Signe de l'intérêt que témoigne le monde de la régulation des Télécoms à l'expérience de l'agence marocaine de régulation, une étude de l'UIT sur l'ANRT en tant que modèle réussi de régulation dans un pays en développement a été soumise aux participants de ce Colloque.
Dans un entretien au bureau de l'agence MAP à Genève, le directeur général de l'ANRT, M. Mostafa Terrab, qui conduit une délégation de son agence à ce Colloque mondial, a indiqué que le rapport de l'UIT sur le cas du Maroc et de l'ANRT, tel que présenté aux participants à ce 2ème Colloque mondial des régulateurs, fait ressortir clairement que l'un des atouts du Maroc (en matière de Télécoms) a été de mettre en place un cadre réglementaire efficace, ainsi que des institutions ayant la charge de faire respecter ce cadre réglementaire (dont l'ANRT), et d'avancer de manière résolue vers une libéralisation du secteur (des Télécoms).
Une avancée résolue, certes, a précisé M. Terrab, mais également intelligente. Et de rappeler, à ce propos, comment le Maroc a progressivement libéralisé le secteur du mobile, avec le succès que tout le monde connaît (un succès que rappelle largement, par ailleurs, le rapport de l'UIT), s'est engagé dans la libéralisation de Maroc-Télécom, ainsi que dans l'attribution de plusieurs licences satellite (attributions qui ont également connu un franc succès). Et aujourd'hui, assure M. Terrab, on s'achemine vers la libéralisation du fixe, cette libéralisation devant intervenir dans un avenir que j'espère proche.
Ainsi, en saluant, l'année passée et cette année, l'expérience du Maroc en matière de réglementation du secteur des Télécoms, et en présentant cette expérience (au côté de celles du Brésil notamment), comme un cas d'école et un modèle de réussite en matière de régulation des Télécoms dans un pays en développement, la communauté mondiale des régulateurs ne fait que rendre un hommage mérité à une des rares expériences réussies du genre.
Invité parmi la demi-douzaine de dirigeants d'institutions 110nales de régulation choisis pour venir répondre aux questions de la presse internationale accréditée à Genève, M. Terrab rappellera brièvement à l'intention des journalistes les quelques étapes et moments clés qui ont marqué cette expérience.
Pour M. Terrab, le succès et l'originalité de cette expérience marocaine explique largement que l'ANRT ait été portée, lors du symposium tenu en septembre dernier à Rabat, à la tête du réseau des régulateurs africains (crée lors de ce symposium). Ce réseau, dont le secrétariat permanent est assuré par l'ANRT, s'est d'ailleurs réuni sous la présidence de M. Terrab à Genève, en marge des travaux du Colloque mondial.
Tout en se félicitant de cette reconnaissance internationale et de l'image positive dont jouit aujourd'hui l'ANRT, M. Terrab estime que cette reconnaissance se justifie et s'explique par les résultats sur le terrain, très probants, que le Maroc a réalisés.
Et de citer, à cet égard, l'investissement en infrastructures phénoménal, des tarifs en baisse et une qualité en hausse, et surtout, une augmentation vertigineuse du nombre d'abonnés du téléphone mobile: aujourd'hui plus de 4 millions d'abonnés, et on ne voit pas de limite à cette croissance pour les années à venir, affirme M. Terrab, car on semble être entré dans une sorte de cercle vertueux, où les opérateurs, qui se battent pour des parts de marché, dans un marché qui ne cesse de grandir, améliorent constamment la qualité de leurs services, leurs tarifs, ainsi que leur couverture du territoire.
55 dirigeants d'institutions de régulation 110nale participent aux travaux de ce 2ème Colloque mondial des régulateurs. On rappelle que l'on compte aujourd'hui à travers le monde 112 organes de réglementation séparés, alors qu'ils n'étaient que 30 en 1994. Bon nombre de ces nouveaux organismes s'efforcent d'accroître leurs connaissances afin d'assurer une réglementation efficace. Dans le même temps, tous les régulateurs - autant ceux bien établis que les plus récents - doivent fournir de gros efforts pour s'adapter aux évolutions technologiques qui affectent l'industrie de l'information et des communications.
Ce Colloque constitue justement un point de rencontre pour les spécialistes du monde entier, et leur permet de partager les fruits de leur expérience et d'en tirer les leçons.
Les sessions du Colloque abordent les thèmes suivants :
principaux défis en matière de réglementation, raison pour laquelle on a besoin des régulateurs, cadre institutionnel et processus de création d'un organisme de réglementation, transparence et équité, pouvoirs de réglementation, dotation en personnel et financement de l'organisme de réglementation.
Trois ateliers de travail se tiendront après la cérémonie de clôture du Colloque, et traiteront des thèmes suivants: le développement de l'Internet, les communications à large bande et les licences 3G.
