L' année 2001 a été très bonne pour l' opérateur 110nal des télécommunications, Maroc Telecom. Le chiffre d' affaires réalisé de 14 milliards de dirhams est en hausse de 17% par rapport à l'année précédente, et le parc des clients s'est aggrandi: 4850509 abonnés dont 1191335 pour le fixe, 3659174 pour le mobile et 30000 pour Internet et la part de marché est de 71%, selon les responsables. L'annonce en a été faite par le Président ,M. Abdeslam Ahizoune et les dirigeants des différentes branches d'activité lors d' un point de presse,organisé vendredi à Casablanca. Cependant, le fait marquant de l'année écoulée aura été , incontestablement, l'arrivée de Vivendi-Universal sur le marché 110nal grâce à la prise de participation au capital de l'opérateur marocain des télécommunications.
En Février , le numéro deux mondial de la communication ( présent dans les domaines de la musique, la télévision et le film,l' édition,les télécommunications et internet) et premier opérateur privé de télécommunications en France procédait à l'acquisition de 35% du capital de Maroc Telecom. Le secteur opérait un nouveau tournant dans son histoire, une année après l'octroi de la seconde licence de téléphonie mobile à Méditel . Objectifs du partenariat Vivendi-Maroc Télécom :" permettre à celui-ci d'affronter la concurrence dans les meilleures conditions et faciliter l'introduction de son capital sur les marchés inter110naux,en hissant l'entreprise aux niveaux des standards inter110naux". Partout dans le monde, le secteur des télécommunications se caractérise par un environnement très concurrentiel: de grands groupes inter110naux s'y livrent une guerre sans merci.
Au Maroc, ce sera la naissance de Meditel ( à qui la deuxième licence de téléphonie mobile a été octroyée) qui aura marqué le début de l'ère de la concurrence dans le domaine des télécommunications. Les prochaines échéances capitales seront l'ouverture du marché de la téléphonie fixe et l'arrivée prévue en 2003 d'un troisième opérateur de téléphonie mobile. Si le mobile a occupé,ces deux dernières années, le devant de la scène ( Maroc Telecom dispose de 2500 stations de base et couvre 95% de la population) à cause de l'ouverture du secteur,le fixe devrait "prendre sa place " cette année. La libéralisation du fixe est en effet programmée et on ne manque, chez l'opérateur 110nal, aucune occasion pour rappeler les initiatives prises dans le but d'être pret à affronter ces nouvelles étapes grâce notemment à la mise en place d'une nouvelle organisation articulée autour de quatre axes ( le pôle ressources et développement, le pôle Fixe et internet,le pôle mobile et celui des infrastructures).
Un important programme d'investissement entamé en 2001 s'avère nécessaire pour accompagner l'entreprise dans sa mise à niveau.11,5 milliards de dirhams seront investis d'ici 2005 dont 5,5 milliards pour le fixe et internet,4,5 milliards pour le réseau mobile et 1,5 milliard pour l' aménagement du territoire.L'entrée en lice d'un concurrent en matière de téléphonie fixe est aujourd'hui une priorité:les nouvelles offres proposées ces dernières semaines cherchent à réconcilier le consommateur avec ses "premiers amours" en matière de téléphonie.Selon M. Ahizoune, "la branche du fixe perdu plus de 400000 abonnés". Ce phénomène n'est pas propre au Maroc puisque la tendance au niveau mondial est à l'utilisation massive du mobile.
Cela n'empêche pas l'opérateur 110nal de lancer une opération de charme en direction de l'utilisateur du fixe car " le marché offre de grandes potentialités de développement,le taux de pénétration n'étant que de 5%". Au coeur de cette initiative se trouve la libéralisation prochaine du fixe sur laquelle de nombreux responsables gouvernementaux tablent pour attirer des investisseurs de choix.Et c'est aussi parce que le fixe est le support d'internet qu'il convient de devenir encore plus compétitif pour attirer un maximum d'abonnés dont le nombre reste encore très limité(à peine 30000),faible pouvoir d'achat oblige.
