Si les thèmes développés vendredi dernier devant les mandataires du peuple sont d'une importance capitale pour notre 110n, celui exposé et expliqué dans le discours Royal de Khénifra, désormais historique, la promotion de la culture amazigh en l'occurrence, l'est encore davantage puisqu'il s'agit de notre propre histoire, de notre civilisation, de notre patrimoine et donc de nous-mêmes.
S.M. le Roi qui ne s'est jamais contenté d'indiquer les tâches à entreprendre, mais aussi les moyens d'y parvenir, de fixer les buts mais aussi la voie à suivre pour y accéder, a annoncé qu'il a scellé du sceau chérifien, le dahir portant création de l'Institut Royal de la culture amazigh, avec pour mission de sauvegarder et de promouvoir cette culture, œuvre à laquelle S.M. le Roi accorde “une sollicitude toute particulière”. L'amazighite, rappelle S.M. le Roi, “appartient à tous les Marocains”. Cette affirmation est sans équivoque. En fait, un coup d'œil jeté rétrospectivement sur notre histoire, nous apprend avec une certitude qui ne laisse nulle place au doute, qu'au Maroc, il n'y a jamais eu de fermentation identitaire.
Les Marocains, en d'autres termes, ne se sont jamais demandés qui sommes-nous ? Leurs repères civilisationnels n'ont jamais vacillé sous l'effet d'une quelconque conjecture ou événement.
Auraient-ils cédé sur ce qui constitue le fondement même de leur 110n, c'est-à-dire leur propre identité, qu'ils causeraient un grave dommage à eux-mêmes, une cruelle trahison à l'œuvre de leurs ancêtres que nul repentir ne peut effacer.
Bien ou contraire, et comme le soulignait S.M. le Roi, la cohésion du peuple marocain a toujours été une constante de son cheminement historique. Son unité qu'il puise dans sa diversité culturelle et linguistique a de tout temps constitué un roc sur lequel étaient venus se briser toutes les velléités et actes malveillants qui ont ponctué son existence séculaire.
L'Institut Royal qui a vu le jour aujourd'hui à l'initiative de S.M. le Roi, est appelé, par le travail créateur et mobilisateur auquel il est désormais convié, à sauvegarder et à promouvoir la culture amazigh, “source de fierté pour tous”, partie intégrante de notre patrimoine et apport enrichissant à notre civilisation.
Ce faisant, notre harmonie ne sera que plus harmonieuse, et notre diversité culturelle, ce legs que l'amour de la partie nous suggère d'entretenir en permanence, se présentera aux yeux de tous, comme une étreinte affective de nos populations, une source intarissable de notre volonté commune de mieux servir notre pays, avec un sentiment collectif d'abnégation et d'autodiscipline.
L'expression “responsabilité 110nale” utilisée par le Souverain parlant de la promotion de l'amazigh, est un véritable appel à l'effort, à la réflexion et à l'action de tous, attendu que c'est par une telle effervescence dans le travail en commun, dans l'œuvre bien accomplie, que le Maroc peut, dans ce domaine comme dans d'autres, franchir progressivement les étapes arrêtées, du constat au débat, de l'ébauche à la forme parfaite, toujours sujette à modification, puisque le parfait d'aujourd'hui peut ne pas l'être demain.
Le peuple marocain qui a toujours montré un attachement plein de ferveur à sa culture riche par sa diversité, soudée par l'adhésion 110nale qu'elle suscite, répondra à cet appel, et se montrera digne de cette “sollicitude Royale toute particulière” à l'égard de la culture amazigh appelée désormais à s'ouvrir pour offrir et accueillir, donner et recevoir, s'adonner à cet échange permanent indispensable à son épanouissement et à celui de notre civilisation.
En parlant de l'avenir du Maroc, de son acte de foi en cet avenir, S.M. le Roi fait justement allusion à cette nécessaire contribution de tous, pour bâtir ensemble cette demeure, la nôtre, qu'est le Maroc, “démocratique et moderniste”, en fortifier les fondements par le fer et la pierre, une œuvre qui ne peut être menée que dans la cohésion populaire, la solidarité 110nale, la diversité culturelle et un sens obstiné du devoir.
