Enfin, les nouveaux abattoirs du grand Casablanca verront le jour aujourd'hui après des reports qui ont fait mauvaise presse pendant quelques années, alors que la réalisation était fin prête. Ce fut d'abord le litige qui opposait la commune urbaine de Sidi Othmane à la Communauté urbaine du Grand Casablanca, initiateur du projet, ensuite ce fut le tour des chevillards et différents employés et ouvriers des anciens abattoirs, puis la recherche d'une société de gestion de ce site qui a coûté la bagatelle de 67. 220. 908 $us. Même la Lydec a dû attendre des mois pour relier le site au réseau d'eau potable, à cause de retards causés par le blocage du matériel au port de Casablanca.Mercredi dernier, le président de la Communauté urbaine a procédé à Casablanca, à la signature du contrat de gestion et d'exploitation des nouveaux abattoirs. C'est la société Vizcaino Gypisa Bejar Maroc qui a remporté le marché. Cet établissement n'est autre qu'une filiale du Groupe espagnol Ramon Vizcaino qui a effectué les travaux de construction et d'aménagement des locaux.
Le dénouement
Le président de la communauté urbaine de Casablanca a procédé le mercredi 14 novembre, en présence du wali de la Région du Grand Casablanca, à la signature du contrat de gestion et d'exploitation des nouveaux abattoirs avec la Société Vizcaino Gypisa Bejar Maroc pour une durée de cinq ans.Une réunion a été également tenue avec les représentants des professionnels (chevillards, entrepreneurs d'abattage, tran114eurs, bouchers et tripiers) pour mettre en place une commission qui sera chargée d'assurer les meilleures conditions de transfert des activités d'abattage vers les nouveaux abattoirs.
A cet effet, un point de presse sera organisé et où seront détaillés la réception définitive des nouveaux abattoirs, les termes du contrat de la gestion déléguée et les conditions de transfert à mettre en place avec les opérateurs. C'est ce qui ressort de l'unique communiqué de presse diffusé hier au sujet du sort des nouveaux abattoirs. Car auparavant ce fut le mutisme presque total des deux côtés. La Communauté urbaine qui vivait à l'époque une triste ambiance et la société espagnole qui se considérait étrangère à ce conflit. Seule la Commune de Sidi Othmane criait son malheur, celui du litige sur le terrain où est construit le site et qui revient à sa compétence territoriale.
Un équipement de taille
Situés sur une superficie 89.000 m2 dont 25.000 construits, les nouveaux abattoirs ont une capacité d'abattage de 79. 200 tonnes. Le site est divisé en trois grandes parties à savoir une zone énergétique, une zone sale et une zone propre. La construction permet l'extension facile de chaque zone.
A l'arrivée des camions chargés de bétail, un système d'arrosage se déclenche pour éliminer toute éventualité de contami110n. Le bétail déchargé passe un séjour de 12 heures dans les hôtels puis les bêtes sont égorgées au rythme de 150 bovins/h et 900 ovins/h.
La viande est mécaniquement séparée et découpée en filets, côtelettes et contre-filets et la triperie et la boyauderie sont directement et automatiquement acheminés vers des zones de traitement.
Enfin, d'autres équipements permettent la conservation des viandes et des peaux selon des normes on ne peut plus aussi strictes. Reste maintenant à suivre l'entretien et la maintenance de ces équipements qui ont coûté cher à l'Etat et au contribuable. C'est ce que les responsables nous expliqueront aujourd'hui au cours d'une conférence de presse.
Le dénouement
Le président de la communauté urbaine de Casablanca a procédé le mercredi 14 novembre, en présence du wali de la Région du Grand Casablanca, à la signature du contrat de gestion et d'exploitation des nouveaux abattoirs avec la Société Vizcaino Gypisa Bejar Maroc pour une durée de cinq ans.Une réunion a été également tenue avec les représentants des professionnels (chevillards, entrepreneurs d'abattage, tran114eurs, bouchers et tripiers) pour mettre en place une commission qui sera chargée d'assurer les meilleures conditions de transfert des activités d'abattage vers les nouveaux abattoirs.
A cet effet, un point de presse sera organisé et où seront détaillés la réception définitive des nouveaux abattoirs, les termes du contrat de la gestion déléguée et les conditions de transfert à mettre en place avec les opérateurs. C'est ce qui ressort de l'unique communiqué de presse diffusé hier au sujet du sort des nouveaux abattoirs. Car auparavant ce fut le mutisme presque total des deux côtés. La Communauté urbaine qui vivait à l'époque une triste ambiance et la société espagnole qui se considérait étrangère à ce conflit. Seule la Commune de Sidi Othmane criait son malheur, celui du litige sur le terrain où est construit le site et qui revient à sa compétence territoriale.
Un équipement de taille
Situés sur une superficie 89.000 m2 dont 25.000 construits, les nouveaux abattoirs ont une capacité d'abattage de 79. 200 tonnes. Le site est divisé en trois grandes parties à savoir une zone énergétique, une zone sale et une zone propre. La construction permet l'extension facile de chaque zone.
A l'arrivée des camions chargés de bétail, un système d'arrosage se déclenche pour éliminer toute éventualité de contami110n. Le bétail déchargé passe un séjour de 12 heures dans les hôtels puis les bêtes sont égorgées au rythme de 150 bovins/h et 900 ovins/h.
La viande est mécaniquement séparée et découpée en filets, côtelettes et contre-filets et la triperie et la boyauderie sont directement et automatiquement acheminés vers des zones de traitement.
Enfin, d'autres équipements permettent la conservation des viandes et des peaux selon des normes on ne peut plus aussi strictes. Reste maintenant à suivre l'entretien et la maintenance de ces équipements qui ont coûté cher à l'Etat et au contribuable. C'est ce que les responsables nous expliqueront aujourd'hui au cours d'une conférence de presse.
