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Convention annuelle des cadres de la CNCA :la dynamique du changement

La banque de l'agriculture et du monde rural souffle ses quarante bougies. Créée au début des années 60, la Caisse 110nale de Crédit Agricole médite aujourd'hui un parcours empli de réalisations, d'embûches et de volonté permanente de servir au mieux l'

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Inauguré l'année dernière, ce rassemblement de l'encadrement du Crédit Agricole est désormais institutionnalisé comme un rendez-vous annuel de dialogue, de concertation, de réflexion et d'introspection sur la vie de l'entreprise et de ses perspectives de développement.
Ouvrant les travaux de cette convention, M. Saïd Ibrahimi, directeur général de la CNCA, a tenu à rappeler le contexte dans lequel elle se tient : d'abord la coïncidence avec la célébration du quarantième anniversaire de la création de l'Institution, la coïncidence avec le lancement de la convention Etat-CNCA ayant pour objet le traitement du surendettement des agriculteurs et l'injection par l'Etat de 1,2 milliard de dirhams.
Se référant au thème de la Convention édition 2001 “Tous acteurs du changement», M. Ibrahimi a invité l'assistance à partager avec lui un rêve : “Imaginons un Crédit agricole décrit comme une banque solide, innovatrice, rentable et se positionnant comme l'un des grands acteurs du secteur bancaire, respecté par ses concurrents et l'un des principaux intervenants dans le marché interbancaire grâce à d'importantes ressources générées par la bancarisation du monde rural. Un crédit agricole comptant plus de 500.000 clients agriculteurs».
Cela voudrait dire, selon Ibrahimi, “tout simplement que la mise en œuvre de l'objectif tracé dans le plan d'entreprise Oufok 2003 nous définissant comme une “banque rurale de proximité» s'est révélé être une réussite. Dans ce rêve, je vois un personnel fier de son entreprise et le sentiment d'appartenance à cette institution créant un véritable esprit de corps autour des valeurs que représente le Crédit Agricole».
Il s'agit bel et bien d'un appel ardent à se projeter dans le temps et dans l'avenir, la question de fond à laquelle Ibrahimi a invité ses cadres à méditer : “sommes-nous capables de réaliser ce rêve ?”.
La réponse est contenue immanquablement dans la volonté des cadres à être au cœur du changement et être véritablement ses acteurs reconnus en tant que tel.
Le besoin de changement est dicté par les bouleversements qui affectent l'environnement de l'entreprise et c'est ce qui lui impose une nécessaire adaptation à un processus en constante mobilité. Mais il est évident que la réalisation du changement ne peut devenir une réalité concrète sans l'implication effective de tous ses acteurs. Et c'est ce qui fait dire au DG du Crédit Agricole que “le changement est acte de foi” un processus qui ne peut s'enclencher que de l'intérieur.
Le premier responsable de la CNCA a tenu à exploiter toutes les dimensions culturelles, sociologiques et civilisationnelles de la thématique du changement pour mettre en exergue l'existence d'un fort potentiel dans notre legs culturel commun de nature à réconcilier ses cadres avec des notions fortes telles que l'esprit d'équipe, l'esprit d'initiative et la recherche de la qualité et de l'excellence.
Les assises de cette convention ont été articulées autour de trois thèmes majeurs : le client, la notion d'équipe et l'esprit d'initiative. Ces trois thèmes constituent la trame de fond sur laquelle se tisse la dynamique du changement.
La méthodologie de préparation de ces assises a consisté en l'organisation d'ateliers impliquant un échantillon représentatif de l'encadrement du Crédit Agricole tant au niveau du siège et du réseau. C'est donc une réflexion sur soi et sur les ressources internes capables d'amorcer la dynamique du changement tant attendue.
Pour Ibrahim un certain nombre de valeurs permettent au personnel de relever le défi du changement. Il s'agit, entre autres, de “mettre le client au centre de nos préoccupations ; bien faire ce que nous faisons et le faire jusqu'au bout ; travailler en synergie à tous les niveaux et promouvoir les règles de l'éthique et de la déontologie”.
Le directeur général de la CNCA, fidèle à une tradition entamée lors de la première convention a annoncé des mesures d'ordre social pour contribuer à l'amélioration du climat au sein de l'entreprise. Saïd Ibrahimi a ainsi déclaré sa décision de faire profiter le petit personnel appartenant aux échelles 1, 2 et 3 d'un avancement exceptionnel pour rejoindre l'échelle de rémunération 4.
Cette mesure concerne la régularisation de quelque 250 employés de la CNCA et avec cette promotion d'ensemble, les échelles 1, 2 et 3 seront définitivement éliminées.
La tenue de cette deuxième convention des cadres aura été marquée au niveau des débats par l'éclosion d'une véritable culture d'entreprise et une volonté partagée de consolider le redressement et projeter le Crédit Agricole dans le sentier de croissance.
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