A six mois des présidentielles, Olivier, homme très discret, police, a ouvert les hostilités et briser un tabou en publiant ce livre sur ses quatre ans et demi à Matignon, comme témoin et acteur, alors même qu'il est toujours en fonction.
Acteur essentiel de la cohabitation, Olivier affirme qu'il n'est de pire situation pour notre pays qu'un pouvoir exécutif divise contre lui-même et accuse le Président Jacques Chirac d'avoir plusieurs fois manqué à la solidarité officielle sur le terrain de la politique étrangère.
C'était le 20 mars 1986 que les Français découvrent la cohabitation, un périlleux attelage, commente Olivier dans ce livre écrit en douze jours. Il m'a semblé qu'il était de ma responsabilité de citoyen, engagé dans ce système institutionnel, de dire nettement avant les échéances que ce n'est pas un bon régime, que ce n'est pas un régime souhaitable pour notre pays, s'explique-t-il.
Dans un communiqué, diffusé lundi, la droite a demandé la démission de M. Schrameck, sans obtenir satisfaction, et a jugé assez original de la part du Premier ministre de faire annoncer sa candidature à l'Elysée par son directeur de cabinet.
Irresponsable, scandaleux, impensable, martèle la droite française qui estime que le directeur de cabinet a débordé très largement son devoir de réserve. Il a été choisi pour faire fonctionner les institutions.
Avec son livre, les institutions vont fonctionner encore plus mal que ce qu'il déplore, a déclaré mardi le conseiller politique du RPR, Patrick Devedjian. Dans ce livre, éminemment politique, olivier rode l'argumentaire du futur candidat
Lionel Jospin et espère de tout coeur que M. Jospin sera candidat.
La finalité, écrit-il, devrait opposer dans la vérité crue du combat politique les deux plus hauts responsables de notre vie publique et institutionnelle. Lionel Jospin est, pour lui, celui qui est le mieux place pour confirmer la crédibilité, l'authenticité et la postérité des valeurs de la gauche qu'il a d'ores et déjà enracinées dans tant de réformes originales et durables.
La confrontation, sourde et rude entre mm Chirac et Jospin durant la cohabitation, resterait étrangement inachevée si elle ne se concluait pas dans l'affrontement de deux tempéraments, de deux convictions, de deux visions de l'avenir de notre pays, juge-t-il.
Acteur essentiel de la cohabitation, Olivier affirme qu'il n'est de pire situation pour notre pays qu'un pouvoir exécutif divise contre lui-même et accuse le Président Jacques Chirac d'avoir plusieurs fois manqué à la solidarité officielle sur le terrain de la politique étrangère.
C'était le 20 mars 1986 que les Français découvrent la cohabitation, un périlleux attelage, commente Olivier dans ce livre écrit en douze jours. Il m'a semblé qu'il était de ma responsabilité de citoyen, engagé dans ce système institutionnel, de dire nettement avant les échéances que ce n'est pas un bon régime, que ce n'est pas un régime souhaitable pour notre pays, s'explique-t-il.
Dans un communiqué, diffusé lundi, la droite a demandé la démission de M. Schrameck, sans obtenir satisfaction, et a jugé assez original de la part du Premier ministre de faire annoncer sa candidature à l'Elysée par son directeur de cabinet.
Irresponsable, scandaleux, impensable, martèle la droite française qui estime que le directeur de cabinet a débordé très largement son devoir de réserve. Il a été choisi pour faire fonctionner les institutions.
Avec son livre, les institutions vont fonctionner encore plus mal que ce qu'il déplore, a déclaré mardi le conseiller politique du RPR, Patrick Devedjian. Dans ce livre, éminemment politique, olivier rode l'argumentaire du futur candidat
Lionel Jospin et espère de tout coeur que M. Jospin sera candidat.
La finalité, écrit-il, devrait opposer dans la vérité crue du combat politique les deux plus hauts responsables de notre vie publique et institutionnelle. Lionel Jospin est, pour lui, celui qui est le mieux place pour confirmer la crédibilité, l'authenticité et la postérité des valeurs de la gauche qu'il a d'ores et déjà enracinées dans tant de réformes originales et durables.
La confrontation, sourde et rude entre mm Chirac et Jospin durant la cohabitation, resterait étrangement inachevée si elle ne se concluait pas dans l'affrontement de deux tempéraments, de deux convictions, de deux visions de l'avenir de notre pays, juge-t-il.
