Les observateurs sont formels: si l'on venait à appliquer le programme d'action pour la promotion de la P.M.E. peaufiné par le ministère de l'113mie sociale, des P.M.E. et de l'Artisanat, il y aura fort à parier que bien des entraves liées au développement de ces unités soient levées avec d'autant plus de célérité. C'est que, force est de constater que cette fois-ci, on y a vu juste pour n'occulter aucun des aspects touchant de près ou de loin le processus de «mise à niveau» de ces entreprises qui, faut-il le rappeler, représente 95 % du tissu productif. A la lumière des grands axes de cette stratégie, dévoilés hier lors d'une rencontre organisée hier lundi à Casablanca sous la présidence de M Ahmed Lahlimi, ministre de l'113mie sociale, de la P.M.E. et de l'Artisanat, chargé des Affaires générales du gouvernement.
Et c'est surtout cette démarche pragmatique qui aura retenu l'attention des uns et des autres. Et pour preuves: ces modèles économétriques élaborés par le département de tutelle et qui ont la particularité de donner un avant-goût d'un développement soutenu, sur les six prochaines années, de ces unités. Dans son intervention, M Ahmed Lahlimi a ainsi indiqué que ce processus serait à même de canaliser des investissements productifs de près de 20 milliards de dirhams, engranger des recettes fiscales de l'ordre de 1 milliards de dirhams avec à la clef la création de 220 000 emplois. Au demeurant, il s'agit d'une stratégie qui donne toute sa plénitude à une imparable réorganisation de ce type d'unités. Tous les ingrédients en vue de combler le gap qui existe entre le nombre des P.M.E. et leur contribution dans le PIB sont ici bien pris en considération. Selon M Ahmed Lahlimi, des actions participatives en passant par différents mécanismes d'appui à la P.M.E. et par des mesures incitatives ( d'ordre fiscale) sont à cet égard retenues dans le cadre de la Charte de la PME. Nouvelle définition de ces unités( cadre institutionnel, référentiel juridique, simplification des procédures administratives...), soutien pour l'accès à la formation, à l'information et aux marchés publics, promotion de la qualité et de l'innovation... les mesures de proximité constituent autant de grands axes de la loi formant cette charte. Côté financement, on sait qu'à ce niveau et dans un passé très récent, cette problématique s'est avérée gigogne, le ministre a tenu à indiquer que cette fois-ci on y veille au grain pour l'amélioration des conditions de financement. Relevant au passage l'existence de plusieurs lignes de crédit et dont certaines n'auraient, au meilleur des cas, financé qu'à peine une dizaine d'entreprises, M Ahmed Lahlimi a fait savoir que son département oeuvre à une dynamisation de ces modes de financement, précisant toutefois qu'un tel objectif ne serait atteint que par l'entremise d'une réelle contribution des établissements bancaires. Une démarche appelée également à être étayée par des mesures de renforcement des fonds propres et des fonds de garantie.
Dans son plan d'action, le département de tutelle, après la constitution de réseaux régionaux de P.M.E., le professionnalisme des réseaux des Maison de la Jeune entreprise prévus pour cette année, compte mettre en place des mesures de soutien aux incubateurs et associations , lancer une campagne 110nale régionale pour la création des P.M.E. et créer des guichets uniques pour l'allégement des procédures administratives. Outre la constitution d'une commission inter- ministérielle, le suivi des actions et autres mesures retenues seront assurées par un comité de pilotage.
Et c'est surtout cette démarche pragmatique qui aura retenu l'attention des uns et des autres. Et pour preuves: ces modèles économétriques élaborés par le département de tutelle et qui ont la particularité de donner un avant-goût d'un développement soutenu, sur les six prochaines années, de ces unités. Dans son intervention, M Ahmed Lahlimi a ainsi indiqué que ce processus serait à même de canaliser des investissements productifs de près de 20 milliards de dirhams, engranger des recettes fiscales de l'ordre de 1 milliards de dirhams avec à la clef la création de 220 000 emplois. Au demeurant, il s'agit d'une stratégie qui donne toute sa plénitude à une imparable réorganisation de ce type d'unités. Tous les ingrédients en vue de combler le gap qui existe entre le nombre des P.M.E. et leur contribution dans le PIB sont ici bien pris en considération. Selon M Ahmed Lahlimi, des actions participatives en passant par différents mécanismes d'appui à la P.M.E. et par des mesures incitatives ( d'ordre fiscale) sont à cet égard retenues dans le cadre de la Charte de la PME. Nouvelle définition de ces unités( cadre institutionnel, référentiel juridique, simplification des procédures administratives...), soutien pour l'accès à la formation, à l'information et aux marchés publics, promotion de la qualité et de l'innovation... les mesures de proximité constituent autant de grands axes de la loi formant cette charte. Côté financement, on sait qu'à ce niveau et dans un passé très récent, cette problématique s'est avérée gigogne, le ministre a tenu à indiquer que cette fois-ci on y veille au grain pour l'amélioration des conditions de financement. Relevant au passage l'existence de plusieurs lignes de crédit et dont certaines n'auraient, au meilleur des cas, financé qu'à peine une dizaine d'entreprises, M Ahmed Lahlimi a fait savoir que son département oeuvre à une dynamisation de ces modes de financement, précisant toutefois qu'un tel objectif ne serait atteint que par l'entremise d'une réelle contribution des établissements bancaires. Une démarche appelée également à être étayée par des mesures de renforcement des fonds propres et des fonds de garantie.
Dans son plan d'action, le département de tutelle, après la constitution de réseaux régionaux de P.M.E., le professionnalisme des réseaux des Maison de la Jeune entreprise prévus pour cette année, compte mettre en place des mesures de soutien aux incubateurs et associations , lancer une campagne 110nale régionale pour la création des P.M.E. et créer des guichets uniques pour l'allégement des procédures administratives. Outre la constitution d'une commission inter- ministérielle, le suivi des actions et autres mesures retenues seront assurées par un comité de pilotage.
