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Douze pays sur les Quinze que compte l'Union européenne ont adhéré à l'Euroland. Il s‘agit de l'Allemagne, de la France, de l'Italie, de l'Espagne, du Portugal, de la Grèce, de la Belgique, des Pays Bas, du Luxembourg, de l'Autriche, de la Finlande et de l'Irlande. De ce fait, trois pays n'ont pas accepté l'adhésion à l'euro. Il s'agit du Royaume-Uni, comprenant l'Angleterre, le Pays de Galles, l'Ecosse et l'Irlande du Nord, de la Suède et du Danemark dont les citoyens ont voté contre la monnaie unique. Mais, selon les analystes européens, tôt ou tard, ils vont rentrer dans la zone « euro » car leur économie ne va pas résister aux problèmes inhérents à leur mise à l'écart surtout que leurs principaux clients et fournisseurs se trouvent dans la zone euro.
L'espace euro après Schengen
Après l'espace Schengen, l'espace euro va donc distinguer une nouvelle fois le Royaume-Uni de ses partenaires européens insulaires.
La zone euro rassemble plus de 300 millions de consommateurs pour un PIB se rapprochant quelque peu de celui des Etats-Unis avec cinq mille milliards et demi d'euros contre six milliards et demi pour le pays de l'oncle Sam.
De toute façon, l'entrée en vigueur de l'euro est irréversible avec ou sans le Royaume-Uni
Les monnaies des douze pays de l'Euroland ne seront plus manipulées à partir du 1er janvier 2002. Toutefois, ces monnaies pourront, encore être échangées exclusivement aux guichets de Bank Al-Maghrib du 2 janvier au 28 février 2002 et le montant des transactions ne serait pas versé aux bénéficiaires mais viré sur les comptes des intéressés.
Pour éviter toute spéculation avant le début officiel de l'euro, la Banque centrale européenne (BCE) a fixé les parités de conversion définitives à cinq décimales ci-après pour un euro:
Francs français= 6,55957 ; Lires italiennes= 1.936,27 ; Marks allemands= 1,95583 ; francs belges= 40,3399 ; florins néerlandais= 2,20371 ; francs luxembourgeois= 40,3399 ; schillings autrichiens= 13,7603 ; marks finlandais= 5,94573 ; pesetas espagnols= 166,386 ; escudos portugais= 200,482 ;livres irlandaises= 0,787564 ; drachmes grecques= 340,750.
Quant à la monnaie unique proprement dite, elle se compose de sept (7) coupures de 5,10,20,50,100,200 et 500 euros ainsi que huit (8) pièces de 1,2,5,10,20,50 cents ( centièmes de l'euro) puis 1 et 2 euros
Procédure comptable et fiscale
Bien entendu, la mise en place de l'Euroland à partir du 1er janvier va réduire quelque peu les variations de changes des entreprises marocaines et surtout leur perte compte tenu des fluctuations. De plus, la comparaison des prix des fournisseurs va en être plus facile.
Mais la procédure comptable et fiscale suivie depuis la mise en place du nouveau plan comptable marocain le 1er janvier 1994 ne changera pas pour autant.
Les monnaies étrangères doivent être converties en dirhams au cours du jour. Au moment du règlement, du client ou étranger, c'est le cours du jour de cette monnaie qui est comptabilisé. Il en ressort nécessairement une différence de changes qui est soit un bénéfice de changes, comptabilisé au compte 7333 « Gain de change », soit encore une perte de changes, comptabilisée au compte 6333 de même nom.
Cependant, les créances et les dettes libellées en monnaie étrangère et qui n'ont pas été réglées à la fin de l'exercice à l'arrêté des comptes doivent être converties au dernier cours de changes connu au 31 décembre afin de respecter le principe d'image fidèle.
Si la conversion dégage un gain latent à cette date (c'est-à-dire non encore réalisé), il y a lieu de le passer dans l'un des comptes suivants :
-Augmentations des créances immobilisées compte 1710 ou
-Diminution des dettes de financement compte 1720et ce, pour les dettes et les créances à plus d'un an, ou encore :
-Augmentations des créances circulantes compte 4701 ou
-Diminution des dettes circulantes compte 4702 pour les dettes et les créances à moins d'un an.
Dans ce cas, par respect au principe de prudence, ce gain latent ne doit pas être enregistré avec les produits du Compte de produits et charges (CPC). Cependant, l'administration fiscale admet désormais cette méthode alors que certains préconisaient la réintégration du gain latent dans les produits imposables à l'instar de la déductibilité de la provision pour perte latente de changes dans le cas contraire
Mais si la conversion à la fin de l'exercice dégage une perte latente (donc, non encore réalisée), il faut la passer dans l'un des comptes suivants :
-Diminution des créances immobilisées compte 2710 ou
-Augmentations des dettes de financement compte 2720 et ce, pour les dettes et les créances à plus d'un an, ou encore :
-Diminution des créances circulantes compte 3701 ou
-Augmentations des dettes circulantes compte 3702 pour les dettes et les créances à moins d'un an.
Comme il y a une perte latente, par respect au principe de prudence, il faut passer une dotation financière aux provisions du montant de la perte en :
-débitant le compte 6393 dotation financière
-en créditant le compte 4506 provision pour perte de changes, si les risques à moins d'un an, ou 1516 pour ceux à plus d'un an.
Cette dotation est normalement déductible fiscalement de l'exercice de sa constitution à condition de l'annuler au moment du dénouement final de l'opération lors du règlement.
Comme tous les comptes de régularisation, il faut contrepasser les écritures au premier janvier afin de revenir à la situation de départ au moment de l'achat ou de la vente.
