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Accueil next Naissance de SAR Lalla Khadija

Edition : «Les puissants de Casablanca» de Rida Lamrini

Le roman est peut-être une fiction, car les personnes qui y sont, les institutions évoquées et les évènements relatés sont purement imaginaires et fictifs; cependant, après avoir écrit «Le Maroc de nos enfants», Rida Lamrini, nous livre dans ce qu'il appe

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En fait, observateur des mœurs sociales, le romancier nous, fait vivre une intrigue policière, prétexte à des portraits emblématiques : Casablanca ‘industrielle - la commerçante - Casablanca des petits métiers et de la grande finance, des hommes et des femmes qui se heurtent quotidiennement, jusqu'au jour où une jeune fille disparaît !
Or, le destin de cette dernière, comme celui de sa famille fait pénétrer le lecteur dans le monde des petites gens qui survivent difficilement en marge de l'explosion économique.
Ainsi, curieusement, le cadavre d'une femme est découvert dans un de ces beaux domaines, comme aime à en acquérir la grande bourgeoisie d'affaires.
Certes, ce criment a été classé par abus de pouvoir.
Toutefois débordant d'imagi110n, Rida Lamrini, nous tran114e en même temps que cette intrigue dans un autre univers «intellectuelle» : celui des jeunes entrepreneurs qui essayent d'imposer de nouvelles valeurs, de nouvelles méthodes de gestion, tout en essuyant de sérieux déboires dans leurs affaires parce qu'ils ne savent pas naviguer dans les règlements de comptes occultes qui agitent la société.
Et donc, «le choc de ces univers moderne et traditionnelle», où se côtoient riches et pauvres, dominant et dominé, sera la toile de fond de l'action qui au-delà des intrigues est, de toute évidence, une fresque sociale du Maroc contemporain, une peinture qui bouge en même temps que bouge Casablanca.
C'est ainsi que Rida Lamrini finira par dire le fond de sa pensée en faisant parler «l'un» de ses personnages qui souhaite «vivre dans une société où personne n'est au-dessus des lois, la liberté garantie par le droit, la dignité protégée par des institutions réelles et les droits préservés par une justice sans discrimi110n». Ajoutant qu' «il» veut «vivre là où, il fait bon respirer la liberté et légalité». «Ç'aurait pu être chez nous. Si seulement nous nous décidions à réagir avant qu'il ne soit trop tard», conclura-t-il.
Mais, c'est en reprenant les propos d'Herbert Spencer «La statique sociale» que Rida Lamrini nous révélera avec sagesse sa vision philosophique par cette expression très significative :
«Nul ne peut-être tout à fait libre tend que tous ne le son pas; nul ne peut être à fait moral tant que tous ne le sont pas; et nul ne peut être tout à fait heureux tant que tous ne le sont pas».
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