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Lors d'une conférence de presse, donnée à Tunis avant son départ samedi après-midi pour Alger, deuxième étape de sa tournée maghrébine, le Président Chirac, a affirmé qu'il est temps de reprendre les négociations dans une volonté de paix affirmée de part et d'autre, précisant qu'il est aussi urgent de faire comprendre aux deux parties palestinienne et israélienne au conflit que la violence ne conduit jamais à autre chose qu'à la mort, au danger et à la peur.
Il a par ailleurs écarté pour le moment toute extension à l'Irak de la guerre en cours en Afghanistan, soulignant qu'il ne voit pas “pourquoi il y aurait une extension du conflit sauf naturellement s'il apparaît des preuves formelles de collusion entre tel Etat et le terrorisme international”.
Il a rappelé dans ce sens que “l'action militaire en Afghanistan conduite par les États-Unis a pour but de changer le régime des Taliban inadapté à l'Etat moderne et d'éradiquer l'organisation terroriste de Ben Laden”, affirmant qu'il n'y a pas de conflit de civilisations.
Il a ajouté avoir évoqué avec son homologue tunisien les événements en Afghanistan. A ce propos, le Président Chirac a souligné l'obligation morale d'apporter le maximum de soutien à la population afghane avec l'arrivée de l'hiver.
Au cours de leurs entretiens, les deux chefs d'état, a souligné le Président Chirac, ont condamné tous ceux qui veulent essayer de créer un amalgame entre le terrorisme et l'Islam”.
M. Chirac a indiqué aussi qu'il est “tout à fait sur la même ligne” que le Président Ben Ali sur la question du terrorisme, ce qui est “mormal pour deux pays amis qui se concertent et travaillent depuis près de deux ans la main dans la main au conseil de sécurité de l'O.N.U”, a-t-il dit.
Pour ce qui est de l'Union du Maghreb Arabe (UMA), elle constitue un “processus inéluctable et souhaitable pour l'ensemble des pays qui la composent”, a estimé le Président Chirac, ajoutant qu'il avait évoqué la question avec le Président tunisien. L'UMA est un processus inéluctable, c'est l'avis du Président Ben Ali que je partage complètement, a-t-il dit.
Revenant sur sa tournée maghrébine, il a rappelé les liens unissant son pays au Maroc, à la Tunisie et à l'Algérie qui appartiennent au monde arabo-musulman et qui sont des voisins de la France. “Nous avons des relations permanentes et des contacts entre les dirigeants mais rien ne vaut un entretien solide en tête-à-tête”, a-t-il affirmé.
Le Président Chirac est arrivé, samedi matin à Tunis pour une visite de travail qui s'inscrit dans le cadre du développement des relations d'amitié et de coopération entre la Tunisie et la France. Il a été accueilli à son arrivée par le Président Zine El Abidine Ben Ali à l'aéroport international de Tunis-Carthage. Le Président Chirac a quitté par la suite Tunis après avoir eu des entretiens avec son homologue tunisien.
Il a par ailleurs écarté pour le moment toute extension à l'Irak de la guerre en cours en Afghanistan, soulignant qu'il ne voit pas “pourquoi il y aurait une extension du conflit sauf naturellement s'il apparaît des preuves formelles de collusion entre tel Etat et le terrorisme international”.
Il a rappelé dans ce sens que “l'action militaire en Afghanistan conduite par les États-Unis a pour but de changer le régime des Taliban inadapté à l'Etat moderne et d'éradiquer l'organisation terroriste de Ben Laden”, affirmant qu'il n'y a pas de conflit de civilisations.
Il a ajouté avoir évoqué avec son homologue tunisien les événements en Afghanistan. A ce propos, le Président Chirac a souligné l'obligation morale d'apporter le maximum de soutien à la population afghane avec l'arrivée de l'hiver.
Au cours de leurs entretiens, les deux chefs d'état, a souligné le Président Chirac, ont condamné tous ceux qui veulent essayer de créer un amalgame entre le terrorisme et l'Islam”.
M. Chirac a indiqué aussi qu'il est “tout à fait sur la même ligne” que le Président Ben Ali sur la question du terrorisme, ce qui est “mormal pour deux pays amis qui se concertent et travaillent depuis près de deux ans la main dans la main au conseil de sécurité de l'O.N.U”, a-t-il dit.
Pour ce qui est de l'Union du Maghreb Arabe (UMA), elle constitue un “processus inéluctable et souhaitable pour l'ensemble des pays qui la composent”, a estimé le Président Chirac, ajoutant qu'il avait évoqué la question avec le Président tunisien. L'UMA est un processus inéluctable, c'est l'avis du Président Ben Ali que je partage complètement, a-t-il dit.
Revenant sur sa tournée maghrébine, il a rappelé les liens unissant son pays au Maroc, à la Tunisie et à l'Algérie qui appartiennent au monde arabo-musulman et qui sont des voisins de la France. “Nous avons des relations permanentes et des contacts entre les dirigeants mais rien ne vaut un entretien solide en tête-à-tête”, a-t-il affirmé.
Le Président Chirac est arrivé, samedi matin à Tunis pour une visite de travail qui s'inscrit dans le cadre du développement des relations d'amitié et de coopération entre la Tunisie et la France. Il a été accueilli à son arrivée par le Président Zine El Abidine Ben Ali à l'aéroport international de Tunis-Carthage. Le Président Chirac a quitté par la suite Tunis après avoir eu des entretiens avec son homologue tunisien.
