A cette occasion, nous avons eu une rencontre avec Mohamed Zouhir.
Comment est née l'idée de «Ha bnadem»? et comment s'est fait le choix des comédiens.
L'œuvre de Brecht,l'homme pour l'homme m'a envouté lorsque je l'ai lu et vu pour la première fois il y a environ une dizaine d'années au théâtre 110nal de Rabat. Mais, ce n'est qu'une fois que la troupe régionale de Rabat a été créée que j'ai pu montrer la pièce «Ha banadem» après l'avoir écrit en arabe dialectal. Ceci dit, la raison que je considère fondamentale c'est que cette pièce répond à un questionnement posé depuis longtemps à savoir dans quelle mesure peut-on parler de la position de l'individu dans la 116iété arabe, l'affirmation de subjectivité de son identité indépendamment de la sienne. C'est le problème de nivellement que je traite dans la pièce, de la mise à niveau d'idées. Je traite aussi de l'ambiance du soi, du trouble ou de la perte de l'identité. C'est une tragédie que vit Kira (le personnage principal de la pièce) mais une tragédie qui n'est pas de l'ordre métaphysique mais d'une transformation 116ialement située.
En ce qui concerne le choix des comédiens, je dirai par «felling» et aussi parce que je les ai vu jouer dans d'autres pièces et ils m'ont beaucoup plu.
Comment la pièce a été accueillie par le public tunisien? A-t-elle une chance de remporter un prix?
C'est la première fois que je participe aux journées théâtrales de Carthage. Notre troupe a ouvert le bal de la compétition, je ne vous cache pas j'avais une petite appréhension que le public ne se déplace pas en force le premier four mais surtout parce que nous étions programmé dans une salle qui se situe dans la périphérie. Mais, j'étais agréablement surpris de voir la salle remplie d'un public enthousiaste pendant le représentation. La moment de bonheur que le théâtre essaie de créer a trouvé son écho ce jour de la représentation. En effet, l'utilité de ce travail c'est de créer une effusion avec le public pour le rendre heureux pendant et après le spectacle, nous avons réussi.
Concernant un prix, je peux vous affirmer que je ne suis pas venu avec l'idée d'être compétitif. Je crois que dans l'art la compétition est sans concurrence mais toujours est-il que le prix on peut le considérer comme une reconnaissance légitime surtout pour les comédiens.
Quelle est la situation du théâtre au Maroc par rapport aux pays maghrébins, arabes et africains?
Je ne connais pas la situation du théâtre dans les pays arabes ni dans les pays africains. Et je ne peux juger la situation du théâtre au Maroc. Tout ce que je sais c'est que le statut de l'artiste n'est pas encore à l'ordre du jour des pouvoirs décisionnels. Et ça c'est primordial. Commençons d'abord par considérer ce métier, lui donner sa valeur productive.
La presse tunisienne est très favorable concernant la pièce. Quel sentiment cela nous procure?
Je suis surpris de constater que la presse tunisienne a consacré plusieurs articles positifs à notre création. Bien entendu, je suis content, si j'ai partagé un bon moment de plaisir et de réflexion avec le public.
Comment est née l'idée de «Ha bnadem»? et comment s'est fait le choix des comédiens.
L'œuvre de Brecht,l'homme pour l'homme m'a envouté lorsque je l'ai lu et vu pour la première fois il y a environ une dizaine d'années au théâtre 110nal de Rabat. Mais, ce n'est qu'une fois que la troupe régionale de Rabat a été créée que j'ai pu montrer la pièce «Ha banadem» après l'avoir écrit en arabe dialectal. Ceci dit, la raison que je considère fondamentale c'est que cette pièce répond à un questionnement posé depuis longtemps à savoir dans quelle mesure peut-on parler de la position de l'individu dans la 116iété arabe, l'affirmation de subjectivité de son identité indépendamment de la sienne. C'est le problème de nivellement que je traite dans la pièce, de la mise à niveau d'idées. Je traite aussi de l'ambiance du soi, du trouble ou de la perte de l'identité. C'est une tragédie que vit Kira (le personnage principal de la pièce) mais une tragédie qui n'est pas de l'ordre métaphysique mais d'une transformation 116ialement située.
En ce qui concerne le choix des comédiens, je dirai par «felling» et aussi parce que je les ai vu jouer dans d'autres pièces et ils m'ont beaucoup plu.
Comment la pièce a été accueillie par le public tunisien? A-t-elle une chance de remporter un prix?
C'est la première fois que je participe aux journées théâtrales de Carthage. Notre troupe a ouvert le bal de la compétition, je ne vous cache pas j'avais une petite appréhension que le public ne se déplace pas en force le premier four mais surtout parce que nous étions programmé dans une salle qui se situe dans la périphérie. Mais, j'étais agréablement surpris de voir la salle remplie d'un public enthousiaste pendant le représentation. La moment de bonheur que le théâtre essaie de créer a trouvé son écho ce jour de la représentation. En effet, l'utilité de ce travail c'est de créer une effusion avec le public pour le rendre heureux pendant et après le spectacle, nous avons réussi.
Concernant un prix, je peux vous affirmer que je ne suis pas venu avec l'idée d'être compétitif. Je crois que dans l'art la compétition est sans concurrence mais toujours est-il que le prix on peut le considérer comme une reconnaissance légitime surtout pour les comédiens.
Quelle est la situation du théâtre au Maroc par rapport aux pays maghrébins, arabes et africains?
Je ne connais pas la situation du théâtre dans les pays arabes ni dans les pays africains. Et je ne peux juger la situation du théâtre au Maroc. Tout ce que je sais c'est que le statut de l'artiste n'est pas encore à l'ordre du jour des pouvoirs décisionnels. Et ça c'est primordial. Commençons d'abord par considérer ce métier, lui donner sa valeur productive.
La presse tunisienne est très favorable concernant la pièce. Quel sentiment cela nous procure?
Je suis surpris de constater que la presse tunisienne a consacré plusieurs articles positifs à notre création. Bien entendu, je suis content, si j'ai partagé un bon moment de plaisir et de réflexion avec le public.
