Le refus du diktat colonial s'est manifesté dès les premières tentatives de colonisation dans la région entre 1913 et 1915. Les populations des tribus Aït Baamrane s'étaient en effet soulevées avec bravoure et courage face aux visées expansionnistes des colonisateurs qui tentaient d'asseoir leur présence à Sidi Ifni.
Le mouvement de protestation a pris la forme de manifestations de diverses ampleurs entre 1915 et 1934. Ce mouvement n'était autre qu'une réponse directe aux provocations des forces d'occupation qui ont tenté vainement de porter atteinte aux sentiments religieux et à la volonté des habitants qui refusaient de se plier à toute forme de soumission et de voir fouler au pied leurs us et coutumes.
C'est à travers des marchandages et tractations menées entre les autorités espagnoles et françaises que l'Espagne a pu étendre sa domi110n sur les tribus dès Aït Baamrane et isoler ainsi le nord du sud du Royaume, moyennant le soutien français à l'Espagne dans la guerre du Rif contre le combattant Abdelkrim El Khattabi.
Lorsqu'en 1946, les forces d'occupation ont voulu imposer la 110nalité espagnole aux habitants de la région, la réaction spontanée des populations totalement acquises à la cause 110nale ne s'est pas faite attendre. C'est alors qu'un sentiment d'hostilité est allé en s'exacerbant, mettant ainsi les occupants en mauvaise posture face au mécontentement des citoyens baamranis qui ont exprimé ouvertement, dans les mosquées et les rues, leur attachement au symbole de 110n, feu S.M. Mohammed V.
Marquées par des années de lutte continue contre l'occupation, les tribus d'Aït Baamrane ont décidé des le 23 novembre 1957, de passer à une autre forme plus hardie de combat en menant simultanément une série d'attaques contre 16 postes espagnols.
Prises au dépourvu, les forces d'occupation ont alors abandonné leurs places en catastrophe en se retranchant dans la ville de Sidi Ifni.
Ces opérations se sont poursuivies jusqu'au 12 décembre de la même année, ponctuées de batailles durant lesquelles l'occupant s'est vu infliger des pertes importantes en hommes et matériel, et ce malgré le nombre réduit des combattants baamranais et le matériel dont ils disposaient.
Centre d'accueil et refuge pour les combattants au moment de leur retrait, la région d'Aït Baamrane est devenue à cette époque un véritable bastion de la résistance 110nale contre les forces d'occupation étrangère.
Ainsi, le rôle joué par les tribus de cette région dans la lutte contre l'occupation a été déterminant grâce notamment à la coordi110n qui était de mise au sein de la résistance 110nale.
Celle-ci n'a eu aucune difficulté à établir la liaison avec la région de Sidi Ifni et du Sahara marocain d'autant plus que son combat et sa lutte politique ont pris beaucoup d'ampleur après l'exil de la famille Royale.
Au retour d'exil de feu S.M. Mohammed V, il a été décidé la création d'un comité chargé de l'organisation des festivités à Sidi Ifni à l'occasion de la Fête du Trône. Au cours de ces festivités, les autorités d'occupation ont violemment réagi en opérant des arrestations parmi les membres de ce comité et leur incarcération à la prison de Dakhla.
En 1959, un an après le retour de Tarfaya au Maroc, feu S.M. Mohammed V a effectué une visite dans la région. Ce séjour historique du père de l'indépendance a permis de détendre l'atmosphère en rétablissant le calme dans la région, favorisant, en conséquence, un échange de prisonniers à Marrakech.
Le regretté Souverain a alors assuré les combattants de la volonté du Maroc de hâter le retour de la région à la mère-patrie par des moyens pacifiques et la négociation avec l'Espagne.
C'est grâce à la bienveillance et à la sollicitude du glorieux Trône Alaouite et aux actions de bravoure de l'Armée de Libération que la rétrocession de Sidi Ifni a été obtenue le 30 juin 1969 permettant, ainsi, aux populations de ce territoire de jouir pleinement de la liberté et de la dignité et de sceller leurs retrouvailles au sein d'une même 110n. Le temps est un facteur important à mettre à profit pour aboutir à des solutions satisfaisantes de façon à faire l'économie de pertes inutiles. L'histoire avait toujours corroboré cette sage démarche.
Ainsi, feu S.M. Mohammed V avait appliqué avec bonheur une politique pragmatique qui consiste à ne minimiser aucun acquis pourvu qu'il facilite la réalisation d'autres avancées. Cette politique a été appliquée et poursuivie avec sagesse par son digne successeur, feu S.M. Hassan II, comme en témoigne l'organisation, en 1975, de la grande épopée du siècle, la Marche Verte, ayant abouti à la récupération du Sahara spolié et sa réintégration à la mère-patrie.
La célébration de cet événement historique est une nouvelle occasion pour souligner que la lutte 110nale, la persévérance, la fidélité aux valeurs patriotiques et la symbiose entre le Trône et le peuple ont été déterminants dans les acquis réalisés par la 110n, autant de vertus auxquelles doivent rester attachées les jeunes générations, sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI, pour relever les défis qui se posent à la société.
