L'annonce et la remise de cette récompense honorifique aux deux meilleurs athlètes masculin et féminin seront faites lors du gala annuel organisé par la Fondation internationale d'athlétisme, en collaboration avec la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF).
SAS le Prince héréditaire Albert de Monaco, président d'honneur de la Fondation, communiquera le nom de l'athlète féminine alors qu'au président de la Fondation et de l'IAAF, Lamine Diack échoit l'honneur d'annoncer l'athlète homme de l'année.
Sont en lice pour cette consécration vingt candidats des deux sexes, choisis par un panel des journalistes et des experts dont le champion du monde et olympique, l'homme volant en retraite, l'Ukrainien Sergei Bubka, le secrétaire général de l'IAAF le Hongrois Istvan Gyula, le directeur de la communication au Comité international olympique (CIO), l'Ethiopien Fikrou Kidane, et l'athlète australienne Cathy Freeman (400m).
Les lauréats seront choisis par les vingt sept membres du conseil de l'IAAF, dont Mme Nawal El Moutawakel, dans sa réunion samedi et les résultats seront proclamés lors de l'annonce officielle le lendemain soir dans une grandiose cérémonie dans la salle des étoiles du 114ing club d'été de Monté Carlo en présence de quelque 700 invités.
El Guerrouj part dans cette course comme le favori des nominés qui, par ses nombreuses victoires, a mis de son côté toutes les chances de remporter ce sacre honorifique et d'être couronné. Un sacre qui était à la portée de sa majestueuse foulée par deux fois.
Déjà en 1998, lorsqu'il avait fait tomber le record du 1500 m à 3 minutes 26 secondes au meeting de Rome, avec une victoire en poche au grand prix de l'IAAF et de la golden league dans sa première édition, ex-aequo avec l'Américaine Marion Jones et l'Ethiopien Haile Gebresselassié.
C'est ce dernier qui avait glané le titre de meilleur athlète avec deux points d'avance sur Hicham.
L'année suivante, Hicham avait caressé le même espoir de voir son nom inscrit au palmarès, surtout qu'il avait aligné les records sur le mile à Rome et le 2000 m à Berlin et réalisé la deuxième meilleure performance mondiale de tous les temps au 3000 m à Bruxelles, d'autant qu'il avait aussi remporté le titre mondial sur sa distance de prédilection, le 1.500 m à Séville.
Mais qu'elle ne fut sa surprise en voyant filer ce titre tant convoité et qui a été décerné à l'Américain Michael Johnson, suivi en seconde position de son compatriote Maurice Green, Hicham se contentant du troisième rang.
Lésé pour la deuxième année consécutive, El Guerrouj déclara que peut être il lui fallait battre trois ou quatre records pour s'adjuger ce trophée.
Et en dépit de son premier titre mondial en plein air en 1997 à Athènes, son deuxième sacre en salle à Paris et ses deux records mondiaux indoor sur le 1.500 m et le mile, ainsi que sa victoire au golden four, Hicham n'embrassa que la cinquième position, derrière le Danois Wilson Kipketer, l'Ethiopien Gebresselasié, l'Ukrainien Bubka et le Kenyan Daniel Koman.
Hicham marquera également l'année 2001 en conquérant les titres mondiaux du 3.000 m en salle à Lisbonne et du 1.500 en plein air à Edmonton, ainsi que la golden league en partage avec cinq autres athlètes, mais surtout en caracolant en tête du classement mondial de l'IAAF depuis le 28 août dernier jusqu'à la fin de la saison, classement sur la base duquel sera déterminé en principe le meilleur athlète de l'année.
Il a également signé, le 24 août à Bruxelles, le deuxième meilleur chrono de tous les temps au 1.500 m en 3 min 26 sec 12/100 et est descendu à cinq reprises sous la barre des 3 min 30 sec.
Sur l'ensemble de la saison, Hicham a remporté haut la main douze courses dont huit au 1.500 m, trois au mile et une au 2.000 m, et pris la 3ème place au classement général du grand prix IAAF avec deux points de retard sur le Suisse André Bucher (102 pts) et un point sur l'Américain Allen Johnson.
Mais plus que tout cela, Hicham est le seul athlète encore en activité qui détient cinq records mondiaux dont trois en plein air (1500 m, mile et 2000 m) et deux indoor (1500 et mile).
Son compatriote Brahim Boulami, également nominé pour le titre de meilleur athlète a, quant à lui, réussi un exploit inédit en mettant fin à la domi110n kenyane sur le 3.000 m steeple mais aussi en effaçant des tablettes du record mondial de cette distance les Kenyans, record que les athlètes des hauts plateaux n'avaient plus cédé depuis le 13 mai 1978.
Brahim s'y est installé le 24 août dernier à Bruxelles avec un nouveau chrono de 7 mn 55'28.
