Pour l'heure, les professionnels se gardent de verser dans le pessimisme, mais d'ores et déjà, les perspectives des marchés financiers s'annoncent difficiles. L'architecture du système étant inachevée laisse planer le doute quant à la capacité de rebond de la place. Outre la défiance des investisseurs institutionnels, le recours au marché des taux continuera à se faire, malheureusement, au détriment du marché des actions. Pour bien des observateurs, les valeurs marocaines, dans leur glissade, courent donc le risque de chuter à des niveaux historiques. Il faut reconnaître qu'au delà de «l'absence» d'une «régulation» des marchés financiers, la panne du «système de réglement-livraison» au niveau de la société gestionnaire a de quoi accélérer l'effritement de la patience des épargnants et des investisseurs institutionnels.
Sur le front des résultats, les prévisions les plus optimistes tablent sur une contraction des rendements, en l'occurrence, dans le secteur bancaire, qui aligne sa troisième année de vaches maigres.
Les moment forts de l'actualité chez nous sont, sans conteste, le périple royal à travers les provinces du Centre et du Sud du Maroc et le rôle clé joué par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité en matière d'investissements. Ainsi, verront le jour plusieurs dizaines de projets de développement dans les différentes villes du Royaume, de nature à créer plus de richesses et de progrès locaux.
Ceci étant, sur le marché boursier, la journée de ce début de semaine fut dure pour la plupart des valeurs. Sur trente valeurs traitées, dix huit évoluaient en baisse contre huit à la hausse et quatre en stag110n. Le secteur bancaire a été durement touché pour un volume d'échanges de 6,6 MDH dont 5,7 drainés par le titre BMCE. Wafabank, coqueluche de la corbeille, ces deux dernières semaines, a vu son cours tomber à 760 DH, contre 800 DH, la semaine dernière, en repli de 3,80%, soit la plus forte baisse de son secteur. Le titre Crédit du Maroc a renoncé à 1,62%, à 300 DH, prix de négociation d'un paquet de 7.000 actions échangés de gré à gré..
Pour sa part, la première capitalisation de la place, ONA, poursuivant son mouvement baissier, abandonne à nouveau 0,47%, à 1.050 DH, creusant ainsi sa contre-performance, qui monte à -6%. Idem pour la pétrolière Samir qui accuse une régression de 1,30%, à 608 DH , pour une centaine d'actions échangées. Situation presque semblable pour le holding minier Managem, qui s'effrite 0,19%, à 519 DH, soit finalement une perte cumulée de près de 9%. Dans les cimenteries le titre Lafarge ne réussit apparemment qu'à la baisse, avec un nouveau recul de 2,14%, ou une perte cumulée de 16,5% de sa valeur, depuis le début de l'année. Le secteur agroalimentaire continue à pâtir du marasme et les trois valeurs vedettes de ce compartiment caracolent en tête des plus fortes baisses de la journée. Brasseries du Maroc et Centrale Laitière perdent respectivement 2,44% et 2,28%, pour de très faibles quantités échangées, au moment où la nouvelle recrue de ce compartiment, en l'occurrence Unimer enregistre la plus forte baisse de la séance (-6,15%) et cumule une perte de 32,65%, juste derrière les Brasseries du Maroc, qui cumule de son côté une perte de 46,25%. Quant à Auto Hall, le doyen en matière de distribution des véhicules (voitures particulières et utilitaires de tran114s ou à usage agricole et industriel) a chuté de 3,02%, à 289 DH, pour trois mille actions échangées.
La journée d'hier manquait beaucoup de relief. Le volume transactionnel ne dépassait pas les 15 MDH (on one way), drainés pour l'essentiel par une poignée de valeurs, notamment BMCE, Lafarge et Cior ainsi que Sonasid et ONA. L'IGB a terminé en repli de 0,71%, à 608,48 points, son nouveau plancher, avec une contre-performance de 7,58%. Un niveau peu redouté, il y a quelques semaines.
Sur le front des résultats, les prévisions les plus optimistes tablent sur une contraction des rendements, en l'occurrence, dans le secteur bancaire, qui aligne sa troisième année de vaches maigres.
Les moment forts de l'actualité chez nous sont, sans conteste, le périple royal à travers les provinces du Centre et du Sud du Maroc et le rôle clé joué par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité en matière d'investissements. Ainsi, verront le jour plusieurs dizaines de projets de développement dans les différentes villes du Royaume, de nature à créer plus de richesses et de progrès locaux.
Ceci étant, sur le marché boursier, la journée de ce début de semaine fut dure pour la plupart des valeurs. Sur trente valeurs traitées, dix huit évoluaient en baisse contre huit à la hausse et quatre en stag110n. Le secteur bancaire a été durement touché pour un volume d'échanges de 6,6 MDH dont 5,7 drainés par le titre BMCE. Wafabank, coqueluche de la corbeille, ces deux dernières semaines, a vu son cours tomber à 760 DH, contre 800 DH, la semaine dernière, en repli de 3,80%, soit la plus forte baisse de son secteur. Le titre Crédit du Maroc a renoncé à 1,62%, à 300 DH, prix de négociation d'un paquet de 7.000 actions échangés de gré à gré..
Pour sa part, la première capitalisation de la place, ONA, poursuivant son mouvement baissier, abandonne à nouveau 0,47%, à 1.050 DH, creusant ainsi sa contre-performance, qui monte à -6%. Idem pour la pétrolière Samir qui accuse une régression de 1,30%, à 608 DH , pour une centaine d'actions échangées. Situation presque semblable pour le holding minier Managem, qui s'effrite 0,19%, à 519 DH, soit finalement une perte cumulée de près de 9%. Dans les cimenteries le titre Lafarge ne réussit apparemment qu'à la baisse, avec un nouveau recul de 2,14%, ou une perte cumulée de 16,5% de sa valeur, depuis le début de l'année. Le secteur agroalimentaire continue à pâtir du marasme et les trois valeurs vedettes de ce compartiment caracolent en tête des plus fortes baisses de la journée. Brasseries du Maroc et Centrale Laitière perdent respectivement 2,44% et 2,28%, pour de très faibles quantités échangées, au moment où la nouvelle recrue de ce compartiment, en l'occurrence Unimer enregistre la plus forte baisse de la séance (-6,15%) et cumule une perte de 32,65%, juste derrière les Brasseries du Maroc, qui cumule de son côté une perte de 46,25%. Quant à Auto Hall, le doyen en matière de distribution des véhicules (voitures particulières et utilitaires de tran114s ou à usage agricole et industriel) a chuté de 3,02%, à 289 DH, pour trois mille actions échangées.
La journée d'hier manquait beaucoup de relief. Le volume transactionnel ne dépassait pas les 15 MDH (on one way), drainés pour l'essentiel par une poignée de valeurs, notamment BMCE, Lafarge et Cior ainsi que Sonasid et ONA. L'IGB a terminé en repli de 0,71%, à 608,48 points, son nouveau plancher, avec une contre-performance de 7,58%. Un niveau peu redouté, il y a quelques semaines.
