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Cette rencontre a été animée par Mme Ghita El Khayat, psychiatre bien connue, Mme Hélène Endres, directrice de l'Heure Joyeuse, Mohamed Ali Benbiga, journaliste et M. Hamdi, éducateur à l'Heure Joyeuse.
Les intervenants ont traité le problème des enfants de la rue dans tous ses aspects. M. Benbiga a traité le volet international, il a expliqué que ce phénomène est largement répandu dans les grandes villes d'Amérique Latine et qu'il a commencé à envahir les villes des ex-pays de l'Est et a donné comme exemple les enfants des égouts de Moscou.
Mme Hélène Endres a parlé de son expérience sur le terrain, car elle est en contact quotidien avec les enfants de la rue. Elle estime qu'il ne suffit pas de donner un logi et la nourriture à l'enfant de la rue, on doit trouver des solutions qui prennent en considération l'avenir de l'enfant. Il faut donc le préparer à la vie sociale et à son insertion dans la vie active. Pour cela, il est nécessaire d'impliquer davantage la société marocaine dans la solution de ce problème et ceci nécessite la préparation d'un cadre juridique approprié, car pour le moment, si une famille aisée veut héberger et s'occuper d'un garçon de la rue, elle n'a pas droit de le faire.
Mme Ghita El Khayat a pour sa part parlé des causes de ce phénomène qui est toujours lié à un drame familial ou à la défection de la mère. Elle a expliqué que tant que la mère s'occupe des enfants ceux-ci restent auprès d'elle, même dans des situations de grande misère. Mais si la mère quitte le foyer pour une raison ou une autre ou verse dans l'alcoolisme et la prostitution et néglige ses enfants, ceux-ci ont de grandes chances de devenir des enfants de la rue.
Mme El Khayat a insisté sur la nécessité de promulguer des lois qui protègent la mère et l'enfant, c'est le seul moyen d'endiguer ce fléau et elle a donné comme exemple la Tunisie qui ne connaît pas ce phénomène, parce que la mère et l'enfant ont été bien protégés par la loi depuis l'indépendance de ce pays.
Signalons que cette rencontre a été suivie par un grand nombre de parents d'élèves et de membres d'associations œuvrant dans le domaine social. La conférence a été précédée par la projection d'un reportage sur les enfants de la rue réalisé par les élèves du lycée Cours Rameau Mehdi Aïthmam, Rachid Benkirane, Hamza El Hachimy, Badr Lahbabi et Kamelia Zaki.
Les élèves ont déclaré que leur but était de sensibiliser davantage les gens et les responsables sur ce problème délicat qui prend de l'ampleur jour après jour.
Les intervenants ont traité le problème des enfants de la rue dans tous ses aspects. M. Benbiga a traité le volet international, il a expliqué que ce phénomène est largement répandu dans les grandes villes d'Amérique Latine et qu'il a commencé à envahir les villes des ex-pays de l'Est et a donné comme exemple les enfants des égouts de Moscou.
Mme Hélène Endres a parlé de son expérience sur le terrain, car elle est en contact quotidien avec les enfants de la rue. Elle estime qu'il ne suffit pas de donner un logi et la nourriture à l'enfant de la rue, on doit trouver des solutions qui prennent en considération l'avenir de l'enfant. Il faut donc le préparer à la vie sociale et à son insertion dans la vie active. Pour cela, il est nécessaire d'impliquer davantage la société marocaine dans la solution de ce problème et ceci nécessite la préparation d'un cadre juridique approprié, car pour le moment, si une famille aisée veut héberger et s'occuper d'un garçon de la rue, elle n'a pas droit de le faire.
Mme Ghita El Khayat a pour sa part parlé des causes de ce phénomène qui est toujours lié à un drame familial ou à la défection de la mère. Elle a expliqué que tant que la mère s'occupe des enfants ceux-ci restent auprès d'elle, même dans des situations de grande misère. Mais si la mère quitte le foyer pour une raison ou une autre ou verse dans l'alcoolisme et la prostitution et néglige ses enfants, ceux-ci ont de grandes chances de devenir des enfants de la rue.
Mme El Khayat a insisté sur la nécessité de promulguer des lois qui protègent la mère et l'enfant, c'est le seul moyen d'endiguer ce fléau et elle a donné comme exemple la Tunisie qui ne connaît pas ce phénomène, parce que la mère et l'enfant ont été bien protégés par la loi depuis l'indépendance de ce pays.
Signalons que cette rencontre a été suivie par un grand nombre de parents d'élèves et de membres d'associations œuvrant dans le domaine social. La conférence a été précédée par la projection d'un reportage sur les enfants de la rue réalisé par les élèves du lycée Cours Rameau Mehdi Aïthmam, Rachid Benkirane, Hamza El Hachimy, Badr Lahbabi et Kamelia Zaki.
Les élèves ont déclaré que leur but était de sensibiliser davantage les gens et les responsables sur ce problème délicat qui prend de l'ampleur jour après jour.