Une semaine auparavant, Boulami avait déjà fait secoué le chrono en flirtant avec le record, réussissant la meilleure performance de l'année (7 min 58'50) et a également gagné la finale du 3.000 m steeple du grand prix à Melbourne et aux goodwill games de Brisbane. Seul le titre mondial fait encore défaut au tableau de chasse de Boulami qui s'était contenté du 10ème rang à Edmonton. Il fait partie du quatuor qui a fait tomber les records mondiaux en 2000, aux côtés du Tchèque Roman Sebrle (décathlon), la Cubaine Osleidys Menendez (javelot) et l'Américaine Stacy Dragila (perche).
Parmi les candidats de taille au titre de meilleur athlète, figure également le Suisse André Bucher (800 m), champion du monde à Edmonton et vainqueur du grand prix et qui a eu sa part du pactole de la golden league.
L'Américain Maurice Green est le troisième prétendant. Il n'a pas réalisé de grands exploits cette année même s'il a égalé son propre record du monde du 60 mètres en salle (6'39) et remporté son troisième titre mondial dans le 100 m, distance sur laquelle il a enregistré la troisième meilleure performance de tous les temps (9'82).
L'Allemand Lars Riedel (lancer du disque), l'un des dinosaures de l'athlétisme considéré comme le discobole plus complet de sa génération, est devenu à Edmonton, où il avait remporté son cinquième titre, le deuxième athlète en activité le plus couronné, derrière Bubka. Ses chances pour la course à ce titre honorifique de Monté Carlo restent intactes.
Chez les dames, la concurrence sera rude entre plusieurs athlètes dont l'Américaine Stacy Dragila (perche) qui a amélioré cette année par deux fois le record du monde et remporté le titre mondial à Edmonton et la golden league.
Elle est menacée par sa compatriote Marion Jones, triple vainqueur de ce titre (1997, 1998 et 2000) et détentrice du titre mondial des 200 m et de la golden league. L'Ukrainienne Zhanna Pintusevich (100 m), qui a battu à deux reprises Jones à Edmonton et dépossédé l'Américaine du titre mondial du 100 m, sera également une autre favorite avec la Britannique Paula Radcliffe, championne du monde de cross country et semi-marathon et la russe Olga Yegorova , championne du monde du 5.000 m.
Comme lors de l'année précédente, les athlètes marocaines seront absentes de la liste des nominées alors qu'en 1998 y figuraient deux athlètes: Nezha Bidouane et Zahra Ouaziz.
SAS le Prince héréditaire Albert de Monaco, président d'honneur de la Fondation, communiquera le nom de l'athlète féminine alors qu'au président de la Fondation et de l'IAAF, Lamine Diack échoit l'honneur d'annoncer l'athlète homme de l'année.
Sont en lice pour cette consécration vingt candidats des deux sexes, choisis par un panel des journalistes et des experts dont le champion du monde et olympique, l'homme volant en retraite, l'Ukrainien Sergei Bubka, le secrétaire général de l'IAAF le Hongrois Istvan Gyula, le directeur de la communication au Comité international olympique (CIO), l'Ethiopien Fikrou Kidane, et l'athlète australienne Cathy Freeman (400m).
Les lauréats seront choisis par les vingt sept membres du conseil de l'IAAF, dont Mme Nawal El Moutawakel, dans sa réunion samedi et les résultats seront proclamés lors de l'annonce officielle le lendemain soir dans une grandiose cérémonie dans la salle des étoiles du 114ing club d'été de Monté Carlo en présence de quelque 700 invités.
El Guerrouj part dans cette course comme le favori des nominés qui, par ses nombreuses victoires, a mis de son côté toutes les chances de remporter ce sacre honorifique et d'être couronné. Un sacre qui était à la portée de sa majestueuse foulée par deux fois.
Déjà en 1998, lorsqu'il avait fait tomber le record du 1500 m à 3 minutes 26 secondes au meeting de Rome, avec une victoire en poche au grand prix de l'IAAF et de la golden league dans sa première édition, ex-aequo avec l'Américaine Marion Jones et l'Ethiopien Haile Gebresselassié.
C'est ce dernier qui avait glané le titre de meilleur athlète avec deux points d'avance sur Hicham.
L'année suivante, Hicham avait caressé le même espoir de voir son nom inscrit au palmarès, surtout qu'il avait aligné les records sur le mile à Rome et le 2000 m à Berlin et réalisé la deuxième meilleure performance mondiale de tous les temps au 3000 m à Bruxelles, d'autant qu'il avait aussi remporté le titre mondial sur sa distance de prédilection, le 1.500 m à Séville.
Mais qu'elle ne fut sa surprise en voyant filer ce titre tant convoité et qui a été décerné à l'Américain Michael Johnson, suivi en seconde position de son compatriote Maurice Green, Hicham se contentant du troisième rang.
