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Entre tradition culturelle et création contemporaine, le Maghreb, au-delà du formidable espace de circulation que constituent les cinq pays qui le composent (Algérie, Maroc, Tunisie, Mauritanie, Libye), est aussi une région qui se distingue par sa forte mobilité de population vers l'Europe.
De ses interférences et ses interactions, le Maghreb tire aujourd'hui toute la spécificité d'une culture aux racines profondes qui trouvent dans la migration de nouvelles formes d'expression.
Musiques traditionnelles, populaires ou savantes, raï ou kabyle, rap DJ's et musiques électroniques, chants berbères ou chaouis, danse contemporaine, spectacle multimédia, cinéma, exposition, conte, rencontres, débats, souk et gastronomie composeront le programme de ces huit jours où alterneront stars, découvertes, créations, rencontres inédites et concerts événements, dans une scénographie spécifique où s'intégreront les œuvres des plasticiens Hicham Benohoud et Mounir Fatmi. C'est au total près de 250 artistes qui se succéderont -certains pour la première fois en France- sur les scènes de la Grande Halle, du Zénith, de la Cité de la Musique et en plein air. Khaled et ses invités pour un concert unique et inédit où il revisitera ses tous premiers succès, Rachid Taha, Najat Aatabou, Chérifa dans le cadre d'un hommage qui lui sera rendu par les plus grands chanteurs kabyles, seront quelques uns de ces guides d'exception pour faire découvrir au public la richesse et la diversité de la culture maghrébine.
Pour Latitudes Villette Maghreb, Khaled a accepté de sortir de son répertoire habituel pour un concert inédit et unique, le 6 juin sur la scène du Zénith. Entouré de ses maîtres et de la nouvelle génération du raï, il revisitera le répertoire de ses
débuts. Il sera, entre autres, entouré de Bouteïba Sghir, un des plus grands compositeurs du raï moderne et maître incontesté de Khaled, de Cheba Kheira, figure haute en couleur adorée de la jeunesse algérienne et de Cheb Akil, chanteur de 27 ans remarqué pour sa voix et sa maîtrise du synthé.
Grand retour
Ce grand retour de Khaled sur scène constitue un voyage dans l'histoire du raï, d'hier à aujourd'hui.
Certains ne renient en rien la tradition mais ne souhaitent pas en faire forcément un dogme ne laissant aucune place à la créativité. Mahmoud Gania, maître gnawa d'Essaouira ouvrira, en plein air, Latitudes Villette aux rythmes de ses envoûtantes percussions.
Mohamed Bajeddoub, Lotfi Bouchnak et l'Orchestre Chabab al Andalous de Rabat proposent un voyage, à la croisée des grandes traditions du chant arabe et maghrébin, entre mawwal et noubas. L'ensemble Gharnata de Tlemcen perpétue lui la tradition du chant arabomauresque, vieille de 600 ans et qui a donné naissance au style hawi d'une extrême poésie. Les chants et gasbas traditionnels feront entendre la musique du désert saharien et des montagnes des Aurès, porteurs des anciennes poésies berbères et chaouies.
La tradition a su aussi s'imposer de multiples manières dans les musiques populaires, incontournables dans le paysage musical maghrébin d'aujourd'hui. Hocine Lasnami était dans les années 50/60, en Algérie, un des plus grands représentants des asri. Il rassemble aujourd'hui un public jeune et fidèle autour d'un style mêlant musique andalouse, salsa, flamenco et chaâbi.
Najat Aatabou, surnommée «la lionne de l'Atlas», incarne à merveille la femme moderne maghrébine. Sa voix haut perchée, son énergie et ses chants contestataires en ont fait une des chanteuses les plus populaires du Maghreb.
Les artistes femmes à l'honneur
Latitudes Villette Maghreb a voulu accorder une place particulière aux artistes femmes du Maghreb, musiciennes, chanteuses, danseuses ou chorégraphes et leur consacrer, entre autres, une soirée entière, le 8 juin.
Un des événements de cette programmation sera sans conteste le concert exceptionnel de la chanteuse algérienne Chérifa, symbole de la chanson kabyle traditionnelle. Chérifa chantera entourée des grandes stars de la chanson kabyle venus lui rendre hommage : Akli D, Kamel Hamadi, Ahkli Ihyaten…
Latitudes Villette a choisi aussi de présenter une tradition caractéristique du Maghreb avec ces ensembles de femmes qui se produisent de manière régulière lors des différentes fêtes familiales et religieuses, tant à la ville qu'à la campagne, pour un auditoire exclusivement féminin.
Zhour, chanteuse algérienne se produira ainsi avec les Fkirets d'Annaba et avec le chanteur et joueur de bendir (tambour) Hadj Nasser. On pourra découvrir dans la même veine traditionnelle, Imintanout groupe de femmes du Haut-Atlas réputées pour leur technique particulière de percussions consistant à frapper leurs lourds colliers sur leur poitrine. Les chants et danses des Roudaniat de Taroudant célèbrent, eux, avec finesse et dérision, lors de véritablesfêtes réservées aux femmes, l'existence et l'amour.
Slimaniya, rassemble les femmes de Ben Slimane maîtres dans l'art du chant âwniyat, chant par excellence féminin où elles s'accompagnent de bendir et d'une paire de ciseaux en guise de percussions. La surprise viendra aussi de Mauritanie avec Ooleya Mint Amartichitt, en passe de devenir la nouvelle voix de l'univers griot mauritanien.
