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Tourisme : à l'est, il y a du nouveau

Quelles perspectives pour le tourisme dans le court terme ? Les opérateurs qui pensaient pouvoir fournir réponse sûre à la question sont en train de réviser leurs ambitions à la baisse.

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Deux mois après les attaques terroristes contre le World Trade centre et le Pentagone américains, la partie n'est toujours pas claire. Une seule certitude : les activités liées aux loisirs devraient subir les effets de l'onde de bouche du 11 septembre plus longtemps que prévus. En fait, estime t-on dans ces milieux , les prévisions d'une intervention américaine en Afghanistan s'inscrivant plus dans la durée, ont singulièrement conforté cette hypothèse.
Mais, s'il y a unanimité sur la perspective, les avis sont partagés sur l'amplitude de l'onde. On parle même à ce propos de disparités suivant les genres. Ainsi le culturel serait-il moins vulnérable que le balnéaire qui lui même est plus immune que la randonnée. Cependant, les statistiques traçant l'évolution des annulations ne confirment pas cette perception. A Agadir comme à Marrakech ou à Ouarzazate, le volume des annulations serait pratiquement le même.» S'il y a des différences, c'est à l'examen des périodes d'accueil qu'elles se révèlent le plus.» De ce point de vue, les vacances de fin d'année devraient constituer un véritable indicateur de tendance. « Ou le mouvement se serait tassé, ou il serait reparti pour un nouveau tour, avance cet opérateur casablancais que l'étiquette «tourisme d'affaires» ne parait pas mettre à l'abri des retours de conjoncture. De toutes les places d'accueil, Casablanca lui parait être la plus touchée par le ressac . « Le taux d'annulations y est certainement beaucoup plus élevé que la moyenne 110nale», hasarde t-il.
Reste ce qu'il y a lieu d'entreprendre pour prévenir un passage à vide plus marqué. Manifestement bien inspiré pour ce qui a trait au moyen terme, si l'on en juge par la qualité de son contrat- programme, la profession parait désarmée dès qu'il s'agit d'actions immédiates. « C'est par là qu'il faut commencer pourtant C'est comme dans le cas de certaines maladies fébriles, il faut commencer par le plus urgent : faire tomber la fièvre.» Or, ajoutent ces mêmes sources, il n'est pas sûr que limiter ses efforts de promotion pratiquement au seul marché européen soit le mieux indiqué pour redonner vie et éclat à la flamme vacillante des splendeurs locales.
Il faut en plus démarcher d'autres émetteurs. A l'ouest comme à l'est. Et, l'ouest ayant quelques longueurs d'avance sur ce plan, sans doute est-il indiqué de mettre les bouchées doubles du côté de l'Orient.
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