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Pour la date fatidique du 1er janvier 2002, les entreprises européennes se disent quasiment toutes prêtes. Ce sera le début de ce que l' on a appelé la “ grande aventure”. L' édification de l' espace européen passe à une étape supérieure. Dans les pays européens concernés, l' euro sera mis en circulation. La nouvelle monnaie sera disponible dans douze pays de la zone : la France, l' Allemagne, l' Autriche, la Belgique, l' Espagne, la Finlande, la Grèce, l' Irlande, l' Italie, le Luxembourg, les Pays- bas et le Portugal. Après les Etats- Unis, l' Europe devient le second espace économique mondial. A coups de vastes campagnes de communication et de sensibilisation, les pays européens ont préparé aussi bien leurs entreprises que la population à l'utilisation de ce nouvel outil d'échange.
Une période transitoire de deux mois est prévue durant laquelle anciennes monnaies et la nouvelle circuleront simultanément . Au 28 février, on passera à la vitesse supérieure puisque les commerçants devront refuser les anciennes monnaies qui seront, durant cette période de transition retirées progressivement de la circulation, le temps “ d' effacer des mémoires” les monnaies 110nales ( franc, deutschmark...).
Le principal partenaire économique et financier du Maroc entame une nouvelle ère. Plus des deux tiers du commerce extérieur du Maroc se font avec l' Europe et presque 90% des transferts extérieurs s' effectuent en monnaies européennes. D' où une nécessaire adaptation des entreprises marocaines et banques de la place. Hormis l' aspect psychologique, les unités 110nales qui réalisent des transactions avec cette partie du monde, ont dû prévoir des modifications, exigées d' ailleurs par les partenaires étrangers.
A titre d' exemple, une société qui exporte des articles sur l' Espagne devra désormais spécifier sur les étiquettes les prix en euros. Les facturations se feront en euros ainsi que toutes les autres opérations (cotation, conversion..). A l' Association Marocaine des Industries Textiles et de l' Habillement ( AMITH), association qui regroupe en son sein de nombreux exportateurs sur les pays de l' Union Européenne, on spécifie que “les entreprises concernées ont depuis longtemps commencé à se préparer à ce passage à la monnaie unique.
Elles sont prêtes d' autant plus que beaucoup d' exigences émanent du donneur d' ordres. Le client marocain n' a même pas le choix”.
Au Crédit du Maroc, on estime toutefois que “ pour tirer un avantage de l' euro et pour faire face à la concurrence, les exportateurs marocains devront accélérer leur adaptation à l' euro en préparant leur catalogues.”.Il s' agit plus d' aspects techniques que d' autres choses, spécifie- t- on.
Quant aux entreprises importatrices, elles devraient bénéficier d' une plus grande transparence des prix dans la zone euro et pourront par conséquent faire jouer la concurrence entre les fournisseurs. Si on ne peut parler de “ big- bang”, des préparatifs sont indispensables. Au niveau des banques européennes, les challenges sont d' ordre commercial puisqu' il sera question de basculer proprement les comptes, les prestations liées sans perturber l' activité des clients. Côtés techniques et logistiques, à cette fin 2001, tous les clients devront être dotés d' instruments de paiement en euros ( chéquiers, fonds de caisse...). Au Maroc, Bank Al Maghrib a veillé à assurer cette transition dans les meilleures conditions possibles.
La pré- alimentation en billets en euros relève de son ressort ainsi que la négociation des billets de banque en monnaie “in” ( terme technique concernant les opérations de change), l' échange du stock de billets en devises “ in”. Les banques marocaines se sont préparées depuis de longs mois déjà à ce passage. Au Crédit du Maroc, à titre d' exemple, c' est depuis le 01/01/ 1999 que l' établissement a basculé l'ensemble de ses comptes détenus en monnaies In vers l' euro. Dans les jours qui viennent, une importante campagne de communication sera lancée dans l' objectif de sensibiliser le grand public et les entreprises à l'introduction de l' euro, monnaie fiduciaire.Restera le choix du régime de change.
