Intervenant, dimanche à New York à la séance d'ouverture de la 2ème Conférence en vue de faciliter l'entrée en vigueur du CTBT, M. Benaïssa a ajouté que le Maroc qui adhère au principe de l'élimi110n totale des armes de destruction massive, et notamment les armes nucléaires, réaffirme son soutien à la déclaration finale de la 1ère conférence en vue de faciliter l'entrée en vigueur du traité d'interdiction complète des essais nucléaires, tenue à Vienne en 1999.
Le Royaume, a-t-il ajouté, réitère son appel à tous les Etats qui ne l'ont pas encore fait, de se joindre aux Etats-parties à ce traité sans plus tarder. L'interdiction complète des essais nucléaires demeure, depuis longtemps, un objectif essentiel pour la sécurité internationale.
La concrétisation d'un traité y afférent, a nécessité cinquante ans de travail et de négociations. Or, et après cinq années de son ouverture à la signature, le traité d'interdiction complète des essais nucléaires n'est toujours pas entré en vigueur, a dit M. Benaïssa.
Le ministre a ajouté qu'en dépit des efforts déployés dans ce sens, et malgré l'accroissement notable des Etats qui ont signé et/ou ratifié ce traité, son entrée en vigueur reste conditionnée par sa ratification de la part de treize des quarante-quatre Etats mentionnés dans l'annexe II dudit traité.
Chaque année qui passe sans l'entrée en vigueur de ce traité, contrarie les efforts effectués en vue de réduire la prolifération nucléaire et la consolidation de la paix et de la sécurité internationales, a dit le ministre.
Et d'estimer que le report indéfini de cette mise en application du traité contribue à encourager la prolifération nucléaire et le perfectionnement d'armes de destruction massive, en l'absence de tout contrôle juridique.
Il a, d'autre part, souligné que les actes de terrorisme qui ont secoué les Etats-Unis depuis deux mois, ont mis en évidence la nécessité d'affronter toutes menaces d'emploi d'armes nucléaires, chimiques et biologiques.
En outre, ces événements dramatiques ont fait ressentir -plus que jamais- le besoin de renforcer l'approche multilatérale dans l'examen des questions de sécurité internationale et de désarmement, a-t-il dit. Pour M. Benaïssa, les moratoires déclarés par certains Etats nucléaires de ne pas procéder à des explosions nucléaires, sont certes des actes appréciables qui constituent un signal fort de la détermi110n de la Communauté internationale de s'acheminer vers l'élimi110n des dangers nucléaires.
Néanmoins, a dit le ministre, aussi positifs soient-ils, ces actes ne sauraient se substituer à l'adhésion officielle audit traité par le moyen de sa ratification.
C'est dans le cadre de cette ligne de conduite que le Maroc a été parmi les premiers pays ayant signé et ratifié le traité d'interdiction complète des essais nucléaires, a souligné le ministre.
En tant que pays ratificateur, a-t-il ajouté, le Royaume du Maroc s'implique activement dans la mise en œuvre du système international de surveillance des essais nucléaires établi en vertu du traité.
En effet, mon pays a mis en contribution l'observatoire sismique de Midelt, qui a été retenu par le secrétariat technique de la commission préparatoire du traité d'interdiction complète des essais nucléaires pour faire partie du réseau mondial de surveillance, a noté M. Benaïssa. Selon le ministre, cet engagement illustre la totale souscription du Maroc aux principes fondamentaux du traité d'interdiction complète des essais nucléaires et de sa pleine disposition à œuvrer pour leur concrétisation. M. Benaïssa a formulé l'espoir de voir cette deuxième conférence mettre à profit ses assises pour prendre par consensus les mesures appropriées - conformément au droit international- susceptibles de vaincre les handicaps qui s'élèvent devant l'entrée en vigueur du traité.
A cet effet, mon pays considère que la consolidation des mesures de confiance entre les Etats, le renforcement de la coopération multilatérale et l'intensification des consultations entre toutes les parties concernées, y compris la commission préparatoire de l'organisation du traité d'interdiction complète des essais nucléaires, le secrétariat général des 110ns Unies, les experts et les représentants de la société civile, pourront aider à créer une nouvelle dynamique favorisant l'entrée en vigueur du traité, a ajouté le ministre.
