La principale caractéristique de cet organisme qui doit être relevée de prime à bord, est son autonomie et son indépendance des pouvoirs exécutif et législatif, puisqu'il est institué auprès de S.M. le Roi.
Affranchi de toute relation hiérarchique, libéré de tout lien avec une quelconque administration, donc de toute containte, Diwan Al Madhalim, est parfaitement apte et idoine, à examiner ses dossiers dans la sérénité, et à trancher les questions qui lui sont soumises dans l'équité. L'administré s'en trouvera plus rassuré dans la sauvegarde de ses droits, et l'administration, en principe, plus encline à fonctionner loin de tout écart à la loi, à l'éthique et à la morale.
De la sorte, la confiance entre l'administration et les administrés, triomphera sur la méfiance, la raison l'emportera sur la déraison, et le sens de la mission prévalera sur celui de la démission.
C'est donc un recours de plus, que S.M. le Roi a mis à la disposition des citoyens, pour que personne ne se sentira plus jamais à la merci de l'arbitraire, pour que les détenteurs du pouvoir administratif, abstraction faite de leur rang hiérarchique, agissent sous l'empire du droit et non à la périphérie de la loi. Et nous voilà de nouveau en plein, avec le concept rénové de l'autorité abondamment expliqué et à plusieurs reprises, par S.M. le Roi Mohammed VI. Et si Diwan Al Madhalim, se présente au regard de son statut et de ses attributions, comme l'œil vigilant pour une saine application de ce nouveau concept qui enjoint aux autorités d'être au service des citoyens, proches de leurs préoccupations et respectueuses de leurs droits et libertés, il doit surtout être perçu, comme un organe dissuasif pour toute administration autoritaire et improvisatrice, un outil incitatif au respect de l'Etat de droit, prohibitif des passe-droits.
A la faveur de ce vent nouveau, protecteur pour les uns et interpellateur pour les autres, il est certain, que Diwan Al Madhalim concourera à la promotion d'une culture de justice et d'équité au sein de l'administration avec ses procédures complexes et ses réseaux dédaléens.
La seconde caractéristique de ce nouvel organisme, et elle est de taille, est qu'il est censé, au delà du traitement des plaintes et doléances des citoyens qui se sentent lésés, entreprendre un travail de fond, pour faire des propositions tendant à la réforme de la législation, de l'administration et de la justice.
L'expérience qu'il aura accumulée par la multiplicité des plaintes émanant de ceux dont le destin a croisé l'injustice, et la diversité des points qui y seront soulevés, l'habilitent à l'évidence, à jouer ce rôle primordial, à l'heure où le Maroc, sous l'impulsion de S.M. le Roi, se penche résolument sur la refonte de ces vastes chantiers, étant entendu que le devenir même de notre pays, est en grande partie suspendu aux performances de ces secteurs particulièrement à l'époque que nous vivons, marquée par un environnement international peu réjouissant, voire même inquiétant.
Diwan Al-Madhalim, a donc vocation à participer à cet effort de réflexion, à ce travail de rénovation, par des rapports annuels qu'il soumettra à S.M. le Roi.
Vu sous cet angle, il se présente comme un outil de visibilité en matière des droits de l'Homme, comme un baromètre qui en prend les mesures, comme un miroir qui en reflète l'ampleur. Il concourt chemin faisant, à l'épanouissement de la démocratie qui ne peut s'accommoder de la méconnaissance des droits des citoyens, participe à la moralisation du secteur public, et balise le terrain pour l'instauration d'une administration citoyenne, pour cette réconciliation tant souhaitée, tant attendue, entre le citoyen et l'administration, appelés tous les deux à communiquer en permanence, à réfléchir ensemble et à œuvrer de concert, dans un climat qui dégage une impression générale de sérénité.
L'efficience et le rendement de l'administration sont à ce prix.
Diwan Al-Madhalim, est aussi, comme l'explique le message Royal annonçant sa création, un outil de conciliation simple et simplifié, ce qui laisse ses portes grandes ouvertes à tous ceux parmi nos concitoyens, qui, découragés par la lenteur et la complexité des recours judiciaires, ou redoutant à tort ou à raison, des réflexes revanchards de leurs supérieurs hiérarchiques, se sont condamnés eux-mêmes à ce qui encourage certains responsables à omettre quelques fois de mouler leurs décisions sur les lois. Or l'expérience a montré au Maroc comme ailleurs, que les droits de l'Homme se fortifient par l'épreuve, s'épanouissent par l'expérience, et progressent par la vigilance.
Ainsi défini, et compte tenu de ses prérogatives, de son statut et de son originalité, Diwan Al-Madhalim, n'est en aucune manière, une simple extrapolation du médiateur européen ou du défenseur du peuple espagnol.
C'est un outil qui se situe dans le sillage de notre religion et le prolongement de nos traditions. Sa mise en place est venue renforcer ce jeu de pouvoirs et de contre-pouvoirs propre à toute démocratie véritable.
Son fonctionnement, pour peu qu'on en soigné l'usage, donnera une forte impulsion à cette chasse contre l'injustice que le Maroc a lancée depuis l'avènement du règne de S.M. le Roi Mohammed VI.