Lésé pour la deuxième année consécutive, El Guerrouj déclara que peut être il lui fallait battre trois ou quatre records pour s'adjuger ce trophée.
Et en dépit de son premier titre mondial en plein air en 1997 à Athènes, son deuxième sacre en salle à Paris et ses deux records mondiaux indoor sur le 1.500 m et le mile, ainsi que sa victoire au golden four, Hicham n'embrassa que la cinquième position, derrière le Danois Wilson Kipketer, l'Ethiopien Gebresselasié, l'Ukrainien Bubka et le Kenyan Daniel Koman.
Hicham marquera également l'année 2001 en conquérant les titres mondiaux du 3.000 m en salle à Lisbonne et du 1.500 en plein air à Edmonton, ainsi que la golden league en partage avec cinq autres athlètes, mais surtout en caracolant en tête du classement mondial de l'IAAF depuis le 28 août dernier jusqu'à la fin de la saison, classement sur la base duquel sera déterminé en principe le meilleur athlète de l'année.
Il a également signé, le 24 août à Bruxelles, le deuxième meilleur chrono de tous les temps au 1.500 m en 3 min 26 sec 12/100 et est descendu à cinq reprises sous la barre des 3 min 30 sec.
Sur l'ensemble de la saison, Hicham a remporté haut la main douze courses dont huit au 1.500 m, trois au mile et une au 2.000 m, et pris la 3ème place au classement général du grand prix IAAF avec deux points de retard sur le Suisse André Bucher (102 pts) et un point sur l'Américain Allen Johnson.
Mais plus que tout cela, Hicham est le seul athlète encore en activité qui détient cinq records mondiaux dont trois en plein air (1500 m, mile et 2000 m) et deux indoor (1500 et mile).
Son compatriote Brahim Boulami, également nominé pour le titre de meilleur athlète a, quant à lui, réussi un exploit inédit en mettant fin à la domi110n kenyane sur le 3.000 m steeple mais aussi en effaçant des tablettes du record mondial de cette distance les Kenyans, record que les athlètes des hauts plateaux n'avaient plus cédé depuis le 13 mai 1978.
Brahim s'y est installé le 24 août dernier à Bruxelles avec un nouveau chrono de 7 mn 55'28.
Une semaine auparavant, Boulami avait déjà fait secoué le chrono en flirtant avec le record, réussissant la meilleure performance de l'année (7 min 58'50) et a également gagné la finale du 3.000 m steeple du grand prix à Melbourne et aux goodwill games de Brisbane. Seul le titre mondial fait encore défaut au tableau de chasse de Boulami qui s'était contenté du 10ème rang à Edmonton. Il fait partie du quatuor qui a fait tomber les records mondiaux en 2000, aux côtés du Tchèque Roman Sebrle (décathlon), la Cubaine Osleidys Menendez (javelot) et l'Américaine Stacy Dragila (perche).
Parmi les candidats de taille au titre de meilleur athlète, figure également le Suisse André Bucher (800 m), champion du monde à Edmonton et vainqueur du grand prix et qui a eu sa part du pactole de la golden league.
L'Américain Maurice Green est le troisième prétendant. Il n'a pas réalisé de grands exploits cette année même s'il a égalé son propre record du monde du 60 mètres en salle (6'39) et remporté son troisième titre mondial dans le 100 m, distance sur laquelle il a enregistré la troisième meilleure performance de tous les temps (9'82).
L'Allemand Lars Riedel (lancer du disque), l'un des dinosaures de l'athlétisme considéré comme le discobole plus complet de sa génération, est devenu à Edmonton, où il avait remporté son cinquième titre, le deuxième athlète en activité le plus couronné, derrière Bubka. Ses chances pour la course à ce titre honorifique de Monté Carlo restent intactes.
Chez les dames, la concurrence sera rude entre plusieurs athlètes dont l'Américaine Stacy Dragila (perche) qui a amélioré cette année par deux fois le record du monde et remporté le titre mondial à Edmonton et la golden league.
Elle est menacée par sa compatriote Marion Jones, triple vainqueur de ce titre (1997, 1998 et 2000) et détentrice du titre mondial des 200 m et de la golden league. L'Ukrainienne Zhanna Pintusevich (100 m), qui a battu à deux reprises Jones à Edmonton et dépossédé l'Américaine du titre mondial du 100 m, sera également une autre favorite avec la Britannique Paula Radcliffe, championne du monde de cross country et semi-marathon et la russe Olga Yegorova , championne du monde du 5.000 m.
Comme lors de l'année précédente, les athlètes marocaines seront absentes de la liste des nominées alors qu'en 1998 y figuraient deux athlètes: Nezha Bidouane et Zahra Ouaziz.