M. Terrab conduit à ce Colloque une délégation composée de M.Omar Mouddani, directeur de la réglementation à l'ANRT et président du réseau des régulateurs africains, et de M. Mohamed El Kadiri, directeur technique à l'ANRT.
Dans un entretien au bureau de l'agence MAP à Genève, le directeur général de l'ANRT, M. Mostafa Terrab, qui conduit une délégation de son agence à ce Colloque mondial, a indiqué que le rapport de l'UIT sur le cas du Maroc et de l'ANRT, tel que présenté aux participants à ce 2ème Colloque mondial des régulateurs, fait ressortir clairement que l'un des atouts du Maroc (en matière de Télécoms) a été de mettre en place un cadre réglementaire efficace, ainsi que des institutions ayant la charge de faire respecter ce cadre réglementaire (dont l'ANRT), et d'avancer de manière résolue vers une libéralisation du secteur (des Télécoms).
Une avancée résolue, certes, a précisé M. Terrab, mais également intelligente. Et de rappeler, à ce propos, comment le Maroc a progressivement libéralisé le secteur du mobile, avec le succès que tout le monde connaît (un succès que rappelle largement, par ailleurs, le rapport de l'UIT), s'est engagé dans la libéralisation de Maroc-Télécom, ainsi que dans l'attribution de plusieurs licences satellite (attributions qui ont également connu un franc succès). Et aujourd'hui, assure M. Terrab, on s'achemine vers la libéralisation du fixe, cette libéralisation devant intervenir dans un avenir que j'espère proche.
Ainsi, en saluant, l'année passée et cette année, l'expérience du Maroc en matière de réglementation du secteur des Télécoms, et en présentant cette expérience (au côté de celles du Brésil notamment), comme un cas d'école et un modèle de réussite en matière de régulation des Télécoms dans un pays en développement, la communauté mondiale des régulateurs ne fait que rendre un hommage mérité à une des rares expériences réussies du genre.
Invité parmi la demi-douzaine de dirigeants d'institutions 110nales de régulation choisis pour venir répondre aux questions de la presse internationale accréditée à Genève, M. Terrab rappellera brièvement à l'intention des journalistes les quelques étapes et moments clés qui ont marqué cette expérience.
Pour M. Terrab, le succès et l'originalité de cette expérience marocaine explique largement que l'ANRT ait été portée, lors du symposium tenu en septembre dernier à Rabat, à la tête du réseau des régulateurs africains (crée lors de ce symposium). Ce réseau, dont le secrétariat permanent est assuré par l'ANRT, s'est d'ailleurs réuni sous la présidence de M. Terrab à Genève, en marge des travaux du Colloque mondial.
Tout en se félicitant de cette reconnaissance internationale et de l'image positive dont jouit aujourd'hui l'ANRT, M. Terrab estime que cette reconnaissance se justifie et s'explique par les résultats sur le terrain, très probants, que le Maroc a réalisés.
Et de citer, à cet égard, l'investissement en infrastructures phénoménal, des tarifs en baisse et une qualité en hausse, et surtout, une augmentation vertigineuse du nombre d'abonnés du téléphone mobile: aujourd'hui plus de 4 millions d'abonnés, et on ne voit pas de limite à cette croissance pour les années à venir, affirme M. Terrab, car on semble être entré dans une sorte de cercle vertueux, où les opérateurs, qui se battent pour des parts de marché, dans un marché qui ne cesse de grandir, améliorent constamment la qualité de leurs services, leurs tarifs, ainsi que leur couverture du territoire.
55 dirigeants d'institutions de régulation 110nale participent aux travaux de ce 2ème Colloque mondial des régulateurs. On rappelle que l'on compte aujourd'hui à travers le monde 112 organes de réglementation séparés, alors qu'ils n'étaient que 30 en 1994. Bon nombre de ces nouveaux organismes s'efforcent d'accroître leurs connaissances afin d'assurer une réglementation efficace. Dans le même temps, tous les régulateurs - autant ceux bien établis que les plus récents - doivent fournir de gros efforts pour s'adapter aux évolutions technologiques qui affectent l'industrie de l'information et des communications.
Ce Colloque constitue justement un point de rencontre pour les spécialistes du monde entier, et leur permet de partager les fruits de leur expérience et d'en tirer les leçons.
Les sessions du Colloque abordent les thèmes suivants :
principaux défis en matière de réglementation, raison pour laquelle on a besoin des régulateurs, cadre institutionnel et processus de création d'un organisme de réglementation, transparence et équité, pouvoirs de réglementation, dotation en personnel et financement de l'organisme de réglementation.
Trois ateliers de travail se tiendront après la cérémonie de clôture du Colloque, et traiteront des thèmes suivants: le développement de l'Internet, les communications à large bande et les licences 3G.
M. Terrab conduit à ce Colloque une délégation composée de M.Omar Mouddani, directeur de la réglementation à l'ANRT et président du réseau des régulateurs africains, et de M. Mohamed El Kadiri, directeur technique à l'ANRT.
