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Tanjazz 2001: le spectacle était aussi dans la rue

Amateurs ou fans de jazz s'étaient donné rendez-vous samedi dernier à la Mandoubia de Tanger, transformée pour l'occasion, en un forum artistique où l'animation battait son plein.

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Le succès a dépassé toutes les espérances, samedi dernier, avec la présence de communautés étrangères au Maroc, de touristes de diverses régions du Nord, d'Espagne, de France, les représentants des corps consulaires et diplomatiques du Royaume et ceux du monde culturel et des médias, du blues, du free jazz, du jazz classique et des Gnaouas. Bien que les organisateurs croient encore en la venue de Randy Weston, d'Archie Shepp et de David Linx, ces célébrités du monde du jazz, celles qui s'étaient manifestées à “Tanjazz 2001” avaient autant de mérite que les ténors.

Parades et spectacle public

Dans la journée de samedi, les Tangérois furent gratifiés d'une parade des formations musicales présentes et qui ont fait le tour de la ville. Tout comme à New Orléans, le spectacle était dans la rue, pour le grand plaisir d'un grand public, amateur et connaisseur d'un style artistique qui ne lui est pas étranger.
N'est-ce pas que Tanger était déclarée ville internationale autrefois ?
En fin de matinée de ce samedi, un concert de jazz fut donné sur une scène improvisée à la place du grand 116co, animé par “Puissance Jazz Big Band” une formation dirigée par Yves Abitboul, créée en 1983, comprenant 19 musiciens.
Jazz des années 30 et 40, soit le classique du genre (Basie, Ellington, Miller) et puis le groupe est passé aux œuvres plus modernes, celles de Chick Corea et Herbie Hancock. Le concert fut un succès populaire sur la place du grand 116co, “assiégée” par un nombreux public, séduit par la prestation de cet ensemble.
Dans la soirée, au palais de la Mandoubia, le jazz reprit du service avec la formation “The Swing Messengers”.
Une formation qui a ravi les applaudissements du nombreux public présent, vu ses talents qui animent les belles soirées de divers clubs parisiens.
Alain Brunet (trompette), Jean Jacques Taïb (saxo-ténor), Daniel Huck (saxo-alto), Alain Mayeras (piano), David Solesse (contrebasse) et Jean Pierre Jackson (batterie) ont “enflammé” la fibre des mordus du jazz .
A défaut de leur maestro, Archie Shepp, encore retenu aux USA suite au blocage dans les aéroports américains, trois de ses musiciens étaient sur scène pour nous séduire avec quelques œuvres de leur répertoire.
Tom Mc Clung au piano, Wayne Dockery à la contrebasse et Steve Mc Craven, à la batterie ont mis à rude épreuve leur “artillerie lourde” pour emballer l'assistance ; plus particulièrement leur batteur.
Et, avec le concours des gnaouas, ils ont réussi à mettre le feu aux poudres, donnant la pleine mesure de leur talent et exécutant des airs des grands ténors du jazz.
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