En comparant le cours de règlement avec le cours d'achat ou de vente, on dégage soit un gain de changes réel qui est crédité au compte 7333, soit une perte de change réelle qui est débitée au compte 6333. Bien entendu, la provision pour perte de changes passée le 31 décembre doit être annulée par un compte de reprise en :
-débitant le 4506 ou 1516 provision pour perte de change
-en créditant le compte 7393 Reprise de provision .
L'espace euro après Schengen
Après l'espace Schengen, l'espace euro va donc distinguer une nouvelle fois le Royaume-Uni de ses partenaires européens insulaires.
La zone euro rassemble plus de 300 millions de consommateurs pour un PIB se rapprochant quelque peu de celui des Etats-Unis avec cinq mille milliards et demi d'euros contre six milliards et demi pour le pays de l'oncle Sam.
De toute façon, l'entrée en vigueur de l'euro est irréversible avec ou sans le Royaume-Uni
Les monnaies des douze pays de l'Euroland ne seront plus manipulées à partir du 1er janvier 2002. Toutefois, ces monnaies pourront, encore être échangées exclusivement aux guichets de Bank Al-Maghrib du 2 janvier au 28 février 2002 et le montant des transactions ne serait pas versé aux bénéficiaires mais viré sur les comptes des intéressés.
Pour éviter toute spéculation avant le début officiel de l'euro, la Banque centrale européenne (BCE) a fixé les parités de conversion définitives à cinq décimales ci-après pour un euro:
Francs français= 6,55957 ; Lires italiennes= 1.936,27 ; Marks allemands= 1,95583 ; francs belges= 40,3399 ; florins néerlandais= 2,20371 ; francs luxembourgeois= 40,3399 ; schillings autrichiens= 13,7603 ; marks finlandais= 5,94573 ; pesetas espagnols= 166,386 ; escudos portugais= 200,482 ;livres irlandaises= 0,787564 ; drachmes grecques= 340,750.
Quant à la monnaie unique proprement dite, elle se compose de sept (7) coupures de 5,10,20,50,100,200 et 500 euros ainsi que huit (8) pièces de 1,2,5,10,20,50 cents ( centièmes de l'euro) puis 1 et 2 euros
Procédure comptable et fiscale
Bien entendu, la mise en place de l'Euroland à partir du 1er janvier va réduire quelque peu les variations de changes des entreprises marocaines et surtout leur perte compte tenu des fluctuations. De plus, la comparaison des prix des fournisseurs va en être plus facile.
Mais la procédure comptable et fiscale suivie depuis la mise en place du nouveau plan comptable marocain le 1er janvier 1994 ne changera pas pour autant.
Les monnaies étrangères doivent être converties en dirhams au cours du jour. Au moment du règlement, du client ou étranger, c'est le cours du jour de cette monnaie qui est comptabilisé. Il en ressort nécessairement une différence de changes qui est soit un bénéfice de changes, comptabilisé au compte 7333 « Gain de change », soit encore une perte de changes, comptabilisée au compte 6333 de même nom.
Cependant, les créances et les dettes libellées en monnaie étrangère et qui n'ont pas été réglées à la fin de l'exercice à l'arrêté des comptes doivent être converties au dernier cours de changes connu au 31 décembre afin de respecter le principe d'image fidèle.
Si la conversion dégage un gain latent à cette date (c'est-à-dire non encore réalisé), il y a lieu de le passer dans l'un des comptes suivants :
-Augmentations des créances immobilisées compte 1710 ou
-Diminution des dettes de financement compte 1720et ce, pour les dettes et les créances à plus d'un an, ou encore :
-Augmentations des créances circulantes compte 4701 ou
-Diminution des dettes circulantes compte 4702 pour les dettes et les créances à moins d'un an.
Dans ce cas, par respect au principe de prudence, ce gain latent ne doit pas être enregistré avec les produits du Compte de produits et charges (CPC). Cependant, l'administration fiscale admet désormais cette méthode alors que certains préconisaient la réintégration du gain latent dans les produits imposables à l'instar de la déductibilité de la provision pour perte latente de changes dans le cas contraire
Mais si la conversion à la fin de l'exercice dégage une perte latente (donc, non encore réalisée), il faut la passer dans l'un des comptes suivants :
-Diminution des créances immobilisées compte 2710 ou
-Augmentations des dettes de financement compte 2720 et ce, pour les dettes et les créances à plus d'un an, ou encore :
-Diminution des créances circulantes compte 3701 ou
-Augmentations des dettes circulantes compte 3702 pour les dettes et les créances à moins d'un an.
Comme il y a une perte latente, par respect au principe de prudence, il faut passer une dotation financière aux provisions du montant de la perte en :
-débitant le compte 6393 dotation financière
-en créditant le compte 4506 provision pour perte de changes, si les risques à moins d'un an, ou 1516 pour ceux à plus d'un an.
Cette dotation est normalement déductible fiscalement de l'exercice de sa constitution à condition de l'annuler au moment du dénouement final de l'opération lors du règlement.
Comme tous les comptes de régularisation, il faut contrepasser les écritures au premier janvier afin de revenir à la situation de départ au moment de l'achat ou de la vente.
En comparant le cours de règlement avec le cours d'achat ou de vente, on dégage soit un gain de changes réel qui est crédité au compte 7333, soit une perte de change réelle qui est débitée au compte 6333. Bien entendu, la provision pour perte de changes passée le 31 décembre doit être annulée par un compte de reprise en :
-débitant le 4506 ou 1516 provision pour perte de change
-en créditant le compte 7393 Reprise de provision .
