Surnommé «le Beatle timide», l'homme tranquille du groupe le plus célèbre de l'histoire de la pop-music s'est éteint jeudi des suites d'un cancer du cerveau, a confirmé son compère au sein des Beatles, et ami d'enfance, Paul McCartney.
George Harrison est décédé au domicile d'un ami à Los Angeles après avoir lutté plusieurs années contre la maladie. Sa seconde épouse Olivia, 51 ans, et son fils Dhani, 24 ans, étaient à ses côtés.
«C'était vraiment mon petit frère», a commenté Paul McCartney à la presse devant son domicile du nord de Londres.
«Il a mené une longue bataille contre son cancer et je l'ai vu la semaine dernière et il était encore plein d'humour, comme toujours», a ajouté Sir Paul, visiblement très affecté.
«J'ai perdu l'un de mes meilleurs amis», a regretté le batteur des Beatles Ringo Starr depuis Vancouver (Canada).
Sentiment partagé par George Martin, le premier producteur des Beatles, pour qui l'auteur de «Here Comes the Sun», de «While My Guitar Gently Weeps» et de «Something», féru de spiritualité, a «désormais atteint une dimension supérieure».
A Liverpool (nord-ouest), la ville d'origine de la bande des quatre, la mairie qui avait mis le drapeau de l'Union Jack en berne, prévoyait une cérémonie «en hommage à la vie exceptionnelle d'un surdoué».
«George Harrison. Homme de paix. repose en paix», pouvait-on lire à l'entrée du Cavern Club, berceau du groupe où les quatre «prolos» de Liverpool se sont fait les dents.
Elaine Benwell, 48, une Américaine de Los Angeles pleure en signant le registre de condoléances. Un concert des Beatles en 1964 «a changé sa vie», dit-elle.Témoin de l'immortalité du succès des Beatles, de jeunes gens venaient noircir un peu plus de graffitis les murs des studio EMI d'Abbey Road, au nord de Londres. C'est là que John, Paul, George et Ringo ont enregistré presque tous leurs albums entre 1962 et 1970.
En revanche, rien à Carnaby Street, rue symbolique du «London des sixties» où les enseignes des grandes marques mondiales ont depuis longtemps supplanté les petites boutiques de créateurs des années 60.
Roy Davidson, un écolier de 16 ans, a pour sa part déposé des fleurs devant les grilles du manoir de 120 pièces de George Harrison à Friar Park à Henley-on-Thames (ouest de Londres).
«J'ai grandi avec ses chansons. Chaque fois qu'on partait en vacances, les Beatles nous accompagnaient, Sergeant Pepper et les autres», a expliqué Roy.
Même la reine Elizabeth II s'est dite «attristée», tandis que l'orchestre de la Garde à Buckingham palace a joué un pot-pourri des meilleurs titres des Beatles.
«Leur musique, la personnalité des membres du groupe faisaient partie de notre vie», a affirmé à Dublin M. Blair, 48 ans qui a lui-même chanté dans un groupe de rock pendant son adolescence.
Ancien gros fumeur, George Harrison luttait depuis des années contre le cancer.
Il avait été opéré une première fois en 1997 d'une tumeur cancéreuse à la gorge, avant de subir une nouvelle intervention en mars dernier aux Etats-Unis pour une tumeur aux poumons.
Le guitariste avait subi au début du mois une opération chirurgicale pour un cancer du cerveau au Staten Island University Hospital à New York.
Le plus jeune des Beatles est le deuxième membre du groupe mythique à disparaître, après l'assassinat de John Lennon, abattu par un déséquilibré à New York en 1980.
A l'opposé de la mort violente du flamboyant John Lennon, George Harrison est parti discrètement, un peu à l'image de toute sa vie et de toute sa carrière, écrasée médiatiquement par l'ombre géante de John et Paul.
Mais cet homme refléchi, plus porté sur la vie intérieure d'où son attirance pour les philosophies orientales que sur les activités mondaines, laisse une contribution majeure à la musique populaire, a souligné Bob Geldof, l'ancien chanteur des Boomtown Rats.
George Harrison avait déjà frôlé la mort en décembre 1999 quand un forcené l'avait poignardé à dix reprises à la poitrine après avoir pénétré en pleine nuit dans son manoir de l'Oxfordshire.
