Dans ce discours, le Souverain a d'emblée rappelé la conjoncture internationale dans laquelle se tient cette conférence à la suite des événements dramatiques de New York et de Washington, réitérant sa ‘'condam110n vigoureuse du terrorisme sous toutes ses formes''.
La clarté du propos et la rapidité de la réaction de S.M. le Roi aux derniers actes terroristes aux Etats-Unis, trouvent leur explication dans les constantes précitées mais aussi dans les traditions même de notre pays.
Tout observateur ou analyste qui jettera un coup d'œil sur notre histoire proche et lointaine, s'apercevra que le Maroc n'a jamais glorifié la violence et que sa position à ce sujet est aussi claire que la lumière du jour.
Le discours officiel du Maroc explique en termes clairs, avec force conviction, que la violence enfante la violence. L'une et l'autre ouvrent la voie de l'escalade et du coup, bloquent celle de la retenue sereine et de la réflexion responsable.
Aux yeux du Maroc, tout acte de violence quelles qu'en soient l'origine et la nature est condamnable. Tout argumentaire tendant à l'expliquer ou à le justifier est irrecevable.
C'est donc par fidélité à cette fixité dans les convictions, que S.M. le Roi a fait entendre aujourd'hui encore, la voix du Maroc s'élevant contre le terrorisme, ce fléau que la communauté internationale n'a pu contenir avant de prendre une dimension planétaire.
Tel un chancre, il ronge aujourd'hui plusieurs régions du monde. Plus grave encore, est cette démarche surprenante de ceux qui se sont substitués d'eux-mêmes aux investigateurs, pour verser dans le sens d'une culpabilisation collective désignant d'un doigt accusateur, l'Arabe et le Musulman, déformant l'Islam qu'ils présentent comme religion de la violence alors même que les opérations de New York et de Washington demeurent encore en grande partie illisibles.
Ayant bien perçu le danger de cette grave tentative de dérapage, S.M. le Roi a rappelé aux représentants des peuples musulmans réunis à Rabat, qu'ils sont ‘'au premier rang'' de ceux qui ont la charge de combattre ces allégations mensongères qui dénaturent l'Islam, et le devoir d'expliquer encore et toujours, les valeurs de notre religion qui ont pour noms, tolérance, modération, dialogue, paix, cœxistence.
En organisant, il y a quelques jours seulement, une cérémonie œcuménique à la mémoire des victimes de New York et de Washington, le Maroc a donné la meilleure réponse à cette logique d'entonnoir qui incite ses adeptes à soupçonner l'existence d'un terroriste derrière chaque arabe et chaque musulman, une attitude qui risque de conduire à une spirale de violence sans fin.
La solennité de cette cérémonie, la présence de plusieurs personnalités, et surtout le message Royal qui y a été lu et attentivement suivi, représentent pour les auteurs de ces insinuations tendant à opposer les religions, bien plus qu'un démenti, une chute dans le vide.
Tout lecteur de ce message, s'apercevra que les principes que le Maroc a toujours défendus restent les mêmes : le dialogue et ses vertus, la tolérance et ses bienfaits, la communion et la cohabitation.
La cause palestinienne et plus particulièrement la question d'Al-Qods Al-Charif qui figure au premier rang des priorités de la politique étrangère de notre pays, a été largement développée par S.M. le Roi devant les représentants des peuples musulmans, appelant de nouveau à une ‘'solution juste et globale'', seule voie vers la paix et la cœxistence entre les peuples de la région.
Le Souverain qui a réitéré sa volonté de plaider continuellement, sans relâche, la cause palestinienne, a appelé à une mobilisation de la diplomatie parlementaire islamique en faveur du peuple palestinien conformément à la légalité internationale.
Pour que la oumma islamique puisse jouer ce rôle et bien d'autres, elle doit se présenter en rangs unis, avec ses divergences aplanies, ses objectifs bien définis et les moyens d'y parvenir clairement arrêtés, et c'est le troisième grand volet du discours de S.M. le Roi qui s'est prononcé pour un dialogue entre les différentes composantes de la oumma islamique pour qu'elle puisse contribuer à la consolidation du ‘'dialogue entre les religions et les civilisations''.
Le dialogue est en effet le plus solide rempart à opposer à la haine, au mépris et à l'incompréhension. Il permet de dissiper les doutes, de clarifier l'ambiguë, de rendre clair l'obscur, d'unir et de réunir. Seul un dialogue permanent qui peut être long et difficile, peut-être même douloureux, peut conduire pas à pas, à l'entente dans les relations internationales, et à la concorde entre les peuples.
C'est à cette vision que le Maroc a souscrit pleinement depuis fort longtemps. C'est celle-là même que S.M. le Roi a développée dans son discours inaugural, et dans son message adressé aux Chrétiens, Juifs et Musulmans, priant ensemble à la grande cathédrale de Rabat.
