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Graphisme othmanien et lectures coraniques récurrentes

A partir du Hadith : “Hal Tastatti'u Rabbuka”. (Rapporté par Tirmidhi)
Le graphisme othmanien est immuable et comporte des consonnes et seulement des consonnes. Quant aux voyelles, et aux points, c'est là un vocalisme et des signes diacritiques qui ont

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On peut en effet se demander comment un signe peut s'ajouter à un phonème. Dieu le Très Haut dit dans le chapitre Al A'raf : “C'est Lui qui libère les vents (Nachran) en signes prometteurs de Sa grâce”. Nous lisons ici au Maroc (Nuchuran) en vocalisant les deux premiers graphèmes avec une voyelle brève (u). Puis viennent nos frères d'Orient qui prennent le même phonème et transforment les graphèmes (n) et (ch ) en (b) et (ch) et lisent le même verset ainsi: “C'est Lui qui libère les vents (buchran) en signes prometteurs de Sa grâce”.
Quant à nos amis syriens qui possèdent, pour leur part, leur lecture coranique, celle de Abdallah Ibn'Amir Ashami Addimashqui, ils mettent une voyelle longue (a) sur le(n) et un “soukoun” (lettre sourde). Il en est de même de nos frères Iraquiens qui eux suivent la lecture de la ville de Koufa.
Pourquoi une telle diversité de lecture ? Elle provient du fait que les versets coraniques ont plusieurs significations : ils sont toujours polysémiques. L'unité de sens, aussi réduite qu'elle puisse paraître, comporte dans le Coran divers sens. Dans notre verset, par le lexème (n, ch, r),Dieu veut nous signifier tour à tour que les vents proviennent de toutes les directions et on obtient la variante (Nachran), que ces vents ont un effet bienfaisant pour la variante (bachran) et enfin que ces vents fertilisent la terre stérile pour la variante (buchuran).
En optant pour l'une des variantes, le lecteur opère son choix conformément à ce qu'il estime le rapprocher le plus de son Seigneur. Le Prophète (P.S) reçoit la révélation de Dieu par le biais de l'ange Gabriel qui, lui, en fait lecture dans toutes les variantes possibles. Puis les lecteurs choisissent parmi les variantes que le Prophète (P.S) a rendues, celle qu'ils jugent les rapprocher le plus du Très Haut.
Mais la lecture n'en peut être authentique que si elle est conforme au graphisme othmanien et que le Prophète (P.S) l'eût effectivement effectuée, et l'ait authentifié comme étant prescrit par Dieu et non comme une interprétation du texte coranique.
Les lecteurs spécialisés du Coran quant à eux, en optant pour l'une des variantes, prennent en considération les destinataires du message. En effet, les gens diffèrent et leurs capacités mentales varient selon leur science. Il en est dont la compréhension se fait en profondeur. Il en est qui en sont dépourvus. Il en est dont le savoir demeure superficiel. Ces lecteurs choisissent donc une variante selon certaines circonstances données.
Lorque nous lisons par exemple le verset du chapitre “Hud” où Dieu dit : “O Noé, il (ton fils) n'est pas des tiens. C'est là une action d'impie”, celui qui écoute le Coran pourrait croire que l'action impie renvoie à celle commise par Noé (P.S), chacun bien sûr selon ses capacités intellectuelles ! Mais cette manière de rendre le texte fait partie des desseins de Dieu. Dieu le Très Haut, n'a pas énoncé uniquement ce verset, mais il a également énoncé un autre motif qui lui, écarte tout quiproquo de ce Coran et qui montre bien que dans le verset en question l'action est bien celle du fils de Noé, le mécréant qui a refusé de suivre les exhortations de son père (P.S), lorsque celui-ci, rapporte le Coran, lui dit : “Mon cher enfant, viens nous rejoindre sur le navire ! Ne reste pas avec les impies !” et que ce dernier refuse en répondant : “Je vais me réfugier sur une montagne. J'y serai à l'abri des eaux”. Ce à quoi répond le messager Noé (P.S):
“Mais qui en ce jour se préserverait des rigueurs de Dieu, sinon par un effet de Sa grâce ? Les flots s'interposèrent entre eux. Le fils de Noé fut englouti. Un appel se fit entendre enfin : “Terre, absorbe tes eaux! Ciel, cesse de verser tes cataractes ! “Les eaux baissèrent. L'ordre de Dieu était accompli. L'arche atterrit sur le Mont Joudi. Il fut proclamé : “Malheur aux pervers !”.
