Lors d'une conférence de presse à la cité internationale, propriétaire de la maison du Maroc, en présence de l'ambassadeur du Maroc en France, M. Hassan Abouyoub, le secrétaire général du rectorat des universités de Paris, Françoise Liantey et le délégué général de la CIUP, Claude Roncerauy, ces derniers ont expliqué aux représentants de la presse ainsi qu'à des étudiants marocains mécontents les raisons de la fermeture provisoire de cette institution.
M. Roncery, qui a souligné l'urgence de cette rénovation, a précisé que le conseil d'administration, présidé par le recteur chancelier des universités de Paris, s'est prononcé pour la fermeture provisoire de cette maison. Une maison du Maroc rénovée va fonctionner en harmonie avec le reste de la cité, a-t-il dit. Faisant part de l'engagement pris d'offrir une cinquantaine de places à des étudiants marocains pour toute la durée de la fermeture, Claude Ronceray a insisté sur la nécessité de réaliser les travaux vite et bien, notamment en prévision des championnats du monde d'athlétisme, en 2003, dont la cité internationale devrait servir de village olympique. Il a également émis le souhait de voir le restaurant de la maison du Maroc, haut lieu de la tradition gastronomique marocaine, bénéficier de l'aide que les autorités publiques françaises apportent à l'ensemble des restaurants universitaires. Nous nous engageons sur le plan financier pour que les conditions de restauration se passent dans les meilleures conditions pour les usagers comme pour les autorités marocaines avec le moins de charges possible. Nous savons combien c'est difficile de prendre une telle décision. La maison du Maroc nous est tout particulièrement chère, a-t-il dit, en ajoutant que cette rénovation devrait également déboucher sur un brassage de cultures. La cité internationale attire des étudiants de toutes 110nalités. Pour nous, toutes les maisons de la cité, au nombre de 37, doivent être spécifiques, internationales mais aussi ouvertes aux échanges. Il est vrai que depuis quelques décennies, la maison du Maroc a pris quelques habitudes en relative divergence avec le reste de la cité. Depuis deux ans. Nous avons constaté qu'il y a une très forte identité de vue entre les autorités marocaines, le recteur chancelier des universités de Paris et la cité pour faire en sorte que cette situation historique évolue, a-t-il fait observer.
Pour sa part, Françoise Liantey, qui parlait au nom du rectorat, a réaffirmé le caractère universel de la cité internationale. Elle a également fait part de l'engagement du rectorat à faciliter le relogement des étudiants marocains en incitant les autres universités à faire des propositions.
Intervenant à son tour, l'ambassadeur du Maroc en France a tenu à souligner que cette opération de rénovation est menée dans un esprit d'ouverture et de transparence, en indiquant que la réouverture du bâtiment est prévue au plus tard courant 2003, à l'occasion de la célébration du 50ème anniversaire de la maison du Maroc.
S.M. le Roi Mohammed VI veut faire de cet anniversaire un événement-phare dans la vie universitaire et culturelle parisienne, a-t-il annonce, en ajoutant qu'en accord avec les autorités françaises, la Maroc a prévu une série d'événements culturels de haut niveau.
Nous voulons que cet anniversaire soit célébré avec éclat pour la simple raison que l'histoire de la maison du Maroc fait partie de l'histoire du Maroc moderne. Pour célébrer cet événement dignement, il est important de rénover en profondeur les locaux. La réouverture doit être un moment fort. Des événements seront organisés à l'intérieur et aux alentours de la maison du Maroc, a-t-il ajouté.
M. Abouyoub a également estimé que la maison du Maroc devrait accueillir essentiellement des étudiants et des chercheurs marocains, et s'ouvrir davantage aux étudiants d'autres 110nalités, de manière à favoriser le rayonnement de la culture marocaine dans la cité et dans son environnement parisien.
Ce brassage, reflétant l'esprit et l'éthique imprimés par les fondements de la cité, permettra de faire de la maison du Maroc un espace d'échanges encore plus prestigieux d'échanges et de rencontres, a-t-il fait observer.
