Le combat contre ce fléau est loin d'être gagner. L'année 2002 sera beaucoup plus musculée à l'encontre des pirates informatiques, vue les actions que Business Software Alliance (BSA) projette d'entreprendre.
De 82% enregistré en 1995, le taux de piratage a passé à 60% en l'an 2000, alors même que ce taux au niveau mondial a progressé d'un point passant de 36% à 37%.
Ce phénomène même s'il est en voie de régression demeure jusqu'à présent élevé en comparaison avec des pays industrialisés : cas des Etats-Unis qui connaît un taux de contrefaçon de l'ordre de 24%.
Ce phénomène entraîne à la fois des pertes d'emploi et porte atteinte à l'image du Maroc aux yeux des investisseurs étrangers d'autant plus qu'il est signataire des accords de GATT.
De l'avis de Samir Bennani, porte parole de BSA, «si ce taux ce maintien toujours à ce niveau, c'est parce qu'il y a l'ignorance des textes de lois sur la propriété intelectuelle et industrielle». Nombre de contrefacteurs ignorent que graver un CD ou copier un disque est un acte illicite.
Parmi les solutions préconisées par BSA et le Bureau marocain des droits d'auteurs ( BMDA) est la sensiblisation à outrance des revendeurs de logiciels, des assembleurs de PC et des sociétés privées des avantages du légal et des inconvénients des copies piratées. 400 sociétés privées ont reçu un courrier, suite auquel une vingtaine d'entreprises ont régularisé leur situation.
Ces efforts de sensibilisations sont soutenus par l'application de la loi n°2-00 relative aux droits d'auteurs et droits voisins publiée au bultin officiel du 18 mai 2000.
En d'autres termes, cette loi octroie aux plaignants de poursuivre les fraudeurs qui refusent d'arrêter la contrefaçon en justice.
Trois sociétés : SOS informatique, Logisoft et Fornadev ont été condamnées par les cours d'Appels de Commerce de Casablanca et de Rabat à verser des dommages et intérêts allant de 60.000 à 100.000 DH et à cesser immédiatement la copie illicite de logiciels appartenants aux plaignants sous peine d'astreinte de 5000 DH par jour et à publier la décision dans deux journaux 110naux et à régler les frais de justice engagés.
Une quatrième action suit son cours actuellement en justice suite à la constattion par l'huissier de justice et expert désignés sur ordonnance du président du Tribunal du Commerce de Casablanca des fraudes au regard de la législation sur les droits d'auteurs.
BSA compte à partir du mois de janvier 2002 serrer encore plus l'etau sur les contrefacteurs en effectuant 5 fois par mois des visites chez des revendeurs de logiciels et assembleurs de PC ainsi qu'auprès des sociétés privées.
Pour le rappel, les pertes fiscales au niveau mondial du piratage informatique est de l'ordre de 12 milliards de dollars.
De 82% enregistré en 1995, le taux de piratage a passé à 60% en l'an 2000, alors même que ce taux au niveau mondial a progressé d'un point passant de 36% à 37%.
Ce phénomène même s'il est en voie de régression demeure jusqu'à présent élevé en comparaison avec des pays industrialisés : cas des Etats-Unis qui connaît un taux de contrefaçon de l'ordre de 24%.
Ce phénomène entraîne à la fois des pertes d'emploi et porte atteinte à l'image du Maroc aux yeux des investisseurs étrangers d'autant plus qu'il est signataire des accords de GATT.
De l'avis de Samir Bennani, porte parole de BSA, «si ce taux ce maintien toujours à ce niveau, c'est parce qu'il y a l'ignorance des textes de lois sur la propriété intelectuelle et industrielle». Nombre de contrefacteurs ignorent que graver un CD ou copier un disque est un acte illicite.
Parmi les solutions préconisées par BSA et le Bureau marocain des droits d'auteurs ( BMDA) est la sensiblisation à outrance des revendeurs de logiciels, des assembleurs de PC et des sociétés privées des avantages du légal et des inconvénients des copies piratées. 400 sociétés privées ont reçu un courrier, suite auquel une vingtaine d'entreprises ont régularisé leur situation.
Ces efforts de sensibilisations sont soutenus par l'application de la loi n°2-00 relative aux droits d'auteurs et droits voisins publiée au bultin officiel du 18 mai 2000.
En d'autres termes, cette loi octroie aux plaignants de poursuivre les fraudeurs qui refusent d'arrêter la contrefaçon en justice.
Trois sociétés : SOS informatique, Logisoft et Fornadev ont été condamnées par les cours d'Appels de Commerce de Casablanca et de Rabat à verser des dommages et intérêts allant de 60.000 à 100.000 DH et à cesser immédiatement la copie illicite de logiciels appartenants aux plaignants sous peine d'astreinte de 5000 DH par jour et à publier la décision dans deux journaux 110naux et à régler les frais de justice engagés.
Une quatrième action suit son cours actuellement en justice suite à la constattion par l'huissier de justice et expert désignés sur ordonnance du président du Tribunal du Commerce de Casablanca des fraudes au regard de la législation sur les droits d'auteurs.
BSA compte à partir du mois de janvier 2002 serrer encore plus l'etau sur les contrefacteurs en effectuant 5 fois par mois des visites chez des revendeurs de logiciels et assembleurs de PC ainsi qu'auprès des sociétés privées.
Pour le rappel, les pertes fiscales au niveau mondial du piratage informatique est de l'ordre de 12 milliards de dollars.