Pour le moment, M. Ahizoune qualifie ses relations avec le concurrent Meditel de "règles d'une concurrence transparente saine et loyale".Il en veut pour preuves la signature en juillet 2001 d'une convention d'interconnexion et d'un accord,en septembre 2001 sur le paiement des charges d'interconnexion. S'il est, toutefois établi pour les dirigeants de Méditel que l'accord a bel et bien été signé en juillet, ils soulignent que le litige persiste quant à l'interprétation du mode calcul des unités d'interconnexion dans le cadre dudit accord. Pour M. Ahizoune ,la concurrence ne peut etre que "bénéfique puisqu'elle incite à une meilleure productivité et efficacité".Nouvelles donnes obligent.
En Février , le numéro deux mondial de la communication ( présent dans les domaines de la musique, la télévision et le film,l' édition,les télécommunications et internet) et premier opérateur privé de télécommunications en France procédait à l'acquisition de 35% du capital de Maroc Telecom. Le secteur opérait un nouveau tournant dans son histoire, une année après l'octroi de la seconde licence de téléphonie mobile à Méditel . Objectifs du partenariat Vivendi-Maroc Télécom :" permettre à celui-ci d'affronter la concurrence dans les meilleures conditions et faciliter l'introduction de son capital sur les marchés inter110naux,en hissant l'entreprise aux niveaux des standards inter110naux". Partout dans le monde, le secteur des télécommunications se caractérise par un environnement très concurrentiel: de grands groupes inter110naux s'y livrent une guerre sans merci.
Au Maroc, ce sera la naissance de Meditel ( à qui la deuxième licence de téléphonie mobile a été octroyée) qui aura marqué le début de l'ère de la concurrence dans le domaine des télécommunications. Les prochaines échéances capitales seront l'ouverture du marché de la téléphonie fixe et l'arrivée prévue en 2003 d'un troisième opérateur de téléphonie mobile. Si le mobile a occupé,ces deux dernières années, le devant de la scène ( Maroc Telecom dispose de 2500 stations de base et couvre 95% de la population) à cause de l'ouverture du secteur,le fixe devrait "prendre sa place " cette année. La libéralisation du fixe est en effet programmée et on ne manque, chez l'opérateur 110nal, aucune occasion pour rappeler les initiatives prises dans le but d'être pret à affronter ces nouvelles étapes grâce notemment à la mise en place d'une nouvelle organisation articulée autour de quatre axes ( le pôle ressources et développement, le pôle Fixe et internet,le pôle mobile et celui des infrastructures).
Un important programme d'investissement entamé en 2001 s'avère nécessaire pour accompagner l'entreprise dans sa mise à niveau.11,5 milliards de dirhams seront investis d'ici 2005 dont 5,5 milliards pour le fixe et internet,4,5 milliards pour le réseau mobile et 1,5 milliard pour l' aménagement du territoire.L'entrée en lice d'un concurrent en matière de téléphonie fixe est aujourd'hui une priorité:les nouvelles offres proposées ces dernières semaines cherchent à réconcilier le consommateur avec ses "premiers amours" en matière de téléphonie.Selon M. Ahizoune, "la branche du fixe perdu plus de 400000 abonnés". Ce phénomène n'est pas propre au Maroc puisque la tendance au niveau mondial est à l'utilisation massive du mobile.
Cela n'empêche pas l'opérateur 110nal de lancer une opération de charme en direction de l'utilisateur du fixe car " le marché offre de grandes potentialités de développement,le taux de pénétration n'étant que de 5%". Au coeur de cette initiative se trouve la libéralisation prochaine du fixe sur laquelle de nombreux responsables gouvernementaux tablent pour attirer des investisseurs de choix.Et c'est aussi parce que le fixe est le support d'internet qu'il convient de devenir encore plus compétitif pour attirer un maximum d'abonnés dont le nombre reste encore très limité(à peine 30000),faible pouvoir d'achat oblige.
Pour le moment, M. Ahizoune qualifie ses relations avec le concurrent Meditel de "règles d'une concurrence transparente saine et loyale".Il en veut pour preuves la signature en juillet 2001 d'une convention d'interconnexion et d'un accord,en septembre 2001 sur le paiement des charges d'interconnexion. S'il est, toutefois établi pour les dirigeants de Méditel que l'accord a bel et bien été signé en juillet, ils soulignent que le litige persiste quant à l'interprétation du mode calcul des unités d'interconnexion dans le cadre dudit accord. Pour M. Ahizoune ,la concurrence ne peut etre que "bénéfique puisqu'elle incite à une meilleure productivité et efficacité".Nouvelles donnes obligent.