Cette institution ne ressemble pas au Maroc, connu pour son ouverture. Il est étonnant qu'elle ne soit pas reflet de ce qu'est le Maroc historique, a-t-il indiqué en donnant l'exemple de l'université de Fès, l'une des premières universités au monde, construite il y a mille ans sur le modèle de ce qui se fait aujourd'hui et de celle de Rabat dont la cité internationale accueille nombre d'étudiants africains. Il aurait été étonnant que le Maroc qui pratique le brassage n'adopte pas le même comportement en France, a-t-il ajouté. Nous allons nous aligner sur les us et coutumes ainsi que sur les règles obligatoires de la cité internationale pour appliquer le brassage tel que toutes les 36 autres maisons le font. Abordant la question de la fermeture provisoire, M. Abouyoub a observé qu'après de nombreuses discussions, nous sommes arrivés à la conclusion qu'il fallait provisoirement fermer la maison du Maroc.
Selon l'ambassadeur, cette fermeture était essentiellement dictée par l'absence de conformité aux normes de sécurité en vigueur, des dégradations majeures constatées au niveau des locaux, des canalisations et de la façade. La conception qui a été celle de la rénovation de 1982, en termes de fonctionnalité et de réponse à la mission de la maison du Maroc dans le cadre de la cité internationale, n'étaient pas tout à fait au point. Ce n'est un secret pour personne que le restaurant a été fermé pour des raisons d'hygiène, a-t-il encore dit. Il est inconcevable que le Maroc, pays de haute tradition gastronomique, offre des prestations avec des manquements à l'hygiène. Nous aurons un restaurant plus grand, plus moderne et plus fonctionnel. Il y aura également une augmentation de la capacité d'accueil pour confirmer l'ouverture de cette institution et son insertion dans les mouvements, le flux, la créativité et la vie de cet espace tout à fait remarquable, a-t-il poursuivi. Pour M. Abouyoub, les principaux travaux vont concerner la réfection intégrale de toutes les parties communes. Nous allons réaménager notamment les espaces collectifs dans certains étages pour ajouter entre 20 et 30 chambres supplémentaires ainsi que le sous-sol pour en faire un espace d'accueil et d'échanges. Les travaux devraient commencer fin février-début mars avec pour objectif d'en faire une maison disposant de tout le confort moderne et mettant à la disposition des étudiants des moyens technologiques de haut niveau afin de les aider dans leurs travaux et recherches.
M. Roncery, qui a souligné l'urgence de cette rénovation, a précisé que le conseil d'administration, présidé par le recteur chancelier des universités de Paris, s'est prononcé pour la fermeture provisoire de cette maison. Une maison du Maroc rénovée va fonctionner en harmonie avec le reste de la cité, a-t-il dit. Faisant part de l'engagement pris d'offrir une cinquantaine de places à des étudiants marocains pour toute la durée de la fermeture, Claude Ronceray a insisté sur la nécessité de réaliser les travaux vite et bien, notamment en prévision des championnats du monde d'athlétisme, en 2003, dont la cité internationale devrait servir de village olympique. Il a également émis le souhait de voir le restaurant de la maison du Maroc, haut lieu de la tradition gastronomique marocaine, bénéficier de l'aide que les autorités publiques françaises apportent à l'ensemble des restaurants universitaires. Nous nous engageons sur le plan financier pour que les conditions de restauration se passent dans les meilleures conditions pour les usagers comme pour les autorités marocaines avec le moins de charges possible. Nous savons combien c'est difficile de prendre une telle décision. La maison du Maroc nous est tout particulièrement chère, a-t-il dit, en ajoutant que cette rénovation devrait également déboucher sur un brassage de cultures. La cité internationale attire des étudiants de toutes 110nalités. Pour nous, toutes les maisons de la cité, au nombre de 37, doivent être spécifiques, internationales mais aussi ouvertes aux échanges. Il est vrai que depuis quelques décennies, la maison du Maroc a pris quelques habitudes en relative divergence avec le reste de la cité. Depuis deux ans. Nous avons constaté qu'il y a une très forte identité de vue entre les autorités marocaines, le recteur chancelier des universités de Paris et la cité pour faire en sorte que cette situation historique évolue, a-t-il fait observer.