Pour ce faire, il faudrait faire preuve de volonté politique collective qui devra être stigmatisée par la communauté du destin de la société internationale et de l'impérieuse nécessité de maintenir sa solidarité en vue de faire face au divers dangers qui menacent sa sécurité et sa stabilité.
Le Royaume, a-t-il ajouté, réitère son appel à tous les Etats qui ne l'ont pas encore fait, de se joindre aux Etats-parties à ce traité sans plus tarder. L'interdiction complète des essais nucléaires demeure, depuis longtemps, un objectif essentiel pour la sécurité internationale.
La concrétisation d'un traité y afférent, a nécessité cinquante ans de travail et de négociations. Or, et après cinq années de son ouverture à la signature, le traité d'interdiction complète des essais nucléaires n'est toujours pas entré en vigueur, a dit M. Benaïssa.
Le ministre a ajouté qu'en dépit des efforts déployés dans ce sens, et malgré l'accroissement notable des Etats qui ont signé et/ou ratifié ce traité, son entrée en vigueur reste conditionnée par sa ratification de la part de treize des quarante-quatre Etats mentionnés dans l'annexe II dudit traité.
Chaque année qui passe sans l'entrée en vigueur de ce traité, contrarie les efforts effectués en vue de réduire la prolifération nucléaire et la consolidation de la paix et de la sécurité internationales, a dit le ministre.
Et d'estimer que le report indéfini de cette mise en application du traité contribue à encourager la prolifération nucléaire et le perfectionnement d'armes de destruction massive, en l'absence de tout contrôle juridique.
Il a, d'autre part, souligné que les actes de terrorisme qui ont secoué les Etats-Unis depuis deux mois, ont mis en évidence la nécessité d'affronter toutes menaces d'emploi d'armes nucléaires, chimiques et biologiques.
En outre, ces événements dramatiques ont fait ressentir -plus que jamais- le besoin de renforcer l'approche multilatérale dans l'examen des questions de sécurité internationale et de désarmement, a-t-il dit. Pour M. Benaïssa, les moratoires déclarés par certains Etats nucléaires de ne pas procéder à des explosions nucléaires, sont certes des actes appréciables qui constituent un signal fort de la détermi110n de la Communauté internationale de s'acheminer vers l'élimi110n des dangers nucléaires.
Néanmoins, a dit le ministre, aussi positifs soient-ils, ces actes ne sauraient se substituer à l'adhésion officielle audit traité par le moyen de sa ratification.
C'est dans le cadre de cette ligne de conduite que le Maroc a été parmi les premiers pays ayant signé et ratifié le traité d'interdiction complète des essais nucléaires, a souligné le ministre.
En tant que pays ratificateur, a-t-il ajouté, le Royaume du Maroc s'implique activement dans la mise en œuvre du système international de surveillance des essais nucléaires établi en vertu du traité.
En effet, mon pays a mis en contribution l'observatoire sismique de Midelt, qui a été retenu par le secrétariat technique de la commission préparatoire du traité d'interdiction complète des essais nucléaires pour faire partie du réseau mondial de surveillance, a noté M. Benaïssa. Selon le ministre, cet engagement illustre la totale souscription du Maroc aux principes fondamentaux du traité d'interdiction complète des essais nucléaires et de sa pleine disposition à œuvrer pour leur concrétisation. M. Benaïssa a formulé l'espoir de voir cette deuxième conférence mettre à profit ses assises pour prendre par consensus les mesures appropriées - conformément au droit international- susceptibles de vaincre les handicaps qui s'élèvent devant l'entrée en vigueur du traité.
A cet effet, mon pays considère que la consolidation des mesures de confiance entre les Etats, le renforcement de la coopération multilatérale et l'intensification des consultations entre toutes les parties concernées, y compris la commission préparatoire de l'organisation du traité d'interdiction complète des essais nucléaires, le secrétariat général des 110ns Unies, les experts et les représentants de la société civile, pourront aider à créer une nouvelle dynamique favorisant l'entrée en vigueur du traité, a ajouté le ministre.
Pour ce faire, il faudrait faire preuve de volonté politique collective qui devra être stigmatisée par la communauté du destin de la société internationale et de l'impérieuse nécessité de maintenir sa solidarité en vue de faire face au divers dangers qui menacent sa sécurité et sa stabilité.
