Un an après le début de la deuxième Intifada, baptisée “Al Aqsa3, du nom de la première Quibla et 3ème Lieu Saint de l'Islam, le bilan des atrocités israéliennes est des plus lourds: plus de 638 Palestiniens tués, des dizaines de maisons rasées aux buldozers et de nombreux activistes assassinés par l'armée israélienne.
Sharon a placé Israël dans une situation de défi
En se rendant le 28 septembre 2000 dans l'Esplanade des Mosquées, le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, savait pertinémment que son geste était provocateur au plus haut point. Ce fut alors l'étincelle qui a allumé le feu et annoncé le déclenchement de l'Intifada héroïque (soulèvement palestinien), qui se situe dans la lignée du long combat du peuple palestinien pour s'opposer à la spoliation de sa terre et à l'oppression.
Même les étrangers ne sont pas épargnés
Par cet acte arrogant, Sharon a inéluctablement placé Israël dans une situation de défi et de négation des droits palestiniens au mépris des accords et engagements souscrits. A travers son plan de liquidation des responsables et militants palestiniens et son recours systématique aux armes les plus dévastatrices contre le peuple palestinien, l'Etat hébreu administre la preuve de son échec à mater l'Intifada et consacre du même coup son image de pays qui a érigé la violation des principes du droit 111110nal et la discrimi110n raciale en système de gouvernement.
La politique discriminatoire n'épargne même pas les journalistes ou personnalités étrangères, comme en témoigne par exemple Chris Nordahl, un membre de l'Office des 110ns Unies pour l'aide aux réfugiés palestiniens (l'UNRWA), affirmant que des soldats israéliens avaient dernièrement menacé d'ouvrir le feu contre un convoi dans lequel se trouvait Peter Hansen, le directeur danois de l'Office. “Il y avait un char au milieu de la route, et nous sommes descendus pour aller parler aux soldats, mais lorsque nous sommes arrivés à une trentaine de mètres d'eux, ils ont crié et menacé de tirer”, a-t-il dit.
Devant l'escalade de la violence dans les territoires palestiniens, sutout après que l'Etat hébreu eut tenté de mettre à profit la nouvelle donne créée par les attentats meurtriers des Etats-Unis, plusieurs pays ont mis en garde contre un embrasement de la région qui risque de compromettre, non seulement les chances d'une decrispation, mais d'éloigner toute perspective de paix dans la région.
La colonisation comme cheval de bataille de l'Etat sioniste
Force est de constater qu'après plusieurs années de pourparlers de paix entre Palestiniens et Israéliens, le constat est à la déception: la politique de colonisation continue d'être le cheval de bataille de l'Etat sioniste et les exactions et les provocations à l'encontre du peuple palestinien n'ont fait que s'aggraver.
Les accords d'Oslo, signés en septembre 1993 par Yasser Arafat et Itzhak Rabin, pévoyaient qu'aucune des deux parties ne prendrait d'initiatives unilatérales susceptibles de compromettre un règlement définitif en modifiant le statu quo.
Néanmoins, depuis 1993, plus de 100.000 colons suplémentaires se sont installés en terre palestinienne, portant leur nombre total à plus de 220.000 dans plus de 140 implantations. 12.000 habitations nouvelles ont été construites, tandis qu'on détruisait près de 1.800 maisons palestiniennes, tout en confisquant les terres et devastant au bulldozer les plantations d'oliviers.
Stupeur et indig110n à l'étranger
Commentant la situation délicate dans les territoires palestiniens, le chef de la diplomatie française, Hubert Vedrine, avait dernièrement affirmé: “l'ensemble des territoires palestiniens, du peuple palestinien, est littéralement assiégé, pris en otage, asphyxie”, ajoutant que “c'est dément comme évolution car cela ne conduit qu'à un affrontement de plus en plus grand, de plus en plus sanglant et qu'au bout du compte, de toute façon, il y aura toujours un peuple palestinien et un peuple israélien. C'est un désastre absolu”. De son côté, le chef de la diplomatie finlandaise, Erkkii Tuomioja, avait dernièrement déclaré au magazine finlandais “Suomen Kuvalehti” qu'il “tait “effaré de voir que la ligne politique suivie par Israël était d'écraser, d'humilier, de supprimer et d'appauvrir les palestiniens”.
La grande 111pellation
A l'occasion du glorieux anniversaire de l'Intifada d'Al Aqsa, les pays arabes et islamiques sont appelés à montrer davantage de solidarité envers le peuple palestinien. Telle est en tout cas l'exhortation des milieux et potentialités agissantes du monde arabe et islamique. Un appel en ce sens a été dernièrement lancé par les participants à un congrès de soutien au soulèvement palestinien, réuni à Beyrouth.
La situation désastreuse dans les territoires palestiniens et le processus de paix qui agonise, 111pellent également toute la communauté 111110nale pour agir rapidement afin de libérer le peuple palestinien, pris en otage et opprimé par la machine de guerre israélienne.