Pour sa part, Françoise Liantey, qui parlait au nom du rectorat, a réaffirmé le caractère universel de la cité internationale. Elle a également fait part de l'engagement du rectorat à faciliter le relogement des étudiants marocains en incitant les autres universités à faire des propositions.
Intervenant à son tour, l'ambassadeur du Maroc en France a tenu à souligner que cette opération de rénovation est menée dans un esprit d'ouverture et de transparence, en indiquant que la réouverture du bâtiment est prévue au plus tard courant 2003, à l'occasion de la célébration du 50ème anniversaire de la maison du Maroc.
S.M. le Roi Mohammed VI veut faire de cet anniversaire un événement-phare dans la vie universitaire et culturelle parisienne, a-t-il annonce, en ajoutant qu'en accord avec les autorités françaises, la Maroc a prévu une série d'événements culturels de haut niveau.
Nous voulons que cet anniversaire soit célébré avec éclat pour la simple raison que l'histoire de la maison du Maroc fait partie de l'histoire du Maroc moderne. Pour célébrer cet événement dignement, il est important de rénover en profondeur les locaux. La réouverture doit être un moment fort. Des événements seront organisés à l'intérieur et aux alentours de la maison du Maroc, a-t-il ajouté.
M. Abouyoub a également estimé que la maison du Maroc devrait accueillir essentiellement des étudiants et des chercheurs marocains, et s'ouvrir davantage aux étudiants d'autres 110nalités, de manière à favoriser le rayonnement de la culture marocaine dans la cité et dans son environnement parisien.
Ce brassage, reflétant l'esprit et l'éthique imprimés par les fondements de la cité, permettra de faire de la maison du Maroc un espace d'échanges encore plus prestigieux d'échanges et de rencontres, a-t-il fait observer.
Cette institution ne ressemble pas au Maroc, connu pour son ouverture. Il est étonnant qu'elle ne soit pas reflet de ce qu'est le Maroc historique, a-t-il indiqué en donnant l'exemple de l'université de Fès, l'une des premières universités au monde, construite il y a mille ans sur le modèle de ce qui se fait aujourd'hui et de celle de Rabat dont la cité internationale accueille nombre d'étudiants africains. Il aurait été étonnant que le Maroc qui pratique le brassage n'adopte pas le même comportement en France, a-t-il ajouté. Nous allons nous aligner sur les us et coutumes ainsi que sur les règles obligatoires de la cité internationale pour appliquer le brassage tel que toutes les 36 autres maisons le font. Abordant la question de la fermeture provisoire, M. Abouyoub a observé qu'après de nombreuses discussions, nous sommes arrivés à la conclusion qu'il fallait provisoirement fermer la maison du Maroc.
Selon l'ambassadeur, cette fermeture était essentiellement dictée par l'absence de conformité aux normes de sécurité en vigueur, des dégradations majeures constatées au niveau des locaux, des canalisations et de la façade. La conception qui a été celle de la rénovation de 1982, en termes de fonctionnalité et de réponse à la mission de la maison du Maroc dans le cadre de la cité internationale, n'étaient pas tout à fait au point. Ce n'est un secret pour personne que le restaurant a été fermé pour des raisons d'hygiène, a-t-il encore dit. Il est inconcevable que le Maroc, pays de haute tradition gastronomique, offre des prestations avec des manquements à l'hygiène. Nous aurons un restaurant plus grand, plus moderne et plus fonctionnel. Il y aura également une augmentation de la capacité d'accueil pour confirmer l'ouverture de cette institution et son insertion dans les mouvements, le flux, la créativité et la vie de cet espace tout à fait remarquable, a-t-il poursuivi. Pour M. Abouyoub, les principaux travaux vont concerner la réfection intégrale de toutes les parties communes. Nous allons réaménager notamment les espaces collectifs dans certains étages pour ajouter entre 20 et 30 chambres supplémentaires ainsi que le sous-sol pour en faire un espace d'accueil et d'échanges. Les travaux devraient commencer fin février-début mars avec pour objectif d'en faire une maison disposant de tout le confort moderne et mettant à la disposition des étudiants des moyens technologiques de haut niveau afin de les aider dans leurs travaux et recherches.
