Pour l'animateur c'est très émouvant de voir S.M. le Roi Mohammed VI remettre une distinction au réalisateur égyptien Youssef Chahine, dont le nouveau film Silence… on tourne a été projeté en avant-première à l'ouverture de cette manifestation. C'est une récompense qui honore un grand cinéaste, a-t-il affirmé.
Décrivant la cérémonie d'ouverture, M. Simonin souligne, images à l'appui, qu'elle s'est déroulée en présence d'une grande foule et des personnalités venues de tous les horizons dans cette grande salle du palais des congrès de Marrakech. Il passe ensuite la parole à M. André Azoulay, conseiller de S.M. le Roi, invité à s'expliquer sur la volonté du Maroc et de son Souverain d'organiser ce premier festival. Le Maroc et le cinéma, c'est une longue histoire, une grande histoire qui remonte pratiquement à la création du cinématographe. Le Maroc a toujours retenu le regard des créateurs de cette industrie, qu'ils soient cinéastes, acteurs ou producteurs. C'est une histoire légitime qui n'a rien à voir avec un caprice du moment ou quelque chose qui serait un phénomène de mode, a dit M. Azoulay, soulignant que c'est effectivement la volonté de S.M. le Roi Mohammed VI de donner au cinéma et au septième art marocain toutes ses chances possibles.
L'animateur de TV5 passe ensuite le micro à M. Daniel Toscan du Plantier, président de la manifestation, qui a mis l'accent sur la portée de cet événement.
Le Maroc a toujours souhaité maintenir une activité de production, de collection et de diffusion, ce qui n'est pas le cas de beaucoup de ses voisins. C'est donc un festival international. Il n'est pas local et il dépasse le cadre de l'Afrique, du Maghreb ou du Moyen-Orient. Et ce n'est pas par hasard qu'on commence le festival avec le film de Youssef Chahine et qu'on le termine avec un film du Chili, a-t-il dit.
L'animateur de l'émission rappelle à cette occasion que huit films sont en compétition et que le jury est présidé par l'actrice britannique Charlotte Rampling.
Après avoir passé plusieurs séquences du film de la soirée, Patrick Simonin donne la parole à Youssef Chahine qui confirme que l'audience que lui a accordée S.M. le Roi a été un moment émouvant et qu'il se sent honoré au très haut niveau.
C'est toujours très émouvant que les gens vous font sentir que vous leur appartenez. J'ai toujours eu un énorme bonheur à sentir que j'appartiens aux autres, a dit le cinéaste.
Interrogé sur son film plein d'humour, de chansons, de parodies et d'effets spéciaux, Chahine a rappelé qu'il l'a écrit il y deux ans sans savoir pourquoi.
Peut-être que me sentais étouffé par la façon avec laquelle nos régimes comprennent la globalisation.
A l'animateur qui lui fait remarquer que c'est un film qui dénonce le pouvoir de l'argent, Youssef Chahine répond qu'il y a effectivement cette histoire d'argent, car les gens croient toujours que l'argent fait le bonheur, ce qui est faux, en tout cas d'après moi. Les gens sont hystériques et il me font rire (…) seulement je ne prétend pas être le clown devant l'éternel. C'est pourquoi il y a beaucoup de prémisse, il y a de la discussion, il y a de la politique et comment chacun voit de son côté si la politique lie ou si elle sépare. C'est mon combat, a souligné le réalisateur égyptien. Interrogé enfin sur cette tendance combative et sur cette détermi110n à porter ses idées à l'écran, Youssef Chahine a fait remarquer qu'il ne fait que son métier. Je ne sais pas faire autre chose que le cinéma, a-t-il dit. Pour terminer cette première émission spéciale consacrée au festival de Marrakech, avec le concours de la chaîne de la télévision marocaine 2M, Patrick Simonin a souligné qu'il s'agit d'un événement majeur: On n'avait jamais un festival d'une telle ampleur ici, avec une telle concentration de stars.
Décrivant la cérémonie d'ouverture, M. Simonin souligne, images à l'appui, qu'elle s'est déroulée en présence d'une grande foule et des personnalités venues de tous les horizons dans cette grande salle du palais des congrès de Marrakech. Il passe ensuite la parole à M. André Azoulay, conseiller de S.M. le Roi, invité à s'expliquer sur la volonté du Maroc et de son Souverain d'organiser ce premier festival. Le Maroc et le cinéma, c'est une longue histoire, une grande histoire qui remonte pratiquement à la création du cinématographe. Le Maroc a toujours retenu le regard des créateurs de cette industrie, qu'ils soient cinéastes, acteurs ou producteurs. C'est une histoire légitime qui n'a rien à voir avec un caprice du moment ou quelque chose qui serait un phénomène de mode, a dit M. Azoulay, soulignant que c'est effectivement la volonté de S.M. le Roi Mohammed VI de donner au cinéma et au septième art marocain toutes ses chances possibles.
L'animateur de TV5 passe ensuite le micro à M. Daniel Toscan du Plantier, président de la manifestation, qui a mis l'accent sur la portée de cet événement.
Le Maroc a toujours souhaité maintenir une activité de production, de collection et de diffusion, ce qui n'est pas le cas de beaucoup de ses voisins. C'est donc un festival international. Il n'est pas local et il dépasse le cadre de l'Afrique, du Maghreb ou du Moyen-Orient. Et ce n'est pas par hasard qu'on commence le festival avec le film de Youssef Chahine et qu'on le termine avec un film du Chili, a-t-il dit.
L'animateur de l'émission rappelle à cette occasion que huit films sont en compétition et que le jury est présidé par l'actrice britannique Charlotte Rampling.
Après avoir passé plusieurs séquences du film de la soirée, Patrick Simonin donne la parole à Youssef Chahine qui confirme que l'audience que lui a accordée S.M. le Roi a été un moment émouvant et qu'il se sent honoré au très haut niveau.
C'est toujours très émouvant que les gens vous font sentir que vous leur appartenez. J'ai toujours eu un énorme bonheur à sentir que j'appartiens aux autres, a dit le cinéaste.
Interrogé sur son film plein d'humour, de chansons, de parodies et d'effets spéciaux, Chahine a rappelé qu'il l'a écrit il y deux ans sans savoir pourquoi.
Peut-être que me sentais étouffé par la façon avec laquelle nos régimes comprennent la globalisation.
A l'animateur qui lui fait remarquer que c'est un film qui dénonce le pouvoir de l'argent, Youssef Chahine répond qu'il y a effectivement cette histoire d'argent, car les gens croient toujours que l'argent fait le bonheur, ce qui est faux, en tout cas d'après moi. Les gens sont hystériques et il me font rire (…) seulement je ne prétend pas être le clown devant l'éternel. C'est pourquoi il y a beaucoup de prémisse, il y a de la discussion, il y a de la politique et comment chacun voit de son côté si la politique lie ou si elle sépare. C'est mon combat, a souligné le réalisateur égyptien. Interrogé enfin sur cette tendance combative et sur cette détermi110n à porter ses idées à l'écran, Youssef Chahine a fait remarquer qu'il ne fait que son métier. Je ne sais pas faire autre chose que le cinéma, a-t-il dit. Pour terminer cette première émission spéciale consacrée au festival de Marrakech, avec le concours de la chaîne de la télévision marocaine 2M, Patrick Simonin a souligné qu'il s'agit d'un événement majeur: On n'avait jamais un festival d'une telle ampleur ici, avec une telle concentration de stars.