Le mouvement de protestation a pris la forme de manifestations de diverses ampleurs entre 1915 et 1934. Ce mouvement n'était autre qu'une réponse directe aux provocations des forces d'occupation qui ont tenté vainement de porter atteinte aux sentiments religieux et à la volonté des habitants qui refusaient de se plier à toute forme de soumission et de voir fouler au pied leurs us et coutumes.
C'est à travers des marchandages et tractations menées entre les autorités espagnoles et françaises que l'Espagne a pu étendre sa domi110n sur les tribus dès Aït Baamrane et isoler ainsi le nord du sud du Royaume, moyennant le soutien français à l'Espagne dans la guerre du Rif contre le combattant Abdelkrim El Khattabi.
Lorsqu'en 1946, les forces d'occupation ont voulu imposer la 110nalité espagnole aux habitants de la région, la réaction spontanée des populations totalement acquises à la cause 110nale ne s'est pas faite attendre. C'est alors qu'un sentiment d'hostilité est allé en s'exacerbant, mettant ainsi les occupants en mauvaise posture face au mécontentement des citoyens baamranis qui ont exprimé ouvertement, dans les mosquées et les rues, leur attachement au symbole de 110n, feu S.M. Mohammed V.
Marquées par des années de lutte continue contre l'occupation, les tribus d'Aït Baamrane ont décidé des le 23 novembre 1957, de passer à une autre forme plus hardie de combat en menant simultanément une série d'attaques contre 16 postes espagnols.
Prises au dépourvu, les forces d'occupation ont alors abandonné leurs places en catastrophe en se retranchant dans la ville de Sidi Ifni.
Ces opérations se sont poursuivies jusqu'au 12 décembre de la même année, ponctuées de batailles durant lesquelles l'occupant s'est vu infliger des pertes importantes en hommes et matériel, et ce malgré le nombre réduit des combattants baamranais et le matériel dont ils disposaient.
Centre d'accueil et refuge pour les combattants au moment de leur retrait, la région d'Aït Baamrane est devenue à cette époque un véritable bastion de la résistance 110nale contre les forces d'occupation étrangère.
Ainsi, le rôle joué par les tribus de cette région dans la lutte contre l'occupation a été déterminant grâce notamment à la coordi110n qui était de mise au sein de la résistance 110nale.
Celle-ci n'a eu aucune difficulté à établir la liaison avec la région de Sidi Ifni et du Sahara marocain d'autant plus que son combat et sa lutte politique ont pris beaucoup d'ampleur après l'exil de la famille Royale.
Au retour d'exil de feu S.M. Mohammed V, il a été décidé la création d'un comité chargé de l'organisation des festivités à Sidi Ifni à l'occasion de la Fête du Trône. Au cours de ces festivités, les autorités d'occupation ont violemment réagi en opérant des arrestations parmi les membres de ce comité et leur incarcération à la prison de Dakhla.
En 1959, un an après le retour de Tarfaya au Maroc, feu S.M. Mohammed V a effectué une visite dans la région. Ce séjour historique du père de l'indépendance a permis de détendre l'atmosphère en rétablissant le calme dans la région, favorisant, en conséquence, un échange de prisonniers à Marrakech.
Le regretté Souverain a alors assuré les combattants de la volonté du Maroc de hâter le retour de la région à la mère-patrie par des moyens pacifiques et la négociation avec l'Espagne.
C'est grâce à la bienveillance et à la sollicitude du glorieux Trône Alaouite et aux actions de bravoure de l'Armée de Libération que la rétrocession de Sidi Ifni a été obtenue le 30 juin 1969 permettant, ainsi, aux populations de ce territoire de jouir pleinement de la liberté et de la dignité et de sceller leurs retrouvailles au sein d'une même 110n. Le temps est un facteur important à mettre à profit pour aboutir à des solutions satisfaisantes de façon à faire l'économie de pertes inutiles. L'histoire avait toujours corroboré cette sage démarche.
Ainsi, feu S.M. Mohammed V avait appliqué avec bonheur une politique pragmatique qui consiste à ne minimiser aucun acquis pourvu qu'il facilite la réalisation d'autres avancées. Cette politique a été appliquée et poursuivie avec sagesse par son digne successeur, feu S.M. Hassan II, comme en témoigne l'organisation, en 1975, de la grande épopée du siècle, la Marche Verte, ayant abouti à la récupération du Sahara spolié et sa réintégration à la mère-patrie.
La célébration de cet événement historique est une nouvelle occasion pour souligner que la lutte 110nale, la persévérance, la fidélité aux valeurs patriotiques et la symbiose entre le Trône et le peuple ont été déterminants dans les acquis réalisés par la 110n, autant de vertus auxquelles doivent rester attachées les jeunes générations, sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI, pour relever les défis qui se posent à la société.
