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La généralisation de la scolarisation de la tranche d'âge dès 6 à 11 ans constitue le plan d'attaque de cette rentrée scolaire 2001-2002.
Depuis plus de quarante ans, généraliser l'enseignement de telle sorte que tous les enfants du Maroc sans exception en profitent constitue un objectif majeur. Depuis que la Charte de l'éducation et de la formation a été adoptée pour réformer concrètement le système éducatif, ses protagonistes ont réservé une place prépondérante au volet de la généralisation de la scolarisation. Il n'est plus question de garder les citoyens de demain, les enfants à partir de six ans à la maison ou en train de déambuler dans les rues. Ce sont les bancs de l'école qui les accueilleront désormais. Peu importe les moyens, car le budget qu'accorde l'État à l'éducation est en effet insuffisant, en comparaison avec les ambitions de la Charte. L'essentiel est de saisir le taureau par les cornes et déclarer la guerre à l'analphabétisme.
La rentrée scolaire de cette année se veut différente, ou mieux encore novatrice. Une robuste campagne 110nale pour la généralisation de l'enseignement dans tous les coins du Maroc est lancée. Sa force demeure dans la richesse et la diversité de ses objectifs. A la lecture de sa stratégie, en amont et en aval, des moyens constructifs sont mis en plac
Pour généraliser l'inscription des enfants à l'âge de 6 ans à l'horizon 2002, et passer à la seconde phase qui stipule que 2004 soit la date de la généralisation de l'éducation des enfants de 6 à 11 ans. L'interface d'une telle ambition sont d'abord des structures organisatrices pour assurer l'évaluation et le suivi des clauses du programme 110nal pour la promotion de la scolarisation au niveau préfectoral, régional et central.
Et à partir du moment où l'avenir et la qualité de l'enseignement touche directement le développement économique et 116ial de notre pays, les acteurs économiques et 116iaux sont appelés désormais à être plus impliqués en l'occurrence dans la mise en œuvre des projets amorcés, et veiller de surcroît à leur concrétisation. Un autre élément tout aussi important que les précédents : il est capital de faire surgir les valeurs sûres du rôle de l'école comme un acteur primordial dans la promotion régionale et préfectorale. L'envie de se scolariser s'est faite ressentir au près de la population qui semble répondre aux appels incessants des différentes campagnes.
Flux d'inscriptions prometteur, mais...
Les statistiques démontrent que les chiffres ont progressé de 8% au cours du premier cycle fondamental avec 4.150.000 élèves. Selon le rapport du ministère de l'Éducation 110nale, même le nombre des inscriptions des enfants de six ans est passé de 81% à 94%. La scolarisation des enfants entre 6 et 11 ans a, à son tour, été satisfaisante avec un taux de 92%. Quoique les études démontrent qu'une fois les élèves atteignent le cycle secondaire, ils ont tendance à quitter plus facilement le collège, les chiffres globaux indiquent que cette année, une augmentation du nombre d'élèves en cycle secondaire de 12% avec 1161.000 élèves est à relever. Toutefois, les voix s'élèvent pour mettre l'index sur le fait que ce flux est certainement juste si l'on considère la loyauté de la mise en œuvre de la mission de la Charte, seulement on risquerait de tomber dans le panneau de l'échec. Comment peut-on prodiguer une quelconque connaissance aux enfants quand les classes atteignent parfois les 60 élèves? Aucun instituteur au monde ne pourrait maîtriser une classe d'une telle ampleur.
Aussi, nous signale-t-on qu'un déficit en personnel enseignant est un handicap majeur pour cette opération. - Les enseignants vacataires semblent combler cette lacune au détriment de la qualité de l'enseignement sachant que le cycle fondamental exige de grandes compétences pédagogiques. D'autant plus que ces conditions vont certainement finir par décourager les petits enfants à se rendre à l'école. A ce moment là, peu importe le nombre des nouveaux inscrits si l'on ne réussit pas à les garder à l'école. Plusieurs études au Maroc soulignent que justement l'un des points sombres de l'enseignement public est la déperdition scolaire. Quand les conditions de scolarisation ne sont pas encourageantes,
il est inutile de chercher à détecter les facteurs d'abandon et d'absentéisme de nos enfants. Des efforts colossaux sont fournis par le ministère de l'Education 110nale, les délégations, les enseignants et même les élèves. Il serait dommage de dépenser toutes ces énergies sans se pencher sur la compétence des enseignants ni les conditions de la scolarisation.
