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Un match dans un stade maudit

Depuis le début de la saison, Majd Al Madina, reçoit au complexe Larbi Benbarek (ex-stade Philip). Un mythique stade dont les Bidaouis étaient fiers. Il était, le temps d'une rencontre, le fief de la contestion contre l'occupation française. C'est là que

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Bien après l'indépendance, il fût le théâtre de beaux sommets et les nostalgiques du stade Philip ne peuvent oublier les sensation qu'ils ont ressenties au terme de débats spectaculaires. Même le football corporatif eut ses moments de gloire dans l'enceinte de ce stade.
Aujourd'hui, après sa scandaleuse rénovation, il ne reste plus qu'un auras de béton indique du non qu'il porte, celui de la perle noire, Hadj Larbi Benbarek, l'une des légendes du football mondial. Longtemps fermé en raison de son insécurité, ce complexe, dont l'une des salles est réservée à l'organisation de fêtes et de mariages, a réouvert ses protes. Lors de la rencontre MCMA-Rachd Bernoussi, (1-1) nous avons eu l'occasion de voir l'honneur dans toute son ampleur. Le même sentiment est partagé par certains de nos confrères qui ont mis les pieds pour la première fois dans ce stade. Des tonnes de béton, une aire de jeu qui s'apparente à champs de patates et un vue imprenable… sur une seule moitié du terrain à partir de la tribune dite officielle. Autrement dit, dès qu'une phase de jeu se déroule du côté de cette tribune, tous les spectateurs doivent se lever, une situation tragi-comique à vous couper le souffle . Songer qu'entre la ligne de touche et celle de la surface de réparation, il n'y a pas plus trois au quatre mètres. Et beaucoup moins, entre le bord du terrain et le banc de touche, si bien que certains joueurs, poussés par leur élan peuvent s'y engouffrer car il faut préciser que ce banc de touche, exposé en plein soleil se situe à un bon mètre au-dessous du niveau de pelouse. Plus grave encore, c'est le risque de blessures si le joueur heurte les plaques de béton qui ceinturent le champs de jeu. D'ailleurs, durant toute la rencontre et à la pause, toutes les discussions tournaient autour de ce scandale 114ivo- financier car ce «chef d'œuvre» aura coûté 11 milliards, au frai du contribuable. Comment ne pas être indigné par tant de gâchis? Larbi Benbark doit se retourner dans sa tombe.
Une autre question nous a taraudé l'esprit. Comment a-t-on accordé le feu vert pour des rencontres du GNF 2 dans un stade qui est bien choisi d'être réglementaire, à tous les niveaux? Ceux qui ont conçu une telle infrastructure sont-ils de vrais architectes. Si oui, ils devraient, aujourd'hui, avoir honte de leur œuvre.
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