais depuis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts. La gestion n'étant plus ce qu'elle était. Les présidents-pères, une espèce en voie d'extinction, l'intérêt prenant le dessus, l'argent devenait le maître-mot.
Cette situation ayant sévi au Maroc, les clubs du basket ne pouvant plus faire face aux demandes insatiables des joueurs, vont devoir faire face aux exigences de leurs athlètes en frappant à toutes les portes .
Et les dirigeants se sont transformés en demarcheurs afin de trouver les fonds nécéssaires pour faire face à toutes les demandes, sans cesse, croissantes de joueurs insatiables. Mouiller le maillot est devenu le cadets des soucis de joueurs ou athlétes dont l'incorrigible penchant pour la pratique 114ive avait supplée l'envie de poursuivre les études.
Et ces budgtes qui ne dépassaient pas les 30 ou 40 mille dhs se sont emballés pour atteindre les 1Million 200, 3OO, voire 500 ou 600. Cette propulsion a obligé les dirigeants à revoir leurs méthodes de travail, leurs perception des choses et leurs visions de la gestion?
Nous avons contacté les présidents Benjelloun du WAC, Abdelaali Zerouali du FUS et Abdelhak Zaoui du RCA et les réponses ont été unanimes : pour qu'une équipe de basket-ball aujourd'hui puisse prétendre à des sacres,
il faudrait qu'elle puisse disposer de gros moyens; sinon il faudra se contenter de jouer les seconds rôles. Et encore ! Le plus drôle est que certains clubs, aujourd'hui, tournent avec des budgets supérieurs à celui de la fédé .
Il n'est pas étonnant que des présidents venus à la tête de fédérations décident de rendr le tablier après un mandat et peut-être moins.

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