Par conséquent les lectures rendues par le Prophète (P.S.) sont conformes au graphisme othmanien, elles lui sont parvenues de Dieu et l'envoyé de Dieu n'a point interprété le texte. Les variantes donc se multiplient selon les divers desseins de Dieu que ne peut contenir un verset isolé et qui se retrouvent dans tout le texte coranique.
Nous avons souvent tendance à oublier que le lecteur du Coran devrait donc, en optant pour une variante, veut faire en sorte de se conformer aux injonctions de Dieu. Ainsi tout lecteur, en voulant choisir la lecture qui lui convient et qu'il estime l'approcher de Dieu s'applique à respecter l'ordre où Dieu dit : “Lorsque le Coran est récité, écoutez-le, suivez-le attentivement, avec respect, afin de mériter la grâce de Dieu”.
La récitation du Coran possède ses règles et le fait de l'écouter obéit à des normes précises. Le suivre attentivement ne peut se faire que suivant justement ces principes établis. C'est seulement ainsi que le Coran pénètre le coeur du lecteur et qu'il l'éclaire sur le sens et les significations de ses mots.
Concernant le verset point de départ de cette conférence, que dit le Très Haut ? Pourquoi a-t-il opté pour deux formes? [Hal yastati'u] et [Hal tastati'u].
Que dit en effet Dieu avant ? Il dit ceci : “Par révélation expresse de Moi, j'ai enjoint aux Apôtres : “Croyez en Moi et en Mon Prophète !” Ils crièrent aussitôt: “Nous croyons, en vérité ! Sois témoin que nous sommes soumis à Dieu !” Il vint un jour où les Apôtres dirent à Jésus : “O Jésus, fils de Marie...” et c'est là qu'interviennent les variantes dont l'Imam Kissa'i préconise la lecture [tastati'u]: “Est-ce que tu peux faire en sorte que ton Maître descende du ciel, à notre intention une table chargée de mets ? Eh quoi ! fit Jésus, ne seriez-vous pas croyants ? Ne craignez-vous pas Dieu ? “Oui, nous voulons en manger : nous en aurons ainsi le coeur net..”
A cette lecture, qu'est-ce que j'ai compris quand j'ai sondé mon âme ? : Dieu le Très Haut a enjoint aux Apôtres de croire en Lui. Ceux-ci crurent en Dieu, mais leur témoignage ne leur suffisait pas et ont donc voulu qu'il soit attesté par Jésus (P.S) qui s'est rendu à leur requête. Ils ont même confirmé avec insistance leur soumission à Dieu. Ce n'est pas là d'ailleurs le seul événement ni la seule histoire que les Apôtres eurent avec Jésus (P.S). Une fois même il a douté d'eux et de leur foi, sans qu'ils eurent à insister avec force qu'ils croient en Dieu. Ainsi, Dieu le Très Haut dit dans le chapitre “La Famille de ‘Imran” :
“Jésus eut le pressentiment qu'ils ne croyaient pas. Alors il s'écria: “Quels sont mes auxiliaires dans la voie de Dieu ?”. Les Apôtres lui répondirent : “Nous sommes les auxiliaires de Dieu. Nous avons foi en Dieu et sois témoin qu'à Lui nous nous soumettons”.