L'ancien Beatle n'avait eu la vie sauve que grâce à la présence d'esprit de sa femme, Olivia qui avait assommé l'agresseur à coups de lampe.
George Harrison est décédé au domicile d'un ami à Los Angeles après avoir lutté plusieurs années contre la maladie. Sa seconde épouse Olivia, 51 ans, et son fils Dhani, 24 ans, étaient à ses côtés.
«C'était vraiment mon petit frère», a commenté Paul McCartney à la presse devant son domicile du nord de Londres.
«Il a mené une longue bataille contre son cancer et je l'ai vu la semaine dernière et il était encore plein d'humour, comme toujours», a ajouté Sir Paul, visiblement très affecté.
«J'ai perdu l'un de mes meilleurs amis», a regretté le batteur des Beatles Ringo Starr depuis Vancouver (Canada).
Sentiment partagé par George Martin, le premier producteur des Beatles, pour qui l'auteur de «Here Comes the Sun», de «While My Guitar Gently Weeps» et de «Something», féru de spiritualité, a «désormais atteint une dimension supérieure».
A Liverpool (nord-ouest), la ville d'origine de la bande des quatre, la mairie qui avait mis le drapeau de l'Union Jack en berne, prévoyait une cérémonie «en hommage à la vie exceptionnelle d'un surdoué».
«George Harrison. Homme de paix. repose en paix», pouvait-on lire à l'entrée du Cavern Club, berceau du groupe où les quatre «prolos» de Liverpool se sont fait les dents.
Elaine Benwell, 48, une Américaine de Los Angeles pleure en signant le registre de condoléances. Un concert des Beatles en 1964 «a changé sa vie», dit-elle.Témoin de l'immortalité du succès des Beatles, de jeunes gens venaient noircir un peu plus de graffitis les murs des studio EMI d'Abbey Road, au nord de Londres. C'est là que John, Paul, George et Ringo ont enregistré presque tous leurs albums entre 1962 et 1970.
En revanche, rien à Carnaby Street, rue symbolique du «London des sixties» où les enseignes des grandes marques mondiales ont depuis longtemps supplanté les petites boutiques de créateurs des années 60.
Roy Davidson, un écolier de 16 ans, a pour sa part déposé des fleurs devant les grilles du manoir de 120 pièces de George Harrison à Friar Park à Henley-on-Thames (ouest de Londres).
«J'ai grandi avec ses chansons. Chaque fois qu'on partait en vacances, les Beatles nous accompagnaient, Sergeant Pepper et les autres», a expliqué Roy.
Même la reine Elizabeth II s'est dite «attristée», tandis que l'orchestre de la Garde à Buckingham palace a joué un pot-pourri des meilleurs titres des Beatles.
«Leur musique, la personnalité des membres du groupe faisaient partie de notre vie», a affirmé à Dublin M. Blair, 48 ans qui a lui-même chanté dans un groupe de rock pendant son adolescence.
Ancien gros fumeur, George Harrison luttait depuis des années contre le cancer.
Il avait été opéré une première fois en 1997 d'une tumeur cancéreuse à la gorge, avant de subir une nouvelle intervention en mars dernier aux Etats-Unis pour une tumeur aux poumons.
Le guitariste avait subi au début du mois une opération chirurgicale pour un cancer du cerveau au Staten Island University Hospital à New York.
Le plus jeune des Beatles est le deuxième membre du groupe mythique à disparaître, après l'assassinat de John Lennon, abattu par un déséquilibré à New York en 1980.
A l'opposé de la mort violente du flamboyant John Lennon, George Harrison est parti discrètement, un peu à l'image de toute sa vie et de toute sa carrière, écrasée médiatiquement par l'ombre géante de John et Paul.
Mais cet homme refléchi, plus porté sur la vie intérieure d'où son attirance pour les philosophies orientales que sur les activités mondaines, laisse une contribution majeure à la musique populaire, a souligné Bob Geldof, l'ancien chanteur des Boomtown Rats.
George Harrison avait déjà frôlé la mort en décembre 1999 quand un forcené l'avait poignardé à dix reprises à la poitrine après avoir pénétré en pleine nuit dans son manoir de l'Oxfordshire.
L'ancien Beatle n'avait eu la vie sauve que grâce à la présence d'esprit de sa femme, Olivia qui avait assommé l'agresseur à coups de lampe.
