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Grands noms et grandes figures font le déplacement

Le temps d'un festival, Marrakech a pris les aires d'une grande capitale du septième art. Youssef Chahine, géant du cinéma égyptien, Claude Lelouch, réalisateur inspiré «d'il y a des jours et des lunes» et Omar Charif, acteur de facture mondiale dont le n

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Si l'ouverture du Festival international du film de Marrakech a été marquée par les hommages particuliers, rendus à Claude Lelouch, Omar Charif et au cinéaste égyptien Youssef Chahine, qui tous trois sont venus saluer le public sur l'immense scène d'un Palais des congrès archi-comble, ses travaux devaient se poursuivre au rythme des projections, conférences et autres activités et rencontres entre les professionnels de la scène, venus d'horizons divers, en hommage à l'art, à la culture et au génie créateurs.
Le Festival de Marrakech aura donc mérité sa qualité d'événement «symbole de paix, de brassage culturel et de tolérance». Sa tenue dans un climat international tendu n'a fait que relever, comme un défi, cette dimension symbolique. Parmi les autres personnalités présentes dans la cité impériale on citeraCharlotte Rampling (présidente du jury des long métrages), Victoria Abril, Anouk Aimée, Patrick Bruel, Emma de Caunes, Jamel Debbouze, Arielle Dombasle, accompagnée de son mari, Bernard-Henri Lévy, philosophe et écrivain, ainsi que Jeremy Irons, cette grande figure du cinéma anglo-saxon.
Côté producteurs et réalisateurs, outre Claude Lelouch, sont présents Claude Miller, Francis Véber, Benoît Jacquot, Yamina Benguigui,dont In-Challah a produit une émotion considérable, Sembene Ousmane (Sénégal), et Ferid Boughedir (Tunisie).
Tous évoluent entre les salles de projection, les lieux des conférences et autres ateliers où le mot d'ordre serait «l'échange fructueux dans la convivialité et la tolérance». En abordant des thèmes variés, liés à la production cinématographique, artistiques et culturelle, de manière générales, les débats n'ont pas manqué d'évoquer une réalité bien marocaine qui fait que le pays est appelé le «plus grand studio naturel du monde». N'a-t-il pas servi de cadre à de grandes créations comme «Lawrence d'Arabie» de David Lean, «L'homme qui voulut être roi» de John Huston, «Un thé au Sahara» de Bernardo Bertolucci, «Othello» d'Orson Welles, «La dernière tentation du Christ» et Kundun» de Martin Scorsese et bien d'autres ?. De l'avis d'experts avertis, le Maroc mériterait bien un rôle de «tête de pont du cinéma Nord-Sud».
Les artistes et hommes de lettres étaient présents : entre Maurice Druon, ami du Maroc et Jean-Paul Enthoven ou Jean Daniel et Frédéric Mitterrand, on peut citer Alain Roca, Elisabeth Zylberstein, Eric de Licoy; David Kessler, Touria Jabrane, Vincent Pérez, plus familier que jamais.Et puis le fidèle du Maroc, Edouard Beer, Thierry de Beaucé, Emma de Caunes, Gad El Maleh dont le passage à Casablanca a « fait un tabac».
Pour sa première édition, le Festival international du film de Marrakech a tenus toutes ces promesses. En premier lieu, celle de favoriser le dialogue entre personnalités de cultures et de confessions différentes. Le tout sous l'œil scrutateur et vigilant des caméras de télévisions qui se sont déplacés pour l'événement. La presse représentant les grands médias écrits et audiovisuels, du Maroc et d'ailleurs, est très présente à la manifestation. Ainsi, La première chaîne de télévision française, TF1, devait consacrer, le jour de l'ouverture du festival, en reportage en prime time. Sous le tire évocateur «Lumières et feux sur Marrakech», le reportage figurait en bonne place dans le J.T de 20 heures de la chaîne privée.
La télévision francophone TV5 est, par ailleurs, présente à tous les rendez-vous qui ponctuent cette manifestation. Elle sera donc présente aujourd'hui, avec tous les autres, à la cérémonie de clôture et qui sera marquée par la projection du film de Benoît Jacquot, «la Tosca».
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