Donc, nul ne peut douter de leur foi en Dieu et c'est pourquoi dans le verset objet de notre conférence la variante de lecture de Nissa'i comporte de la part des Apôtres une confirmation certaine de leur foi plus qu'il n'en est pour la variante “Ton maître peut-il...” [yastati'u] qui elle, recèle un doute et peut donc connoter que les Apôtres ne sont pas tellement convaincus de la toute puissance divine. Si jamais nous posions la question aux éminents théologiens marocains concernant notre verset qu'ils récitent avec la variante (yastati'u) parce qu'ils suivent en cela la lecture de Warch d'après Nafi', de savoir si les Apôtres doutent de la toute puissance divine, ils répondront que certes non et qu'il n'en est pas du tout question. Ils auront même tendance à développer dans le sens que la requête des Apôtres “Ton Maître peut-il descendre du ciel une table garnie ?”. Cela ressemble au fait de demande à Ton ami s'il peut venir te voir tel jour sachant pertinemment que rien n'empêche cette visite. Par ailleurs, les Apôtres sont convaincus que Dieu, qui peut tout, est dans la capacité de leur servir une table garnie, mais d'une manière conceptuelle et argumentative et non pas avec la certitude de celui qui perçoit de visu l'événement. La première conviction comporte toujours quelque ombre et quelque incertitude alors que la seconde est catégorique comme nous l'énonce le prophète (P.S) dans le hadith rapporté par Abdallah Ibn Mas'ud: “l'information ne peut être comme l'événement qu'on a vu de ses propres yeux”. Donc, disais-je, les Apôtres voulaient que leur certitude soit appuyée par un indice oculaire. D'ailleurs, leur situation n'est pas unique, elle a été vécue par bien d'autres qu'eux. Hier seulement, un conférencier nous a présenté le cas d'Abraham qui savait pertinemment que Dieu ressuscite les morts et ce, d'une manière cognitive appuyée par le seul argument, mais voulant néanmoins percevoir matériellement la résurrection, insiste :
“Lorsque Abraham demanda au Seigneur comment les morts ressuscitent à Son appel : “Aurais-tu des doutes à ce sujet ? dit le Seigneur - “Que non pas ! fit Abraham, mais je veux en avoir le coeur net”. C'est qu'en effet, l'homme aspire toujours à percevoir avec ses sens l'information qu'on lui apporte. Ainsi un ami par exemple m'informe d'un événement extraordinaire. Tout en sachant avec certitude qu'il ne ment point, il subsistera en moi un doute même minime qui ne peut s'estomper complètement que si j'assiste à cet événement et le vois de mes propres yeux. C'est ce qui est arrivé au Prophète Abraham (P.S.) qui, à la certitude spirituelle, voulait adjoindre une autre, matérielle, perçue par les sens. Cela est aussi arrivé à d'autres prophètes et c'est là une situation dont traite aujourd'hui la pragmatique dans les actes de communication en tant qu'action. C'est là une question d'une grande importance qui a retenu l'attention du Coran et de la Sunna, que le Coran a présenté mieux que quiconque et que l'occident vient tout récemment d'étudier vu l'importance accordée à l'argumentation. Je ne peux là que partager l'opinion du linguiste Jacques Cequela, spécialiste en sciences de communication sur la base des actes de langage, qui dit à ce propos : “Le troisième millénaire sonne à la porte. Il sera ce que nous serons ... La société de consommation est morte, vive la société de communication. Je me bats pour que cette odyssée soit celle des communiquants et non celle des technocrates”.
La situation vécue par les Apôtres et par certains prophètes a été par ailleurs vécue par Zacharie. Bien que trop vieux et que sa femme fût stérile, Dieu lui fait l'annonce d'une naissance dans le chapitre coranique “La Famille de l'Imran” en ces termes :
“Or , pendant qu'il (Zacharie) priait debout dans le sanctuaire, des Anges du Seigneur l'interpellèrent : “Dieu t'annonce la naissance d'un fils, Jean, confirmant l'avènement du verbe de Dieu, un chef dans l'âme, un chaste, un prophète d'entre lejustes”.
