Les chiffres publiés à l'occasion de la Journée Mondiale de Lutte contre le Sida font frémir. Vingt ans après l'apparition des premiers cas de Sida (Syndrome d'Immuno-dificience acquise, cette maladie ravageuse qui a déjà tué plus de 20 millions de personnes continue de progresser de manière inquiétante à travers la planète. Aujourd'hui, on compte 40 millions de séropositifs dont 37,2 millions d'adultes et 2,7 millions d'enfants de moins de 15 ans.
L'Afrique subsaharienne est de loin la plus touchée avec plus de 28 millions de personnes infectées. Du reste, le Sida demeure la première cause de décès dans cette région du monde. Sur l'ensemble de la planète, cette pathologie figure au quatrième rang des maladies les plus meurtrières. pour la seule année 2001, le Sida a provoqué le décès de 3 millions d'individus.
Au Maroc, d'après les chiffres fournis par le Ministère de la Santé Publique, le nombre cumulé depuis 1986 est de 913 cas. Ce chiffre peut sembler dérisoire par rapport aux autres pays. Certes, si jusqu'ici, le rythme de l'épidémie est considéré dans notre pays comme relativement lent, il a tendance à présent à s'accroître d'année en année. Cet état de fait donne à réfléchir mais surtout à réagir au lieu de se cantonner dans une politique d'autruche et de sous-estimer les dangers de ce fléau.
La transmission hétérosexuelle est le mode de propagation le plus important avec comme corollaire un pourcentage d'atteinte des femmes en nette progression. La majorité des femmes sont contaminées dans le cadre du mariage. La tranche d'âge la plus touchée est celle des 30-39 ans. La vulnérabilité de la femme marocaine est marquée par le pouvoir économique et 116ial des hommes, l'inégalité des droits entre les sexes, et la domi110n masculine excessive.
En général, ce sont les hommes qui décident de l'utilisation du préservatif. Cela laisse les femmes sans contrôle quant à l'exposition au virus. A ce sujet, lors de la 4ème Conférence Mondiale sur les Femmes de Beijing, la 43 ème session de la commission des 110ns Unies sur le Statut des Femmes a attiré l'attention sur la nécessité d'éduquer femmes et hommes, surtout les jeunes, pour promouvoir l'égalité dans les relations entre les deux sexes, et encourager les hommes à accepter leurs responsabilités en matière de sexualité, de reproduction et d'éducation des enfants. Plusieurs initiatives ont été entreprises ces dernières années pour réduire la vulnérabilité des femmes au VIH et les responsabiliser, afin leur permettre d'avoir plus de prise sur leur vie sexuelle et reproductive, mais l'ampleur de ces efforts et leurs succès sont contrebalancés par la réalité. C'est pour cette raison que les plaidoyers pour la santé des femmes affirment que si l'on veut réellement améliorer leur statut et les aider à se protéger, il faut s'assurer de la coopération des hommes. Dans ce sens, la Journée Mondiale du SIDA porte plus particulièrement sur le rôle des hommes en matière de transmission, de contrôle et d'atténuation de l'épidémie du Sida dans toutes les régions du globe. L'OMS par «Le thème de la Journée, «Les hommes font la différence», reconnaît que, pour lutter contre le SIDA, il faut réorienter les services de santé afin de répondre aux besoins de tous les hommes, ainsi que des populations les plus exposées. Elle vise à impliquer pleinement les hommes, en particulier les jeunes dans l'action contre le SIDA , à insister sur la nécessité urgente d'activités 110nales spécialement conçues pour les hommes dans le cadre de la lutte contre l'épidémie ; et à susciter l'engagement, tant personnel que politique, des dirigeants dans la riposte à ce fléau».
L'Afrique subsaharienne est de loin la plus touchée avec plus de 28 millions de personnes infectées. Du reste, le Sida demeure la première cause de décès dans cette région du monde. Sur l'ensemble de la planète, cette pathologie figure au quatrième rang des maladies les plus meurtrières. pour la seule année 2001, le Sida a provoqué le décès de 3 millions d'individus.
Au Maroc, d'après les chiffres fournis par le Ministère de la Santé Publique, le nombre cumulé depuis 1986 est de 913 cas. Ce chiffre peut sembler dérisoire par rapport aux autres pays. Certes, si jusqu'ici, le rythme de l'épidémie est considéré dans notre pays comme relativement lent, il a tendance à présent à s'accroître d'année en année. Cet état de fait donne à réfléchir mais surtout à réagir au lieu de se cantonner dans une politique d'autruche et de sous-estimer les dangers de ce fléau.
La transmission hétérosexuelle est le mode de propagation le plus important avec comme corollaire un pourcentage d'atteinte des femmes en nette progression. La majorité des femmes sont contaminées dans le cadre du mariage. La tranche d'âge la plus touchée est celle des 30-39 ans. La vulnérabilité de la femme marocaine est marquée par le pouvoir économique et 116ial des hommes, l'inégalité des droits entre les sexes, et la domi110n masculine excessive.
En général, ce sont les hommes qui décident de l'utilisation du préservatif. Cela laisse les femmes sans contrôle quant à l'exposition au virus. A ce sujet, lors de la 4ème Conférence Mondiale sur les Femmes de Beijing, la 43 ème session de la commission des 110ns Unies sur le Statut des Femmes a attiré l'attention sur la nécessité d'éduquer femmes et hommes, surtout les jeunes, pour promouvoir l'égalité dans les relations entre les deux sexes, et encourager les hommes à accepter leurs responsabilités en matière de sexualité, de reproduction et d'éducation des enfants. Plusieurs initiatives ont été entreprises ces dernières années pour réduire la vulnérabilité des femmes au VIH et les responsabiliser, afin leur permettre d'avoir plus de prise sur leur vie sexuelle et reproductive, mais l'ampleur de ces efforts et leurs succès sont contrebalancés par la réalité. C'est pour cette raison que les plaidoyers pour la santé des femmes affirment que si l'on veut réellement améliorer leur statut et les aider à se protéger, il faut s'assurer de la coopération des hommes. Dans ce sens, la Journée Mondiale du SIDA porte plus particulièrement sur le rôle des hommes en matière de transmission, de contrôle et d'atténuation de l'épidémie du Sida dans toutes les régions du globe. L'OMS par «Le thème de la Journée, «Les hommes font la différence», reconnaît que, pour lutter contre le SIDA, il faut réorienter les services de santé afin de répondre aux besoins de tous les hommes, ainsi que des populations les plus exposées. Elle vise à impliquer pleinement les hommes, en particulier les jeunes dans l'action contre le SIDA , à insister sur la nécessité urgente d'activités 110nales spécialement conçues pour les hommes dans le cadre de la lutte contre l'épidémie ; et à susciter l'engagement, tant personnel que politique, des dirigeants dans la riposte à ce fléau».