De ses interférences et ses interactions, le Maghreb tire aujourd'hui toute la spécificité d'une culture aux racines profondes qui trouvent dans la migration de nouvelles formes d'expression.
Musiques traditionnelles, populaires ou savantes, raï ou kabyle, rap DJ's et musiques électroniques, chants berbères ou chaouis, danse contemporaine, spectacle multimédia, cinéma, exposition, conte, rencontres, débats, souk et gastronomie composeront le programme de ces huit jours où alterneront stars, découvertes, créations, rencontres inédites et concerts événements, dans une scénographie spécifique où s'intégreront les œuvres des plasticiens Hicham Benohoud et Mounir Fatmi. C'est au total près de 250 artistes qui se succéderont -certains pour la première fois en France- sur les scènes de la Grande Halle, du Zénith, de la Cité de la Musique et en plein air. Khaled et ses invités pour un concert unique et inédit où il revisitera ses tous premiers succès, Rachid Taha, Najat Aatabou, Chérifa dans le cadre d'un hommage qui lui sera rendu par les plus grands chanteurs kabyles, seront quelques uns de ces guides d'exception pour faire découvrir au public la richesse et la diversité de la culture maghrébine.
Pour Latitudes Villette Maghreb, Khaled a accepté de sortir de son répertoire habituel pour un concert inédit et unique, le 6 juin sur la scène du Zénith. Entouré de ses maîtres et de la nouvelle génération du raï, il revisitera le répertoire de ses
débuts. Il sera, entre autres, entouré de Bouteïba Sghir, un des plus grands compositeurs du raï moderne et maître incontesté de Khaled, de Cheba Kheira, figure haute en couleur adorée de la jeunesse algérienne et de Cheb Akil, chanteur de 27 ans remarqué pour sa voix et sa maîtrise du synthé.
Ce grand retour de Khaled sur scène constitue un voyage dans l'histoire du raï, d'hier à aujourd'hui.
Certains ne renient en rien la tradition mais ne souhaitent pas en faire forcément un dogme ne laissant aucune place à la créativité. Mahmoud Gania, maître gnawa d'Essaouira ouvrira, en plein air, Latitudes Villette aux rythmes de ses envoûtantes percussions.
Mohamed Bajeddoub, Lotfi Bouchnak et l'Orchestre Chabab al Andalous de Rabat proposent un voyage, à la croisée des grandes traditions du chant arabe et maghrébin, entre mawwal et noubas. L'ensemble Gharnata de Tlemcen perpétue lui la tradition du chant arabomauresque, vieille de 600 ans et qui a donné naissance au style hawi d'une extrême poésie. Les chants et gasbas traditionnels feront entendre la musique du désert saharien et des montagnes des Aurès, porteurs des anciennes poésies berbères et chaouies.
La tradition a su aussi s'imposer de multiples manières dans les musiques populaires, incontournables dans le paysage musical maghrébin d'aujourd'hui. Hocine Lasnami était dans les années 50/60, en Algérie, un des plus grands représentants des asri. Il rassemble aujourd'hui un public jeune et fidèle autour d'un style mêlant musique andalouse, salsa, flamenco et chaâbi.
Najat Aatabou, surnommée «la lionne de l'Atlas», incarne à merveille la femme moderne maghrébine. Sa voix haut perchée, son énergie et ses chants contestataires en ont fait une des chanteuses les plus populaires du Maghreb.
Latitudes Villette Maghreb a voulu accorder une place particulière aux artistes femmes du Maghreb, musiciennes, chanteuses, danseuses ou chorégraphes et leur consacrer, entre autres, une soirée entière, le 8 juin.
Un des événements de cette programmation sera sans conteste le concert exceptionnel de la chanteuse algérienne Chérifa, symbole de la chanson kabyle traditionnelle. Chérifa chantera entourée des grandes stars de la chanson kabyle venus lui rendre hommage : Akli D, Kamel Hamadi, Ahkli Ihyaten…
Latitudes Villette a choisi aussi de présenter une tradition caractéristique du Maghreb avec ces ensembles de femmes qui se produisent de manière régulière lors des différentes fêtes familiales et religieuses, tant à la ville qu'à la campagne, pour un auditoire exclusivement féminin.
Zhour, chanteuse algérienne se produira ainsi avec les Fkirets d'Annaba et avec le chanteur et joueur de bendir (tambour) Hadj Nasser. On pourra découvrir dans la même veine traditionnelle, Imintanout groupe de femmes du Haut-Atlas réputées pour leur technique particulière de percussions consistant à frapper leurs lourds colliers sur leur poitrine. Les chants et danses des Roudaniat de Taroudant célèbrent, eux, avec finesse et dérision, lors de véritablesfêtes réservées aux femmes, l'existence et l'amour.
Slimaniya, rassemble les femmes de Ben Slimane maîtres dans l'art du chant âwniyat, chant par excellence féminin où elles s'accompagnent de bendir et d'une paire de ciseaux en guise de percussions. La surprise viendra aussi de Mauritanie avec Ooleya Mint Amartichitt, en passe de devenir la nouvelle voix de l'univers griot mauritanien.