Dieu donc promet de donner un fils à Zacharie et Dieu tiendra sans l'ombre d'un doute sa promesse et ce fils naîtra effectivement. Zacharie dira néanmoins : “Seigneur comment pourrais-je avoir un fils? Je me fais vieux et ma femme est stérile”! Mais Dieu le rassure : “Il en sera ainsi, car toujours s'accomplira Ma volonté”. L'ombre du doute subsistant toujours en lui, Zacharie veut alors transformer sa conviction discursive en une certitude matérielle illico, car pour avoir l'enfant, il fallait qu'il attende encore des mois et demande à Dieu : “Qu'un signe de Toi m'exprime Ta volonté”. En d'autres termes, à sa connaissance discursive fondée sur l'argument s'ajoute un aspect matériel. Ce à quoi Dieu lui répond :
“Voici quel sera ton signe : durant trois jours, tu ne pourras parler aux hommes que par gestes. Invoque fréquemment Ton Seigneur et glorifie Son nom matin et soir”.
Revenons maintenant à notre conférence, le graphisme coranique, à partir des variantes de lectures que nous avons présentées.
J'aborderai ce graphisme à partir de trois points :
- 1er point : du graphisme avec maintien de “l'alif” (a long) et du graphisme elliptique
- 2ème point : de la liaison et de la disjonction
- 3ème point : de l'emploi de la hamza soutenue et appuyée
Lorsque nous disons ici au Maroc qu'un mot est dans la maitenance du (a) long, cela veut dire qu'une voyelle longue sépare entre deux de ses termes. Ainsi, c'est le cas du mot (Kitab) qu'on trouve dans le Coran avec (alif) la voyelle (a), longue entre le (t) et le (b), mais que nous retrouvons aussi dans le Coran sans le (alif) auquel vient se substituer un tiret vertical que nous, les spécialistes, caractérisons par elliptique.
Pourquoi cette graphie ? Ces graphèmes constituent un instrument pour les exégètes des lectures afin d'approcher les desseins de Dieu contenus dans les paroles de Dieu signifiées par les signes transcrits. Il en est de même pour (la pause) que tout exégète doit connaître parfaitement. A cet égard, ici au Maroc, ne peut prétendre être lecteur du Coran ou jurisconsulte que celui qui possède parfaitement les subtilités de l'ellipse dans le Coran. Ce terme (Kitab) avec (a) long dans le Coran ne désigne point le livre, mais un temps terminé, c'est pourquoi on ajoute (a) long (alif) dans la transcription comme dans le verset : “A chaque événement est assigné un terme précis (Kitab) dans le temps”. Mais, dans le verset où il est dit : “Il appartient à Dieu d'abroger ou de maintenir ce qu'Il veut, n'a-t-il pas l'archétype éternel des livres (Kitab)”, le terme a subi une ellipse et désigne par conséquent l'écrit qui subsiste dans un support. Ceci constitue une question de la plus haute importance !
Dans le Coran, s'agissant des voix (Aswat), lorsque celles-ci sont douces et servent par exemple à chanter les louanges du Seigneur, le terme coranique maintient le (a) long comme lorsque Dieu dit :
“Ce jour là les humains suivront docilement l'appel qu'ils auront entendu. Leurs voix (Aswat) se feront plus basses en présence du Tout Puissant. On n'entendra qu'un léger chuchotement”. Mais le même terme subit une ellipse lorsque les voix sont désagréables comme dans les versets où Loqman exhorte son fils au bien: “O mon enfant, observe la prière, recommande ce qui est bien ! Déconseille ce qui est mal ! Endure patiemment ce qui peut t'atteindre ! Tout cela est le propre d'une âme résolue. N'affiche pas de traits arrogants envers tes semblables ! Ne marche pas insolemment sur terre ! Dieu n'aime pas l'insolent infatué de sa personne. Modère plutôt ton pas en marchant! Abaisse le ton de ta voix ! Quelle voix (Aswat) en vérité que celle des ânes”!
S'agissant d'une voix désagréable et provoquant l'horreur, le terme ne peut plus garder le (a) long et doit subir une ellipse de la transcription de la voyelle longue. Il en est de même pour le terme “di'f” (le double) employé au pluriel (ad'àf) lequel, une fois consécutif à une bonne action, entraîne le maintien du (a) long, sinon celui-ci subira une ellipse. Ainsi, lorsque Dieu dit: “Celui qui consent un prêt gracieux à Dieu, Dieu lui rendra au décuple (Ad'af)”, le signe vocalique est maintenu alors qu'il est éludé dans le verset: “Croyants, ne pratiquez pas l'usure, multipliant, (Ad'af) abusivement vos profits”. Dans ce verset, évoquant la question de l'usure, le terme (Ad'af) ne pouvait aucunement comporter un signe graphique, étant donné que le sujet - l'sure érode jusqu'à faire disparaître les biens des gens.