Depuis plus de quarante ans, généraliser l'enseignement de telle sorte que tous les enfants du Maroc sans exception en profitent constitue un objectif majeur. Depuis que la Charte de l'éducation et de la formation a été adoptée pour réformer concrètement le système éducatif, ses protagonistes ont réservé une place prépondérante au volet de la généralisation de la scolarisation. Il n'est plus question de garder les citoyens de demain, les enfants à partir de six ans à la maison ou en train de déambuler dans les rues. Ce sont les bancs de l'école qui les accueilleront désormais. Peu importe les moyens, car le budget qu'accorde l'État à l'éducation est en effet insuffisant, en comparaison avec les ambitions de la Charte. L'essentiel est de saisir le taureau par les cornes et déclarer la guerre à l'analphabétisme.
La rentrée scolaire de cette année se veut différente, ou mieux encore novatrice. Une robuste campagne 110nale pour la généralisation de l'enseignement dans tous les coins du Maroc est lancée. Sa force demeure dans la richesse et la diversité de ses objectifs. A la lecture de sa stratégie, en amont et en aval, des moyens constructifs sont mis en plac
Pour généraliser l'inscription des enfants à l'âge de 6 ans à l'horizon 2002, et passer à la seconde phase qui stipule que 2004 soit la date de la généralisation de l'éducation des enfants de 6 à 11 ans. L'interface d'une telle ambition sont d'abord des structures organisatrices pour assurer l'évaluation et le suivi des clauses du programme 110nal pour la promotion de la scolarisation au niveau préfectoral, régional et central.
Et à partir du moment où l'avenir et la qualité de l'enseignement touche directement le développement économique et 116ial de notre pays, les acteurs économiques et 116iaux sont appelés désormais à être plus impliqués en l'occurrence dans la mise en œuvre des projets amorcés, et veiller de surcroît à leur concrétisation. Un autre élément tout aussi important que les précédents : il est capital de faire surgir les valeurs sûres du rôle de l'école comme un acteur primordial dans la promotion régionale et préfectorale. L'envie de se scolariser s'est faite ressentir au près de la population qui semble répondre aux appels incessants des différentes campagnes.
Flux d'inscriptions prometteur, mais...
Les statistiques démontrent que les chiffres ont progressé de 8% au cours du premier cycle fondamental avec 4.150.000 élèves. Selon le rapport du ministère de l'Éducation 110nale, même le nombre des inscriptions des enfants de six ans est passé de 81% à 94%. La scolarisation des enfants entre 6 et 11 ans a, à son tour, été satisfaisante avec un taux de 92%. Quoique les études démontrent qu'une fois les élèves atteignent le cycle secondaire, ils ont tendance à quitter plus facilement le collège, les chiffres globaux indiquent que cette année, une augmentation du nombre d'élèves en cycle secondaire de 12% avec 1161.000 élèves est à relever. Toutefois, les voix s'élèvent pour mettre l'index sur le fait que ce flux est certainement juste si l'on considère la loyauté de la mise en œuvre de la mission de la Charte, seulement on risquerait de tomber dans le panneau de l'échec. Comment peut-on prodiguer une quelconque connaissance aux enfants quand les classes atteignent parfois les 60 élèves? Aucun instituteur au monde ne pourrait maîtriser une classe d'une telle ampleur.
Aussi, nous signale-t-on qu'un déficit en personnel enseignant est un handicap majeur pour cette opération. - Les enseignants vacataires semblent combler cette lacune au détriment de la qualité de l'enseignement sachant que le cycle fondamental exige de grandes compétences pédagogiques. D'autant plus que ces conditions vont certainement finir par décourager les petits enfants à se rendre à l'école. A ce moment là, peu importe le nombre des nouveaux inscrits si l'on ne réussit pas à les garder à l'école. Plusieurs études au Maroc soulignent que justement l'un des points sombres de l'enseignement public est la déperdition scolaire. Quand les conditions de scolarisation ne sont pas encourageantes,
il est inutile de chercher à détecter les facteurs d'abandon et d'absentéisme de nos enfants. Des efforts colossaux sont fournis par le ministère de l'Education 110nale, les délégations, les enseignants et même les élèves. Il serait dommage de dépenser toutes ces énergies sans se pencher sur la compétence des enseignants ni les conditions de la scolarisation.