Affranchi de toute relation hiérarchique, libéré de tout lien avec une quelconque administration, donc de toute containte, Diwan Al Madhalim, est parfaitement apte et idoine, à examiner ses dossiers dans la sérénité, et à trancher les questions qui lui sont soumises dans l'équité. L'administré s'en trouvera plus rassuré dans la sauvegarde de ses droits, et l'administration, en principe, plus encline à fonctionner loin de tout écart à la loi, à l'éthique et à la morale.
De la sorte, la confiance entre l'administration et les administrés, triomphera sur la méfiance, la raison l'emportera sur la déraison, et le sens de la mission prévalera sur celui de la démission.
C'est donc un recours de plus, que S.M. le Roi a mis à la disposition des citoyens, pour que personne ne se sentira plus jamais à la merci de l'arbitraire, pour que les détenteurs du pouvoir administratif, abstraction faite de leur rang hiérarchique, agissent sous l'empire du droit et non à la périphérie de la loi. Et nous voilà de nouveau en plein, avec le concept rénové de l'autorité abondamment expliqué et à plusieurs reprises, par S.M. le Roi Mohammed VI. Et si Diwan Al Madhalim, se présente au regard de son statut et de ses attributions, comme l'œil vigilant pour une saine application de ce nouveau concept qui enjoint aux autorités d'être au service des citoyens, proches de leurs préoccupations et respectueuses de leurs droits et libertés, il doit surtout être perçu, comme un organe dissuasif pour toute administration autoritaire et improvisatrice, un outil incitatif au respect de l'Etat de droit, prohibitif des passe-droits.
A la faveur de ce vent nouveau, protecteur pour les uns et interpellateur pour les autres, il est certain, que Diwan Al Madhalim concourera à la promotion d'une culture de justice et d'équité au sein de l'administration avec ses procédures complexes et ses réseaux dédaléens.
La seconde caractéristique de ce nouvel organisme, et elle est de taille, est qu'il est censé, au delà du traitement des plaintes et doléances des citoyens qui se sentent lésés, entreprendre un travail de fond, pour faire des propositions tendant à la réforme de la législation, de l'administration et de la justice.
L'expérience qu'il aura accumulée par la multiplicité des plaintes émanant de ceux dont le destin a croisé l'injustice, et la diversité des points qui y seront soulevés, l'habilitent à l'évidence, à jouer ce rôle primordial, à l'heure où le Maroc, sous l'impulsion de S.M. le Roi, se penche résolument sur la refonte de ces vastes chantiers, étant entendu que le devenir même de notre pays, est en grande partie suspendu aux performances de ces secteurs particulièrement à l'époque que nous vivons, marquée par un environnement international peu réjouissant, voire même inquiétant.
Diwan Al-Madhalim, a donc vocation à participer à cet effort de réflexion, à ce travail de rénovation, par des rapports annuels qu'il soumettra à S.M. le Roi.
Vu sous cet angle, il se présente comme un outil de visibilité en matière des droits de l'Homme, comme un baromètre qui en prend les mesures, comme un miroir qui en reflète l'ampleur. Il concourt chemin faisant, à l'épanouissement de la démocratie qui ne peut s'accommoder de la méconnaissance des droits des citoyens, participe à la moralisation du secteur public, et balise le terrain pour l'instauration d'une administration citoyenne, pour cette réconciliation tant souhaitée, tant attendue, entre le citoyen et l'administration, appelés tous les deux à communiquer en permanence, à réfléchir ensemble et à œuvrer de concert, dans un climat qui dégage une impression générale de sérénité.
L'efficience et le rendement de l'administration sont à ce prix.
Diwan Al-Madhalim, est aussi, comme l'explique le message Royal annonçant sa création, un outil de conciliation simple et simplifié, ce qui laisse ses portes grandes ouvertes à tous ceux parmi nos concitoyens, qui, découragés par la lenteur et la complexité des recours judiciaires, ou redoutant à tort ou à raison, des réflexes revanchards de leurs supérieurs hiérarchiques, se sont condamnés eux-mêmes à ce qui encourage certains responsables à omettre quelques fois de mouler leurs décisions sur les lois. Or l'expérience a montré au Maroc comme ailleurs, que les droits de l'Homme se fortifient par l'épreuve, s'épanouissent par l'expérience, et progressent par la vigilance.
Ainsi défini, et compte tenu de ses prérogatives, de son statut et de son originalité, Diwan Al-Madhalim, n'est en aucune manière, une simple extrapolation du médiateur européen ou du défenseur du peuple espagnol.
C'est un outil qui se situe dans le sillage de notre religion et le prolongement de nos traditions. Sa mise en place est venue renforcer ce jeu de pouvoirs et de contre-pouvoirs propre à toute démocratie véritable.
Son fonctionnement, pour peu qu'on en soigné l'usage, donnera une forte impulsion à cette chasse contre l'injustice que le Maroc a lancée depuis l'avènement du règne de S.M. le Roi Mohammed VI.