La clarté du propos et la rapidité de la réaction de S.M. le Roi aux derniers actes terroristes aux Etats-Unis, trouvent leur explication dans les constantes précitées mais aussi dans les traditions même de notre pays.
Tout observateur ou analyste qui jettera un coup d'œil sur notre histoire proche et lointaine, s'apercevra que le Maroc n'a jamais glorifié la violence et que sa position à ce sujet est aussi claire que la lumière du jour.
Le discours officiel du Maroc explique en termes clairs, avec force conviction, que la violence enfante la violence. L'une et l'autre ouvrent la voie de l'escalade et du coup, bloquent celle de la retenue sereine et de la réflexion responsable.
Aux yeux du Maroc, tout acte de violence quelles qu'en soient l'origine et la nature est condamnable. Tout argumentaire tendant à l'expliquer ou à le justifier est irrecevable.
C'est donc par fidélité à cette fixité dans les convictions, que S.M. le Roi a fait entendre aujourd'hui encore, la voix du Maroc s'élevant contre le terrorisme, ce fléau que la communauté internationale n'a pu contenir avant de prendre une dimension planétaire.
Tel un chancre, il ronge aujourd'hui plusieurs régions du monde. Plus grave encore, est cette démarche surprenante de ceux qui se sont substitués d'eux-mêmes aux investigateurs, pour verser dans le sens d'une culpabilisation collective désignant d'un doigt accusateur, l'Arabe et le Musulman, déformant l'Islam qu'ils présentent comme religion de la violence alors même que les opérations de New York et de Washington demeurent encore en grande partie illisibles.
Ayant bien perçu le danger de cette grave tentative de dérapage, S.M. le Roi a rappelé aux représentants des peuples musulmans réunis à Rabat, qu'ils sont ‘'au premier rang'' de ceux qui ont la charge de combattre ces allégations mensongères qui dénaturent l'Islam, et le devoir d'expliquer encore et toujours, les valeurs de notre religion qui ont pour noms, tolérance, modération, dialogue, paix, cœxistence.
En organisant, il y a quelques jours seulement, une cérémonie œcuménique à la mémoire des victimes de New York et de Washington, le Maroc a donné la meilleure réponse à cette logique d'entonnoir qui incite ses adeptes à soupçonner l'existence d'un terroriste derrière chaque arabe et chaque musulman, une attitude qui risque de conduire à une spirale de violence sans fin.
La solennité de cette cérémonie, la présence de plusieurs personnalités, et surtout le message Royal qui y a été lu et attentivement suivi, représentent pour les auteurs de ces insinuations tendant à opposer les religions, bien plus qu'un démenti, une chute dans le vide.
Tout lecteur de ce message, s'apercevra que les principes que le Maroc a toujours défendus restent les mêmes : le dialogue et ses vertus, la tolérance et ses bienfaits, la communion et la cohabitation.
La cause palestinienne et plus particulièrement la question d'Al-Qods Al-Charif qui figure au premier rang des priorités de la politique étrangère de notre pays, a été largement développée par S.M. le Roi devant les représentants des peuples musulmans, appelant de nouveau à une ‘'solution juste et globale'', seule voie vers la paix et la cœxistence entre les peuples de la région.
Le Souverain qui a réitéré sa volonté de plaider continuellement, sans relâche, la cause palestinienne, a appelé à une mobilisation de la diplomatie parlementaire islamique en faveur du peuple palestinien conformément à la légalité internationale.
Pour que la oumma islamique puisse jouer ce rôle et bien d'autres, elle doit se présenter en rangs unis, avec ses divergences aplanies, ses objectifs bien définis et les moyens d'y parvenir clairement arrêtés, et c'est le troisième grand volet du discours de S.M. le Roi qui s'est prononcé pour un dialogue entre les différentes composantes de la oumma islamique pour qu'elle puisse contribuer à la consolidation du ‘'dialogue entre les religions et les civilisations''.
Le dialogue est en effet le plus solide rempart à opposer à la haine, au mépris et à l'incompréhension. Il permet de dissiper les doutes, de clarifier l'ambiguë, de rendre clair l'obscur, d'unir et de réunir. Seul un dialogue permanent qui peut être long et difficile, peut-être même douloureux, peut conduire pas à pas, à l'entente dans les relations internationales, et à la concorde entre les peuples.
C'est à cette vision que le Maroc a souscrit pleinement depuis fort longtemps. C'est celle-là même que S.M. le Roi a développée dans son discours inaugural, et dans son message adressé aux Chrétiens, Juifs et Musulmans, priant ensemble à la grande cathédrale de Rabat.
