Né en 177 de l'Hégire, Idriss II après la mort tragique de son père en 793 (J-C) devient son successeur. En effet dès l'âge de onze ans, Idriss II doté de qualités spirituelles exceptionnelles parachevait sa formation théologique et littéraire.
Sa profonde connaissance des préceptes de l'Islam, l'amène naturellement à faire sa première prédication en tant qu'imam à l'occasion de son investiture officielle.
Considéré par Sidi Ahmed Tijani, comme le «Adam des saints», Idriss II a été élevé par Moulay Rachid, un affranchi compagnon de route d'Idriss 1er, au moment de la fuite de la persécution de Haroun Rachid.
Idriss II durant ses 25 ans de règne fut un grand homme d'Etat mais aussi un poète. En somme un homme d'une grande culture faisant front aux pressions étrangères notamment celle des Abassides et des Kharejites.
Connu pour son érudition, Idriss Al Azhar possédait une bravoure particulière à défendre la foi. Des sources écrites attestent que son aura, s'alimente d'un miracle, «celui du défi du temps, de l'espace et de la raison même.
Ainsi le Saint homme, fonde Fès, métropole de l'Islam en occident-musulman qui, au cours de son histoire, avait plusieurs fois atteint des sommets de prestige.
Moulay Idriss II racheta aux tribus berbères (Zouagha et Yazgha), des terres pour en faire une fondation. La première sur la rive droite de l'oued Fès date de l'an 192 de l'Hégire (808).
Idriss II y édifia sa première mosquée, celle des cheikhs. Une année plus tard, il construit sur la rive gauche, la mosquée des chorafas. Ainsi Fès prend au départ une allure bipolaire, dans le sens où la rive gauche a été marquée d'un caractère arabe venant d'andalousie et d'»Ifriqiyya» et, la rive droite, composée de populations essentiellement berbères, garde un aspect rural.
Moulay Idriss Al Azhar, soulignent des historiens, a su créer au sein de la cité, un parfait équilibre entre religion, sciences et urbanité. La médina avec des intensités plus au moins heureuses en témoigne encore.
Cependant la figure de sainteté d'Idriss II, fondateur de Fès, disparu en 213 de l'Hégire à l'âge de 36 ans n'a été reconnue que plusieurs siècles après sa mort.
Le sanctuaire de moulay idriss :
Les Princes Zenetes succédant aux Idrissides avaient aboli toutes les cérémonies instituées autour du tombeau d'Idriss II.
En 841 de l'Hégire, alors qu'on procédait à la réparation de la mosquée des Chorfas, le tombeau du Saint et son corps avaient été découvert en parfait état de conservation.
Ce miracle permet alors de comprendre la prospérité spirituelle exceptionnelle que va connaître le sanctuaire de Moulay Idriss II. Il rend ainsi plus aisé la manière dont cet édifice s'est transformé en espace sacré appelé «horm».
Ce prodige ranima le culte tombe en désuétude. Les Saâdiens firent agrandir le cimetière privé où reposait la dépouille.
A l'instigation du Sultan Alaouite Moulay Ismail, les fassis édifient gratuitement le mausolée actuel.
En 1240, le Sultan Moulay Abderrahman fit construire la mosquée neuve (jamaa jdid) à l'est du mausolée.
Ce sanctuaire situé en médina, près de la mosquée quaraouiynne, ne cesse d'attirer la foule car il constitue un lieu de prière et de pèlerinage au rituel circonstancié.
Sa profonde connaissance des préceptes de l'Islam, l'amène naturellement à faire sa première prédication en tant qu'imam à l'occasion de son investiture officielle.
Considéré par Sidi Ahmed Tijani, comme le «Adam des saints», Idriss II a été élevé par Moulay Rachid, un affranchi compagnon de route d'Idriss 1er, au moment de la fuite de la persécution de Haroun Rachid.
Idriss II durant ses 25 ans de règne fut un grand homme d'Etat mais aussi un poète. En somme un homme d'une grande culture faisant front aux pressions étrangères notamment celle des Abassides et des Kharejites.
Connu pour son érudition, Idriss Al Azhar possédait une bravoure particulière à défendre la foi. Des sources écrites attestent que son aura, s'alimente d'un miracle, «celui du défi du temps, de l'espace et de la raison même.
Ainsi le Saint homme, fonde Fès, métropole de l'Islam en occident-musulman qui, au cours de son histoire, avait plusieurs fois atteint des sommets de prestige.
Moulay Idriss II racheta aux tribus berbères (Zouagha et Yazgha), des terres pour en faire une fondation. La première sur la rive droite de l'oued Fès date de l'an 192 de l'Hégire (808).
Idriss II y édifia sa première mosquée, celle des cheikhs. Une année plus tard, il construit sur la rive gauche, la mosquée des chorafas. Ainsi Fès prend au départ une allure bipolaire, dans le sens où la rive gauche a été marquée d'un caractère arabe venant d'andalousie et d'»Ifriqiyya» et, la rive droite, composée de populations essentiellement berbères, garde un aspect rural.
Moulay Idriss Al Azhar, soulignent des historiens, a su créer au sein de la cité, un parfait équilibre entre religion, sciences et urbanité. La médina avec des intensités plus au moins heureuses en témoigne encore.
Cependant la figure de sainteté d'Idriss II, fondateur de Fès, disparu en 213 de l'Hégire à l'âge de 36 ans n'a été reconnue que plusieurs siècles après sa mort.
Le sanctuaire de moulay idriss :
Les Princes Zenetes succédant aux Idrissides avaient aboli toutes les cérémonies instituées autour du tombeau d'Idriss II.
En 841 de l'Hégire, alors qu'on procédait à la réparation de la mosquée des Chorfas, le tombeau du Saint et son corps avaient été découvert en parfait état de conservation.
Ce miracle permet alors de comprendre la prospérité spirituelle exceptionnelle que va connaître le sanctuaire de Moulay Idriss II. Il rend ainsi plus aisé la manière dont cet édifice s'est transformé en espace sacré appelé «horm».
Ce prodige ranima le culte tombe en désuétude. Les Saâdiens firent agrandir le cimetière privé où reposait la dépouille.
A l'instigation du Sultan Alaouite Moulay Ismail, les fassis édifient gratuitement le mausolée actuel.
En 1240, le Sultan Moulay Abderrahman fit construire la mosquée neuve (jamaa jdid) à l'est du mausolée.
Ce sanctuaire situé en médina, près de la mosquée quaraouiynne, ne cesse d'attirer la foule car il constitue un lieu de prière et de pèlerinage au rituel circonstancié.