Ce passage à l'euro est , pour certains analystes économiques , une “ opportunité “ certaine pour les entreprises marocaines . Il devrait offrir aux sociétés marocaines des conditions de financement plus avantageuses. Le passage à l' euro peut donc etre “ une aubaine” pour les entreprises marocaines.
Une période transitoire de deux mois est prévue durant laquelle anciennes monnaies et la nouvelle circuleront simultanément . Au 28 février, on passera à la vitesse supérieure puisque les commerçants devront refuser les anciennes monnaies qui seront, durant cette période de transition retirées progressivement de la circulation, le temps “ d' effacer des mémoires” les monnaies 110nales ( franc, deutschmark...).
Le principal partenaire économique et financier du Maroc entame une nouvelle ère. Plus des deux tiers du commerce extérieur du Maroc se font avec l' Europe et presque 90% des transferts extérieurs s' effectuent en monnaies européennes. D' où une nécessaire adaptation des entreprises marocaines et banques de la place. Hormis l' aspect psychologique, les unités 110nales qui réalisent des transactions avec cette partie du monde, ont dû prévoir des modifications, exigées d' ailleurs par les partenaires étrangers.
A titre d' exemple, une société qui exporte des articles sur l' Espagne devra désormais spécifier sur les étiquettes les prix en euros. Les facturations se feront en euros ainsi que toutes les autres opérations (cotation, conversion..). A l' Association Marocaine des Industries Textiles et de l' Habillement ( AMITH), association qui regroupe en son sein de nombreux exportateurs sur les pays de l' Union Européenne, on spécifie que “les entreprises concernées ont depuis longtemps commencé à se préparer à ce passage à la monnaie unique.
Elles sont prêtes d' autant plus que beaucoup d' exigences émanent du donneur d' ordres. Le client marocain n' a même pas le choix”.
Au Crédit du Maroc, on estime toutefois que “ pour tirer un avantage de l' euro et pour faire face à la concurrence, les exportateurs marocains devront accélérer leur adaptation à l' euro en préparant leur catalogues.”.Il s' agit plus d' aspects techniques que d' autres choses, spécifie- t- on.
Quant aux entreprises importatrices, elles devraient bénéficier d' une plus grande transparence des prix dans la zone euro et pourront par conséquent faire jouer la concurrence entre les fournisseurs. Si on ne peut parler de “ big- bang”, des préparatifs sont indispensables. Au niveau des banques européennes, les challenges sont d' ordre commercial puisqu' il sera question de basculer proprement les comptes, les prestations liées sans perturber l' activité des clients. Côtés techniques et logistiques, à cette fin 2001, tous les clients devront être dotés d' instruments de paiement en euros ( chéquiers, fonds de caisse...). Au Maroc, Bank Al Maghrib a veillé à assurer cette transition dans les meilleures conditions possibles.
La pré- alimentation en billets en euros relève de son ressort ainsi que la négociation des billets de banque en monnaie “in” ( terme technique concernant les opérations de change), l' échange du stock de billets en devises “ in”. Les banques marocaines se sont préparées depuis de longs mois déjà à ce passage. Au Crédit du Maroc, à titre d' exemple, c' est depuis le 01/01/ 1999 que l' établissement a basculé l'ensemble de ses comptes détenus en monnaies In vers l' euro. Dans les jours qui viennent, une importante campagne de communication sera lancée dans l' objectif de sensibiliser le grand public et les entreprises à l'introduction de l' euro, monnaie fiduciaire.Restera le choix du régime de change.
Ce passage à l'euro est , pour certains analystes économiques , une “ opportunité “ certaine pour les entreprises marocaines . Il devrait offrir aux sociétés marocaines des conditions de financement plus avantageuses. Le passage à l' euro peut donc etre “ une aubaine” pour les entreprises marocaines.