S.M. le Roi qui ne s'est jamais contenté d'indiquer les tâches à entreprendre, mais aussi les moyens d'y parvenir, de fixer les buts mais aussi la voie à suivre pour y accéder, a annoncé qu'il a scellé du sceau chérifien, le dahir portant création de l'Institut Royal de la culture amazigh, avec pour mission de sauvegarder et de promouvoir cette culture, œuvre à laquelle S.M. le Roi accorde “une sollicitude toute particulière”. L'amazighite, rappelle S.M. le Roi, “appartient à tous les Marocains”. Cette affirmation est sans équivoque. En fait, un coup d'œil jeté rétrospectivement sur notre histoire, nous apprend avec une certitude qui ne laisse nulle place au doute, qu'au Maroc, il n'y a jamais eu de fermentation identitaire.
Les Marocains, en d'autres termes, ne se sont jamais demandés qui sommes-nous ? Leurs repères civilisationnels n'ont jamais vacillé sous l'effet d'une quelconque conjecture ou événement.
Auraient-ils cédé sur ce qui constitue le fondement même de leur 110n, c'est-à-dire leur propre identité, qu'ils causeraient un grave dommage à eux-mêmes, une cruelle trahison à l'œuvre de leurs ancêtres que nul repentir ne peut effacer.
Bien ou contraire, et comme le soulignait S.M. le Roi, la cohésion du peuple marocain a toujours été une constante de son cheminement historique. Son unité qu'il puise dans sa diversité culturelle et linguistique a de tout temps constitué un roc sur lequel étaient venus se briser toutes les velléités et actes malveillants qui ont ponctué son existence séculaire.
L'Institut Royal qui a vu le jour aujourd'hui à l'initiative de S.M. le Roi, est appelé, par le travail créateur et mobilisateur auquel il est désormais convié, à sauvegarder et à promouvoir la culture amazigh, “source de fierté pour tous”, partie intégrante de notre patrimoine et apport enrichissant à notre civilisation.
Ce faisant, notre harmonie ne sera que plus harmonieuse, et notre diversité culturelle, ce legs que l'amour de la partie nous suggère d'entretenir en permanence, se présentera aux yeux de tous, comme une étreinte affective de nos populations, une source intarissable de notre volonté commune de mieux servir notre pays, avec un sentiment collectif d'abnégation et d'autodiscipline.
L'expression “responsabilité 110nale” utilisée par le Souverain parlant de la promotion de l'amazigh, est un véritable appel à l'effort, à la réflexion et à l'action de tous, attendu que c'est par une telle effervescence dans le travail en commun, dans l'œuvre bien accomplie, que le Maroc peut, dans ce domaine comme dans d'autres, franchir progressivement les étapes arrêtées, du constat au débat, de l'ébauche à la forme parfaite, toujours sujette à modification, puisque le parfait d'aujourd'hui peut ne pas l'être demain.
Le peuple marocain qui a toujours montré un attachement plein de ferveur à sa culture riche par sa diversité, soudée par l'adhésion 110nale qu'elle suscite, répondra à cet appel, et se montrera digne de cette “sollicitude Royale toute particulière” à l'égard de la culture amazigh appelée désormais à s'ouvrir pour offrir et accueillir, donner et recevoir, s'adonner à cet échange permanent indispensable à son épanouissement et à celui de notre civilisation.
En parlant de l'avenir du Maroc, de son acte de foi en cet avenir, S.M. le Roi fait justement allusion à cette nécessaire contribution de tous, pour bâtir ensemble cette demeure, la nôtre, qu'est le Maroc, “démocratique et moderniste”, en fortifier les fondements par le fer et la pierre, une œuvre qui ne peut être menée que dans la cohésion populaire, la solidarité 110nale, la diversité culturelle et un sens obstiné du devoir.
