M. Osman pouvait ainsi suivre en toute tranquillité les travaux d'un congrès qui signe une nouvelle étape dans la vie de son parti. Un nouveau départ, en somme, pour le RNI qui se fait après une longue période de non-tenue des assises 110nales. Paradoxalement, c'est ce retard qui ferait qu'aujourd'hui les choses se fassent dans la discipline et un minimum de sérénité. “Les choses seront certainement différentes d'ici cinq ans”, nous confie un jeune cadre du parti. L'allusion est faite au prochain congrès du RNI qui devrait se tenir à cette période. Les assises 110nales de ce mois de novembre auraient d'abord permis de faire le bilan, non seulement des 18 années écoulées depuis la tenue du dernier congrès 110nal en 1983, mais de toute l'existence du RNI. Le point est donc fait.
Le temps passé a contribué à ramener le calme dans les rangs du parti, autrefois secoué par des mouvements de protestation et de fronde. L'histoire est loin derrière où le trio Taïeb Benchikh, Mohamed Haddou Chiguer et Abdelaziz Alaoui Hafidi, autrefois associé à Abderrahmane El Kohen, donnait du fil à retorde au président du RNI. Les trois ténors sont, d'ailleurs, parmi les nouveaux membres du comité central. L'élection de cette instance s'est faite hier matin, précédée par celle du Conseil 110nal. Dans la première instance on compte un effectif de 310 membres et 620 dans la seconde.
Tous les ministres “rnistes” qui siègent au gouvernement, ou qui y ont siégé dans le premier cabinet Youssoufi sont représentés dans le comité central. Sur les 310 membres de cette entité, on compte la présence de 17 femmes seulement. Le faible quota réservé aux femmes ne sied pas aux ambitions affichées d'une formation qui voudrait se placer au diapason de la scène politique 110nale. Le paradoxe est souligné par le communiqué final du congrès qui affirme l'appui du RNI au plan 110nal d'intégration de la femme et appelle à une meilleure représentativité de celle-ci dans les centres de décision. Le Congrès 110nal du RNI consacre, en fait, le changement dans la continuité. Le rajeunissement des cadres est fait par petites touches et le changement des structures se fait sans rupture avec le passé. Le RNI qui admet, pour la première fois, la création de structures nouvelles de la femme et de la jeunesse, tient à rattacher celles-ci au bureau politique. La proposition est ainsi faite pour que les présidents de ces instances, dont on pense qu'elles ne devraient pas êtres des organisations parallèles au parti, siègent au bureau politique. Une manière de mieux les encadrer et les contrôler. Sur un autre plan d'organisation, les congressistes ont donné toute compétence au président du RNI de gérer une commission des sages, ayant un rôle consultatif, et de nommer les coordonnateurs des sections provinciales et des villes. Ainsi, on n'aura pas retenu la proposition faite pour l'élection de ces coordonnateurs. L'adoption des rapports politique, juridique et économique s'est, toutefois, faite à l'unanimité. Mais le RNI a clôturé les travaux de son troisième congrès 110nal sans élire les membres de son bureau exécutif. Une décision qui n'était pas inscrite au programme. Le report est fixé à une semaine. Le temps, peut-être, pour mieux gérer les choses et éviter le pire. Quelques voix se sont distinguées, lors de la séance de clôture de ces assises, qui mettaient en cause le mode d'élection des instances de décision du RNI. D'autres s'élevaient contre la représentativité régionale “pas très équilibrée”.
Le temps passé a contribué à ramener le calme dans les rangs du parti, autrefois secoué par des mouvements de protestation et de fronde. L'histoire est loin derrière où le trio Taïeb Benchikh, Mohamed Haddou Chiguer et Abdelaziz Alaoui Hafidi, autrefois associé à Abderrahmane El Kohen, donnait du fil à retorde au président du RNI. Les trois ténors sont, d'ailleurs, parmi les nouveaux membres du comité central. L'élection de cette instance s'est faite hier matin, précédée par celle du Conseil 110nal. Dans la première instance on compte un effectif de 310 membres et 620 dans la seconde.
Tous les ministres “rnistes” qui siègent au gouvernement, ou qui y ont siégé dans le premier cabinet Youssoufi sont représentés dans le comité central. Sur les 310 membres de cette entité, on compte la présence de 17 femmes seulement. Le faible quota réservé aux femmes ne sied pas aux ambitions affichées d'une formation qui voudrait se placer au diapason de la scène politique 110nale. Le paradoxe est souligné par le communiqué final du congrès qui affirme l'appui du RNI au plan 110nal d'intégration de la femme et appelle à une meilleure représentativité de celle-ci dans les centres de décision. Le Congrès 110nal du RNI consacre, en fait, le changement dans la continuité. Le rajeunissement des cadres est fait par petites touches et le changement des structures se fait sans rupture avec le passé. Le RNI qui admet, pour la première fois, la création de structures nouvelles de la femme et de la jeunesse, tient à rattacher celles-ci au bureau politique. La proposition est ainsi faite pour que les présidents de ces instances, dont on pense qu'elles ne devraient pas êtres des organisations parallèles au parti, siègent au bureau politique. Une manière de mieux les encadrer et les contrôler. Sur un autre plan d'organisation, les congressistes ont donné toute compétence au président du RNI de gérer une commission des sages, ayant un rôle consultatif, et de nommer les coordonnateurs des sections provinciales et des villes. Ainsi, on n'aura pas retenu la proposition faite pour l'élection de ces coordonnateurs. L'adoption des rapports politique, juridique et économique s'est, toutefois, faite à l'unanimité. Mais le RNI a clôturé les travaux de son troisième congrès 110nal sans élire les membres de son bureau exécutif. Une décision qui n'était pas inscrite au programme. Le report est fixé à une semaine. Le temps, peut-être, pour mieux gérer les choses et éviter le pire. Quelques voix se sont distinguées, lors de la séance de clôture de ces assises, qui mettaient en cause le mode d'élection des instances de décision du RNI. D'autres s'élevaient contre la représentativité régionale “pas très équilibrée”.