Elle doit surtout mettre un terme définitif au mépris que voue Israël aux résolutions onusiennes pertinentes concernant le conflit du Proche-Orient, ainsi qu'aux accords et chartes conclus avec l'autorité palestinienne, afin d'ouvrir la voie à une paix juste et durable.
Sharon a placé Israël dans une situation de défi
En se rendant le 28 septembre 2000 dans l'Esplanade des Mosquées, le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, savait pertinémment que son geste était provocateur au plus haut point. Ce fut alors l'étincelle qui a allumé le feu et annoncé le déclenchement de l'Intifada héroïque (soulèvement palestinien), qui se situe dans la lignée du long combat du peuple palestinien pour s'opposer à la spoliation de sa terre et à l'oppression.
Même les étrangers ne sont pas épargnés
Par cet acte arrogant, Sharon a inéluctablement placé Israël dans une situation de défi et de négation des droits palestiniens au mépris des accords et engagements souscrits. A travers son plan de liquidation des responsables et militants palestiniens et son recours systématique aux armes les plus dévastatrices contre le peuple palestinien, l'Etat hébreu administre la preuve de son échec à mater l'Intifada et consacre du même coup son image de pays qui a érigé la violation des principes du droit 111110nal et la discrimi110n raciale en système de gouvernement.
La politique discriminatoire n'épargne même pas les journalistes ou personnalités étrangères, comme en témoigne par exemple Chris Nordahl, un membre de l'Office des 110ns Unies pour l'aide aux réfugiés palestiniens (l'UNRWA), affirmant que des soldats israéliens avaient dernièrement menacé d'ouvrir le feu contre un convoi dans lequel se trouvait Peter Hansen, le directeur danois de l'Office. “Il y avait un char au milieu de la route, et nous sommes descendus pour aller parler aux soldats, mais lorsque nous sommes arrivés à une trentaine de mètres d'eux, ils ont crié et menacé de tirer”, a-t-il dit.
Devant l'escalade de la violence dans les territoires palestiniens, sutout après que l'Etat hébreu eut tenté de mettre à profit la nouvelle donne créée par les attentats meurtriers des Etats-Unis, plusieurs pays ont mis en garde contre un embrasement de la région qui risque de compromettre, non seulement les chances d'une decrispation, mais d'éloigner toute perspective de paix dans la région.
La colonisation comme cheval de bataille de l'Etat sioniste
Force est de constater qu'après plusieurs années de pourparlers de paix entre Palestiniens et Israéliens, le constat est à la déception: la politique de colonisation continue d'être le cheval de bataille de l'Etat sioniste et les exactions et les provocations à l'encontre du peuple palestinien n'ont fait que s'aggraver.
Les accords d'Oslo, signés en septembre 1993 par Yasser Arafat et Itzhak Rabin, pévoyaient qu'aucune des deux parties ne prendrait d'initiatives unilatérales susceptibles de compromettre un règlement définitif en modifiant le statu quo.
Néanmoins, depuis 1993, plus de 100.000 colons suplémentaires se sont installés en terre palestinienne, portant leur nombre total à plus de 220.000 dans plus de 140 implantations. 12.000 habitations nouvelles ont été construites, tandis qu'on détruisait près de 1.800 maisons palestiniennes, tout en confisquant les terres et devastant au bulldozer les plantations d'oliviers.
Stupeur et indig110n à l'étranger
Commentant la situation délicate dans les territoires palestiniens, le chef de la diplomatie française, Hubert Vedrine, avait dernièrement affirmé: “l'ensemble des territoires palestiniens, du peuple palestinien, est littéralement assiégé, pris en otage, asphyxie”, ajoutant que “c'est dément comme évolution car cela ne conduit qu'à un affrontement de plus en plus grand, de plus en plus sanglant et qu'au bout du compte, de toute façon, il y aura toujours un peuple palestinien et un peuple israélien. C'est un désastre absolu”. De son côté, le chef de la diplomatie finlandaise, Erkkii Tuomioja, avait dernièrement déclaré au magazine finlandais “Suomen Kuvalehti” qu'il “tait “effaré de voir que la ligne politique suivie par Israël était d'écraser, d'humilier, de supprimer et d'appauvrir les palestiniens”.
La grande 111pellation
A l'occasion du glorieux anniversaire de l'Intifada d'Al Aqsa, les pays arabes et islamiques sont appelés à montrer davantage de solidarité envers le peuple palestinien. Telle est en tout cas l'exhortation des milieux et potentialités agissantes du monde arabe et islamique. Un appel en ce sens a été dernièrement lancé par les participants à un congrès de soutien au soulèvement palestinien, réuni à Beyrouth.
La situation désastreuse dans les territoires palestiniens et le processus de paix qui agonise, 111pellent également toute la communauté 111110nale pour agir rapidement afin de libérer le peuple palestinien, pris en otage et opprimé par la machine de guerre israélienne.
Elle doit surtout mettre un terme définitif au mépris que voue Israël aux résolutions onusiennes pertinentes concernant le conflit du Proche-Orient, ainsi qu'aux accords et chartes conclus avec l'autorité palestinienne, afin d'ouvrir la voie à une paix juste et durable.