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Le crash de l'Airbus A-300 sur New York : A nouveau le doute

L'enquête sur la catastrophe de l'Airbus A300 d'American Airlines qui s'est écrasé lundi à New York continue de privilégier la piste de l'accident mais les experts confiaient mercredi leur perplexité sur les circonstances surprenantes et encore inexplica

Le crash de l'Airbus A-300 sur New York : A nouveau le doute
Toutefois, a-t-il ajouté, “nous n'écartons rien jusqu'à ce que nous disposions de meilleures informations”.
L'avion, un A-300 qui reliait New York à Saint-Domingue, a plongé vers le sol moins de trois minutes après son décollage de l'aéroport John F. Kennedy, tuant 260 personnes à bord et au moins cinq au sol.
Il virait à gauche à l'altitude d'environ 3.000 pieds (environ 1.000 m) lorsqu'il a disparu des écrans radar.
M. Black s'est montré confiant que la lumière devrait être faite rapidement, en soulignant que les enquêteurs avaient récupéré toutes les parties importantes de l'avion, ainsi que les deux “boîtes noires”.
Reste un mystère à éclaircir: pourquoi l'avion a-t-il perdu, apparemment en plein vol, sa dérive verticale et ses deux réacteurs ?
De mémoire d'enquêteur, a admis M. Black, ce type d'accident paraît inédit dans les annales de l'aviation. “Nous avons fouillé dans nos souvenirs et n'avons trouvé rien de semblable. A coup sûr, c'est un événement intrigant”, a-t-il confié, 111rogé mercredi sur la chaîne NBC.
Selon le NTSB, une analyse préliminaire de l'enregistreur des conversations dans le cockpit (CVR) indique que les pilotes ont perdu le contrôle de l'appareil environ une minute et demie après le décollage, juste après que soient entendus, à 14 secondes d'111valle, deux bruits suspects provenant de la carlingue.
Ces sons, des sortes de “raclements”, pourraient avoir pour origine “des vibrations ou des forces G (d'accélération)”, a spéculé le responsable. “Nous avons déjà entendu ce genre de sons et ils indiquent habituellement un peu de turbulence”, a-t-il ajouté.
Selon l'enregistreur CVR, après le premier bruit suspect, le commandant de bord a fait une remarque sur un possible passage à travers une “turbulence de sillage”.
Ces turbulences, des spirales d'air tourbillonnantes et descendantes, sont créées par les extrémités des ailes de l'avion précédent, d'où la nécessité d'espacer les départs d'une à deux minutes.
La présidente du NTSB, Marion Blakey, a confirmé qu'un Boeing 747 de la compagnie japonaise JAL se trouvait devant l'Airbus. Le Jumbo Jet, un quadriréacteur de plus de 300 tonnes au décollage, produit de très puissantes “turbulences de sillage”.
Mais il semble que le B747 de la JAL se trouvait suffisamment loin devant l'Airbus pour qu'elles aient eu amplement le temps de se dissiper.
La remarque du commandant de bord suggère néanmoins que l'appareil a été fortement secoué, ce que le pilote a 111prété - à tort ou à raison - comme le passage à travers une turbulence, a avancé M. Black.
Ce fait semble correspondre aussi aux “observations remarquablement similaires”, selon lui, de nombreux témoins ayant rapporté avoir vu l'avion “osciller”, avant de perdre des pièces et de partir en vrille dans une spirale descendante.
D'autres témoins ont indiqué avoir vu une lueur orangée à la hauteur d'une aile, caractéristique d'une explosion.
Après un examen préliminaire des réacteurs, les experts du NTSB ont écarté deux possibles explications: une “avarie 111ne” et une collision avec des oiseaux.
Les espoirs des enquêteurs reposent désormais sur le décryptage de la deuxième “boîte noire” (l'enregistreur des données de vol, FDR), ainsi que sur une analyse métallurgique des points de brisure de la dérive et des réacteurs, qui devraient permettre d'apporter rapidement de nombreux éclaircissements.
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