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3e édition du Prix Hassan II du cinema: solidarité avec le peuple palestinien

Le 7ème art est à nouveau au pinacle dans notre pays, jusqu'au 13 juillet dans la capitale du Royaume. La 3e édition du Prix Hassan II du cinéma vient, en effet, de s'ouvrir dans le cadre du Festival de Rabat, mettant en lice près de 15 films de différen

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L'organisation du Prix Hassan II du cinéma rentre dans le cadre des actions entreprises dans l'objectif de doter la capitale d'un festival international du film, indépendant sur le plan «organisationnel et budgétaire», comme l'explique M. Hammadi Guiroum, coordinateur «Espace cinéma». La compétition officielle qui s'est ouverte dimanche dernier, avec la projection du long-métrage italien «Rosa et Cornelia» de Gorgio Treves, met en lice quinze films dont le marocain «Le Cheval de vent», réalisé en 2001 par Daoud Aoulad Sayed.
Le thème de l'identité et de l'immigration restera quant à lui, omniprésent lors de cette édition, sachant que «la plupart des réalisateurs sont de la deuxième génération d'immigrés algériens, marocains ou tunisiens, qui se posent une grande question sur leur nouvelle identité», comme l'a fait remarquer M. Guiroum lors de l'ouverture de ce cycle cinématographique.
La particularité de cette nouvelle édition du Prix Hassan II se résume dans cet hommage qu'elle rend au combat du peuple palestinien. Pour commencer, c'est le long-métrage palestinien, «Un Ticket pour Jérusalem» de Rachid Machraoui qui a ouvert le bal samedi dernier.

Rentrerau pays

Une table ronde sur le cinéma palestinien a également été organisée hier, dans le cadre des «side-events» de cette manifestation. Sachant qu'un «Cycle du cinéma palestinien», inauguré du 7 au 9 de ce mois courant à la salle 7ème art, est organisé 11 au 13 juillet à la salle Bahnini et du 22 au 24 juillet à la salle du Club municipal Hay Nahda. Les films qui seront projetés à 18h30, concernent les films «L'Attentat» et «Citizen Bishara» de Simone Bitton, «Un Gâteau sur la chaussée» de Ismail Al Habash, «La Nuit des soldats» de Mohamed Sawalma, «Ici la voix de la Palestine», «Tension et out of focus» de Rachid Machraoui» et «Ce n'est pas une vie» de Aliaa Arasoughly. Lors de l'ouverture de cette édition, Rachid Mahraoui a eu droit à une «standing-ovation» de la part d'un public qui voulait saluer l'art et le courage d'un artiste qui a quitté les territoires palestiniens pour venir assister au Festival, sachant qu'il court le risque de ne pas pouvoir rentrer au pays à cette période au moins. «Ce festival rend hommage à notre peuple, non seulement en consacrant cette édition à la cause palestinienne mais aussi en dédiant la journée du 12 juillet 2002 à la mémoire de nos martyrs, qui meurent chaque jour pour défendre leurs pays et leur nation. Cet hommage représente un nouvel aspect de cette solidarité que le peuple marocain n'a jamais cessé d'exprimer envers notre peuple», commente M. Abou Marwane, ambassadeur palestinien à Rabat. Rappelons que plusieurs manifestations parallèles liées au 7ème art, seront organisées à Rabat tout au long du festival.
Notamment, un atelier d'écriture cinématographique, animé du 8 au 12 juillet au Goethe Institut par le scénariste français Vincent Poymiro. Il y sera question d'une initiation des jeunes cinéphiles à l'écriture des scenari, afin de stimuler chez eux une nouvelle approche du film.
Présidé par l'actrice égyptienne Leila Eloui, le jury de cette édition est composé du réalisateur Jilali Ferhati, du co-fondateur du Festival des Trois Continent à Nantes (France), Philippe Jalladeau, et des réalisateurs roumain Sergiu Nicolaescu et russe Marian Handwerker.
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