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11 septembre 2001: l'effroyable imposture de Thierry Meyssan

Voici le livre qui a fait beaucoup de bruit à sa sortie quelques mois après les attentats suicides du World Trade Center à New York, et vendu à 200 000 exemplaire en un seul mois en France, avant de sombrer dans l'oubli avec son auteur. Il faut dire que

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Ce n'est pas tout . La qualité de l'auteur et ses multiples activités ajoutent du poids à son entreprise. Journaliste d'investigation; animateur d'une association international de défense des libertés individuelles; expert pour les Droits de l'Homme auprès de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe; rédacteur en chef du mensuel Maintenant et président du Réseau Voltaire.
On est donc loin du parcours d'un quelconque illuminé près à en découdre avec le grand Satan.
Que rèvèle son livre ? Vous l'avez compris, il remet en question, en reprenant les évènements dans leur détails, tout ce que nous pensions savoir grâce aux médias, la télévision en tête, sur les attentats du 11 septembre 2001.
Et pour commencer il nie qu'un avion aie pu s'écraser sur le Pentagone, siège du ministère de la Défense américain, aux motifs, entre autres, que le batiment n'aie été que peu endommagé malgré le poids de l'avion et sa vitesse au moment du choc, et surtout qu'il n'est resté aucune trace de l'avion après le choc, ni ailes, ni carlingues.
pour Meyssan, c'est la première anomile que l'examen des premières images permet de relever et qui a mis la puce à l'oreille à notre journaliste investigateur. Il ne s'arrête donc pas là, mais décide de mener son propre enquête en se basant sur les propres documents de la Maison-Blanche et du département de la Défense ainsi que sur l'examen munitieux des déclarations des dirigeants civils et militaires américains à la presse international. Le livre en effet, abonde de réferences à des sources dûment notifiées.
Que découvre-t-il ? Que le monde entier aurait été induit en erreur par les Américains en ce 11 septembe 2001 en avalant sans se poser de question, le choc des images aidant, la version de l'attentat suicide commendité par Ben Laden à partir de sa grotte en Afghanistan.
Pour lui, l'examen des faits tels qu'ils se sont déroulés militerait pour l'ivraissemblance, sinon l'impossibilité de cette version. D'abord la précision avec laquelle les deux boings sont venus s'encastrer au beau milieu des deux tours: «Vu le peu de maniabilité de ces engins, voilà un tour de force pour les pilotes chevronnés, à plus forte raison pour d'apprentis pilotes»; (...) les pilotes professionnels rencontrés confirment que peu d'entre eux sont capables d'envisager une telle opération et l'excluent formellement pour des pilotes amateurs».
Pourtant les faits sont là, les deux avions se sont bien écrasés contre les tours. Oui, nous dit l'auteur, et pour se faire il fallait un «moyen infaillible»: des balises, «un signal, émis depuis la cible» susceptible d' «attirer l'avion qui est guidé automatiquement». En effet, l'existence de ces balises aurait bel et bien été confirmée par des radios amateurs de la place, affirme-t-il Or, placer des balises à l'interieur des tours n'est pas chose aisée, cela suppose des complicités au sol, une maîtrise sans faille de la technologie de pointe, et une organisation sans faille pour éviter d'être détecté. Tout cela n'était pas à la portée des pirates.
Vient ensuite l'effondrement des deux tours que l'on a expliqué par la chaleur extrême qui a fait fondre la structure metallique du batiment. Faux! affirme l'auteur: «cette théorie a été rejetée avec vigueur par les associations des sapeurs pompiers de New York et la revue professionnelle Fire Enginering «Plus, les pompiers auraient affirmé avoir entendu des explosions à la base des building. D'autres experts auraient assuré, avant de se retracter par la suite, que l'effondrement ne pouvait avoir eu lieu que sous l'effet d'explosif. Ce qui trouble notre investigateur c'est qu'un troisième batiment toute proche se soit effondrée à son tour sans raisonapparente.
De chapitre en chapitre, l'auteur passe en revue tous les faits tels qu'ils étaient présentés par la presse. Y avait-il des pirates dans les avions? non, les listes des passagers ne mentionneraient aucun d'entre eux; l'attentat contre la première tour a été filmé? c'est la preuve que l'évènement avait été prévu; Le président Bush a mystérieusement disparu de Washinton au moment des attentats sans donner de raisons valables? c'est qu'il y a anguille sous roche, etc...
Qui aurait donc commandité les attentats? La réponse ne tarde pas à tomber: «Les attentats n'ont pas été commandités par un fanatique croyant accomplir un chatiment divin, mais un groupe présent au sein de l'appareil d'Etat américain qui a réussi à dicter une politique au président Bush.»
Nous voilà fixés. Mais pourquoi un tel coup de force? pour quel raison?
Là, l'auteur nous entraine dans des explications dignes d'un roman scabreux de politique fiction, où des firmes pétrolières associées à des industriels de l'armement plus quelques grandes sociétés de bourses qui, par hasard se trouveraient les gestionnaires de la fortune de la famille Ben Laden et bien sûr la CIA, sont entrés en conjuration contre Bush pour lui imposer à Bush une politique plus conforme à leurs intérêts. Laquel? l'invasion de L'Afghanistan pour des raisons strictement pétrolières et bien sûr l'augmentation du budget de la dépense.
Et Ben Laden dans tout ça? Ben Laden serait au service de la CIA, se serait donc une marionnette, et al Qaïda avec, pour le besoin du folklor.
Faut-il lire ce livre? oui, pour avoir une idée de la difference entre la recherche de la vérité et le goût pour l'argutie et la speculation.
Si on suit la logique spéculative de Thierry Meyssan, on est en droit de nous demander si l'imposture ne s'applique pas à lui. Après tout il s'est fait un beau paquet d'argent.
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