“Nous avons commencé des consultations à New York sur une résolution visant principalement à couper les financements du terrorisme”, a indiqué le porte-parole du Département d'Etat Richard Boucher. Ce texte “imposerait aux Etats l'obligation de coopérer sur l'aspect financier de la lutte antiterroriste”, selon lui.Une telle coopération a déjà été amorcée depuis 48 heures par de nombreux pays en Europe et en Asie, et notamment les pays industrialisés du G7, qui ont décidé de suivre l'exemple des Etats-Unis en gelant les avoirs d'organisations ou personnes suspectes de liens avec des organisations terroristes.
La France a proposé mercredi soir une mesure similaire à ses partenaires de l'Union européenne. Sur le plan politique, Washington a élevé le ton mercredi contre l'Iran, qui, tout en condamnant fermement le terrorisme, a affirmé publiquement qu'il ne soutiendrait pas une attaque éventuelle contre l'Afghanistan.
Le président George W. Bush “a dit clairement qu'il était temps pour les 110ns de choisir entre se tenir aux côtés des Etats-Unis et du monde libre dans la guerre contre le terrorisme ou de ne pas le faire”, a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche. Le département d'Etat a toutefois nuancé cette critique, en soulignant que Washington “n'attend pas de tous les pays du monde qu'ils participent de la même façon” à la campagne antiterroriste dont les Etats-Unis veulent prendre la tête. A l'instar de l'Iran, la plupart des pays musulmans, y compris les plus proches de Washington, comme les émirats du Golfe et l'Arabie Saoudite, se sont en effet montrés jusqu'à présent réservés sur une attaque éventuelle de l'Afghanistan.
DEMANDE DE PREUVES
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a réaffirmé mercredi que “les pays arabes ne participeraient pas à une action militaire” dirigée par les Etats-Unis.
L'organisation panarabe a demandé à l'administration américaine qu'elle fournisse des preuves de la culpabilité de ben Laden et de ses sympathisants, accusés par les Eats-Unis d'être responsables des attentats du 11 septembre qui ont fait près de 7.000 morts à New-York et Washington. Le chef de la diplomatie saoudienne Saoud al-Fayçal a souhaité que les USA ne s'engagent pas dans une action militaire précipitée et disproportionnée.
Le ministre de la Défense des Emirats Arabes Unis Mohamed Ben Rached Al-Maktoum a appelé pour sa part les Etats-Unis à “agir posément”. Et Bahrein, base de la Vème flotte américaine, a répété qu'il ne laisserait pas utiliser son territoire pour une attaque contre l'Afghanistan.
ASPECTS MULTIPLES
Dans ce contexte, la priorité des Etats-Unis semblent toujours de rassembler des preuves de la culpabilité de ben Laden, et des informations qui permettront de frapper efficacement le milliardaire saoudien, qui vit depuis cinq ans en Afghanistan sous la protection du régime des taliban.
A Washington, le Président Bush a prévenu que la campagne lancée contre le terrorisme était “une guerre, dans laquelle nous aurons besoin de nos alliés, mais aussi des meilleurs renseignements” possibles. Les Etats-Unis ont insisté sur ce dernier point lors d'une réunion des ministres de la Défense de l'OTAN mercredi à Bruxelles. “Nous devons faire un meilleur travail de collecte et de partage en matière de renseignement”, a indiqué le secrétaire général de l'OTAN Georges Robertson à l'issue de la rencontre. “L'option militaire n'est qu'un des différents aspects d'une réponse coordonnée au terrorisme, les mesures politiques, diplomatiques et économique sont les composantes essentielle d'une campagne anti-terroriste crédible”, de même que “la patience et la détermi110n”, a-t-il ajouté.
La France a proposé mercredi soir une mesure similaire à ses partenaires de l'Union européenne. Sur le plan politique, Washington a élevé le ton mercredi contre l'Iran, qui, tout en condamnant fermement le terrorisme, a affirmé publiquement qu'il ne soutiendrait pas une attaque éventuelle contre l'Afghanistan.
Le président George W. Bush “a dit clairement qu'il était temps pour les 110ns de choisir entre se tenir aux côtés des Etats-Unis et du monde libre dans la guerre contre le terrorisme ou de ne pas le faire”, a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche. Le département d'Etat a toutefois nuancé cette critique, en soulignant que Washington “n'attend pas de tous les pays du monde qu'ils participent de la même façon” à la campagne antiterroriste dont les Etats-Unis veulent prendre la tête. A l'instar de l'Iran, la plupart des pays musulmans, y compris les plus proches de Washington, comme les émirats du Golfe et l'Arabie Saoudite, se sont en effet montrés jusqu'à présent réservés sur une attaque éventuelle de l'Afghanistan.
DEMANDE DE PREUVES
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a réaffirmé mercredi que “les pays arabes ne participeraient pas à une action militaire” dirigée par les Etats-Unis.
L'organisation panarabe a demandé à l'administration américaine qu'elle fournisse des preuves de la culpabilité de ben Laden et de ses sympathisants, accusés par les Eats-Unis d'être responsables des attentats du 11 septembre qui ont fait près de 7.000 morts à New-York et Washington. Le chef de la diplomatie saoudienne Saoud al-Fayçal a souhaité que les USA ne s'engagent pas dans une action militaire précipitée et disproportionnée.
Le ministre de la Défense des Emirats Arabes Unis Mohamed Ben Rached Al-Maktoum a appelé pour sa part les Etats-Unis à “agir posément”. Et Bahrein, base de la Vème flotte américaine, a répété qu'il ne laisserait pas utiliser son territoire pour une attaque contre l'Afghanistan.
ASPECTS MULTIPLES
Dans ce contexte, la priorité des Etats-Unis semblent toujours de rassembler des preuves de la culpabilité de ben Laden, et des informations qui permettront de frapper efficacement le milliardaire saoudien, qui vit depuis cinq ans en Afghanistan sous la protection du régime des taliban.
A Washington, le Président Bush a prévenu que la campagne lancée contre le terrorisme était “une guerre, dans laquelle nous aurons besoin de nos alliés, mais aussi des meilleurs renseignements” possibles. Les Etats-Unis ont insisté sur ce dernier point lors d'une réunion des ministres de la Défense de l'OTAN mercredi à Bruxelles. “Nous devons faire un meilleur travail de collecte et de partage en matière de renseignement”, a indiqué le secrétaire général de l'OTAN Georges Robertson à l'issue de la rencontre. “L'option militaire n'est qu'un des différents aspects d'une réponse coordonnée au terrorisme, les mesures politiques, diplomatiques et économique sont les composantes essentielle d'une campagne anti-terroriste crédible”, de même que “la patience et la détermi110n”, a-t-il ajouté.