Le “alif” se maintient parfois d'une manière étrange dans le Coran comme un signe suggestif de Dieu le Juste et une invitation à la méditation. De nombreuses personnes voudraient bien savoir pourquoi un “alif” est ajouté dans le terme coranique du chapitre “les Fourmis” : (la'àdbahannahu) (que je l'égorge) en parlant de la Huppe. Il se trouve que ces lectures obéissent chez nous à des règles graphiques dont les bases, ont été établies par le savant mathématicien de Marrakech, Ibn al Banna dans son ouvrage “l'Unwan addalil”. Et tout le monde musulman lui en est redevable, que Dieu l'attribue et le récompense pour ce travail.
Que dit la règle concernant notre terme coranique “la'adbahannahu” ? Lorsqu'un verset contient deux verbes et que le deuxième comporte plus d'intensité, on adjoint un “alif” annonciateur de cet état de chose.
Voyons maintenant ce que dit Dieu, pour voir si justement le verbe “La'adbahanahu” (que je l'égorge) se trouve réellement en deuxième position et s'il comporte effectivement plus d'intensité que le premier verbe pour que la règle soit appliquée. Voici le verset du chapitre “les Fourmis” : “Passant en revue les oiseaux ...”.
Le prophète Salomon passait en revue les oiseaux. C'est là une fonction, voire la plus importante fonction qui incombe aux prophètes et aux messagers vis-à-vis de ceux dont ils ont la charge. Y a excellé le prophète Mohamed (PS) aussi bien en temps de paix qu'en période de guerre et même pour l'accomplissement de la prière. Préparant des armées pour la guerre, il disposait les troupes en lignes droites de sorte qu'aucun combattant ne sorte du rang, puis les passait en revue l'un après l'autre.
Nous autres administrés, profitons grandement de cette fonction que tant Salomon, Abraham, que Noé et David ont respectivement exercée. Nous disions donc que le rophète (P.S.) passait en revue son armée lorsque l'un de ses compagnons sortit du rang exprès, sachant pertinemment qu'il allait vite être remis à sa place. Ce que fit le Prophète (P.S.) en lui donnant un coup au ventre. Le compagnon s'est alors plaint au Prophète qu'il lui avait fait mal, mais celui-ci lui dit qu'il lui est permis de lui rendre la pareille. Le combattant n'accepta qu'à condition qu'il puisse le frapper au même endroit. Le Prophète ôta alors le vêtement qui cachait son ventre, mais au lieu d'y porter un coup, ce compagnon se jeta sur le ventre du sceau des envoyés et y porta ses lèvres pour l'embrasser en disant à l'envoyé de Dieu qu'il voulait que son dernier souvenir soit cet instant et qu'il était donc sorti exprès de son rang...
Le prophète (P.S.), lorsqu'il passait en revue les Musulmans pour la prière, tenait à connaître qui était présent et qui était absent pour demander après lui... A cette occasion, il avait (P.S) vécu un événement étrange, mais plein d'enseignement pour nous. Il avait remarqué qu'une personne accomplissait toujours la prière avec l'ensemble des Musulmans, mais disparaissait dès le salut final. Intrigué, le prophète se promit de tirer cette affaire au clair. Il décida alors un jour de se retourner avec la fin du salut de la prière, pour voir ce qu'il en était. Il vit alors que notre homme était déjà debout et s'apprêtait à sortir. Le prophète l'arrêta alors et lui demanda pourquoi il agissait ainsi. L'homme expliqua alors que lui et sa femme ne possédaient qu'un seul vêtement convenable pour la prière, qu'il accomplissait avec sa prière et revenait vite à la maison pour que sa femme puisse à son tour accomplir sa prière.
(à suivre)
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