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Jeudi 12 Juin 2025
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FIFM : compétition officielle des courts-métrages

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«As Mulheres Choradeiras» de Jorane
de Castro

Le court métrage «As Mulheres Choradeiras» (les pleureuses) de la Brésilienne Jorane Castro a été projeté, dimanche à la salle le Colisée, dans le cadre de la compétition officielle du premier Festival international du film de Marrakech (FIFM).
Réalisée en 2000, cette fiction de 15 mn (en 35 mm) est basée sur un conte éponyme de l'écrivain Fabio Castro, qui se déroule à Belem (capitale de l'Etat du para au Brésil). Le film met en scène trois femmes âgées - Isla (Mendera Mariani), Greta (Nilza maria) et Margot (Tacimat Cantuaria) - des pleureuses professionnelles et très aimées par les habitants de leurs quartiers.
Mais, un jour, un cadavre disparaît et les pleureuses seront vite soupçonnées. La nouvelle ne tarde pas à se répandre dans la ville et les aimables pleureuses se retrouveront sans emploi. Le commissaire Ben Zabella va tenter d'élucider l'intrigué. Faute de preuves, le commissaire va devoir classer l'affaire mais le public ne tarderas cependant pas à découvrir la vérité. Ce court métrage est une bonne illustration du dicton «Les apparences sont trompeuses». Jorane Castro, présente lors de la projection de son film, a fait un parcours en photographie, vidéo et cinéma avant de partir en France en 1992, où elle a fait des études de cinéma à l'université de Paris VIII.

«Jean-Fares» de Lyes Salem

Le court métrage «Jean-Fares» de Lyes Salem a été projeté, dimanche à la salle le Colisée, dans le cadre de la compétition officielle du premier Festival international du film de Marrakech (FIFM).
Ce court métrage de 10 minutes en 35mm est une fiction, mettant en scène Driss Ben-Yali dont la femme, Juliette, vient d'accoucher d'un garçon. Euphorique, il sort dans la rue en dansant et en chantant et il décide donc d'annoncer la nouvelle à ses proches.
Il téléphone chez lui, à Alger, et chez ses beaux parents à Versailles. Mais le dialogue tourne autour du choix du prénom du nouveau-née, qui s'avère être un véritable dilemme.
Le personnage central du film, Driss Ben-Yali, est interprété par le réalisateur lui-même, Lyes Salem.
Pour ce film, il a déjà reçu deux prix cette année : le palmarès du réalisateur de court métrage le plus romantique de l'année du festival de Cabourg et le prix du public du festival du court-métrage de Grenoble.
Lyes Salem, d'origine algérienne, a fait ses études au conservatoire 110nal supérieur d'art dramatique de Paris. Il est surtout connu pour ses participations au cinéma, notamment dans «Américain cuisine» de Jean-Yves Pitoun et dans «Rendez-vous in Samarkand» de Tim Bradwel.
Il est également connu pour ses participations à des œuvres théâtrales telle que «L'école de la chaire» de Benoit Jacquot. «Jean-Fares» est son premier court métrage aussi bien en tant que réalisateur, qu'en tant qu'acteur.

«Ce qui compte pour Mathilde» de Stéphanie Murat

Le court métrage «ce qui compte pour Mathilde» de Stéphanie Murat a été projeté, dimanche à la salle le Colisée, dans le cadre de la compétition officielle du premier festival international du film de Marrakech (FIFM).
Ce court métrage français de 9 minutes (en 35mm), réalisé en 2001, raconte l'histoire de Mathilde, une jeune femme lunatique qui rêve de liberté et aime chanter et danser. Mais, elle sera vite confrontée aux codes et règles de la société qu'elle déteste tant. C'est le premier court métrage réalisé par Stéphanie Murat. Elle est surtout connue en tant que comédienne.
Le rôle de Mathilde est interprété par Sylvie Testud, une comédienne révélée dans «Karnaval» de Thomas Vincent. Elle a été primée pour ses rôles dans «Karnaval» en 2000 et dans blessures assassinés de Jean-Pierre Denis.

«Art of love» de Saïd Naciri

Le court métrage «Art of love» de Saïd Naciri a été projeté, dimanche à la salle le Colisée, dans le cadre de la compétition officielle du premier Festival international du film de Marrakech (FIFM).
Ce court-métrage de 11 minutes (en 35mm) est le fruit d'une coopération maroco-américaine. C'est l'histoire tragique d'un petit garçon, Spencer, doué pour le dessin. Il a une petite copine de jeux qui s'appelle Véronica. Mais avec le temps, cette camaraderie enfantine se transforme en un amour passionné mais unilatéral.
Spencer n'a jamais osé avouer ses sentiments, mais grâce à ses dessins, il réussit de manière qui relève du fantastique d'orienter leur destinée. Avec le temps, il finit par devenir un grand peintre et elle une grande ballerine. Mais, malgré leurs succès, ils ressentent un vide affectif dans leur vie. Et leur amitié va basculer lorsque Véronique va lui annoncer ses fiançailles.
Pour son court métrage, Saïd Naciri a fait appel à Franky Logalbo, Deanna Dozier et Mike Baldrige. Il convient de noter qu'il s'est chargé lui même de la décoration.
Diplômé de l'école de cinéma de Los Angeles, Saïd Naciri a réalisé plusieurs courts métrages parmi lesquels «Dollaround» en 1998, «Morning suicide» en 1999, «Scared on a tennis court» en 2000 et «Art of love» en 2001.

«Le cimetière de miséricorde» de Ali Tahiri

u Le court-métrage le cimetière de miséricorde, de Ali Tahiri, a été projeté, samedi dans la salle le Colisée, dans le cadre de la compétition officielle des courts-métrages du premier Festival international du film de Marrakech (FIFM).
Ce court-mérage marocain de 6'30 (en 35mn), traite de l'histoire d'un porteur d'eau qui vend ses services aux habitants du quartier Derb Fokara, à Casablanca, et qui se rend compte que son unique source de vie est menacée.
Au-delà de la disparition de ce métier pour cause de desserte des foyers en eau potable, le film met l'accent sur la mauvaise utilisation de l'eau et son gaspillage.
Ce film, réalisé dans le cadre de la première édition du prix Mohamed Reggab du scénario, avait été sélectionné en compétition officielle pour les courts métrages du 6ème festival 110nal du film à Marrakech.
Le porteur d'eau est interprété par l'acteur Mustapha Salamat qui joue aux côtés d'Omar Sayed, Fatima El Achkar, Mohamed Yazidi et Latifa Medich.
Formé au théâtre, Ali Tahiri a été acteur avant de s'adonner à la réalisation comme assistant, notamment du réalisateur Nadir Moknech dans le Harem de madame Osmane. Le cimetière de miséricorde est son premier court-métrage.
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