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Créée en 1989 par l'Italien Carlo Petrini, ce mouvement international actif dans 45 pays, lutte contre les effets dégradants de l'industrie et de la culture du fast food qui standardisent les goûts pour la promotion des effets bénéfiques de la consommation de l'alimentation locale dans chaque pays et terroir et la sauvegarde des traditions culinaires propres à chaque région.
Amal, la coopérative de femmes marocaines, a été retenue parmi les cinq premiers prix en raison du caractère original de ce projet lancé en 1999 qui allie la protection de l'arganier à une production artisanale de qualité, tout en aidant à l'émancipation des femmes en milieu rural.
Cette coopérative qui a vu le jour grâce à l'action acharnée de Zoubida Charrouf, professeur de chimie à la faculté des sciences de l'Université Mohammed V de Rabat et défenseur de l'arganier, est dirigée par Khadija Rhalimi et Amina Edelcadi, diplômées en marketing et business management. Elle emploie 47 femmes à plein temps, veuves ou divorcées âgées entre 25 et 60 ans et leur assure un salaire mensuel.
Cette coopérative traite 300 tonnes de fruits de l'arganier par an pour en extraire principalement de l'huile commercialisée sous le label arganati (reconnue par l'autorité de contrôle qualité France comme huile 100 pour cent naturelle), confectionner de l'amlou (huile d'argane mêlée au miel et aux amandes pilées) ou des produits cosmétiques pour la peau, les cheveux et les ongles. A partir de 2001, Slow Food a lancé une action de solidarité pour le financement des activités productives dans le tiers monde pour aider au maintien des productions typiques, avec l'objectif de défendre la biodiversité.
Le prix doté d'un montant de près de 100.000 DH pour chaque lauréat a été également attribué à des personnes ou entités d'Inde, de Guinée, du Mexique et du Portugal dont l'activité concourt à la promotion et à la sauvegarde de l'agriculture biologique et à la biodiversité (cultures d'une sélection de semences, d'arbres traditionnels, recupération traditionnelle du sel et préparation avec des moyens traditionnels du chocolat).
Amal, la coopérative de femmes marocaines, a été retenue parmi les cinq premiers prix en raison du caractère original de ce projet lancé en 1999 qui allie la protection de l'arganier à une production artisanale de qualité, tout en aidant à l'émancipation des femmes en milieu rural.
Cette coopérative qui a vu le jour grâce à l'action acharnée de Zoubida Charrouf, professeur de chimie à la faculté des sciences de l'Université Mohammed V de Rabat et défenseur de l'arganier, est dirigée par Khadija Rhalimi et Amina Edelcadi, diplômées en marketing et business management. Elle emploie 47 femmes à plein temps, veuves ou divorcées âgées entre 25 et 60 ans et leur assure un salaire mensuel.
Cette coopérative traite 300 tonnes de fruits de l'arganier par an pour en extraire principalement de l'huile commercialisée sous le label arganati (reconnue par l'autorité de contrôle qualité France comme huile 100 pour cent naturelle), confectionner de l'amlou (huile d'argane mêlée au miel et aux amandes pilées) ou des produits cosmétiques pour la peau, les cheveux et les ongles. A partir de 2001, Slow Food a lancé une action de solidarité pour le financement des activités productives dans le tiers monde pour aider au maintien des productions typiques, avec l'objectif de défendre la biodiversité.
Le prix doté d'un montant de près de 100.000 DH pour chaque lauréat a été également attribué à des personnes ou entités d'Inde, de Guinée, du Mexique et du Portugal dont l'activité concourt à la promotion et à la sauvegarde de l'agriculture biologique et à la biodiversité (cultures d'une sélection de semences, d'arbres traditionnels, recupération traditionnelle du sel et préparation avec des moyens traditionnels du chocolat).
