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Et si les Lions sont sortis «indemnes» avec le partage des points, c'est de plus aux «largesses» des jordaniens survoltés mais malchanceux dans la concrétisation en ratant des buts tels des débutants.
Les Marocains, après leur prestation «magique» et leur jeu plein de finesse en ouverture de ce tournoi, étaient avertis par leur entraîneur que la barre sera haute et que l'équipe sera attendue à chacune de ses sorties mais de là à fournir une décevante production, même les joueurs n'y songeaient pas.
Le bilan des nationaux lors de ce match est plus que navrant: un but plus un penalty raté pour quatre-vingt dix minutes de jeu, c'est peu pour une équipe qui veut atteindre ou du moins approcher les sommets. Et Madih a pu ainsi mesurer les limites mentales d'un groupe qui n'a jamais su réagir dans l'adversité se contentant de subir, de se défendre et de jouer contre nature. Et face au spectacle fourni, seul un exploit individuel pouvait faire la décision mais cela relevait, ce soir, plus de l'imaginaire au moment où les joueurs erraient sur l'aire du jeu sans croire ce qui leur arrivait.
Pourtant, les hommes de Madih ont bien démarré cet échange en ouvrant la marque dès la 5e minute suite à une percussion de Kaissi. Mais au fil des minutes, les Jordaniens, conduits par l'Egyptien Mahmoud Al Jouahari qui connaît fort bien le jeu des marocains, prendront confiance, avec le traditionnel 4-4-2 de leur coach, maîtrisant ainsi le jeu en milieu de terrain sans toutefois se créer de réelles opportunités.
En dépit de ce léger avantage au score, les Marocains ne convainquaient personne sur le stade et la soixantaine de marocains venus les soutenir continuaient d'y croire en suivant de près les rares sporadiques actions expédiées loin de la cage jordanienne.
La sortie sur blessure juste avant le premier quart d'heure de Mourad Rafaï, une véritable guigne collée amoureusement à l'équipe après la blessure de Lambarki, compliquait davantage le système défensif des lions au moment où les joueurs du milieu ne semblaient pas avoir assimilé leur travail et avaient du retard pour se replacer. Et sans sortir grandis de cette période, ils rejoindront le repos avec le sentiment d'avoir réussi l'essentiel.
Le retour des vestiaires débutera avec une ardeur triomphaliste avec un penalty heureux sifflé par le Saoudien Abderrahman Ez-Zayed. Et comme la sauce ne semblait pas tenir, le Fusiste Redouane Ouardi, chargé de cette besogne synonyme de «sécurité», bute sur le portier jordanien (48e).
Physiquement cuits, les Marocains ne seront carrément plus de la partie perdant tous leurs duels et au lieu de se révolter et de tenter autres choses, ils se résigneront à leur sort voulant à tout prix défendre, mais n'importe comment, ce but. Mais, les Jordaniens insisteront en apportant des retouches à leur jeu et des réglages dans l'approche des buts.
Et à force de jouer avec le feu l'on finit par se brûler et c'est ce qui arriva le plus normalement. L'arbitre voulant répartir sa générosité pour les deux équipes indiquera le point de penalty transformé par Abdallah Mohammad (63e).
Ce coup d'égalisation assené avait l'allure d'un uppercut qui déstabilise le boxeur s'il n'est pas sauvé par la fin du round. Malheureusement, il restait au chrono beaucoup de temps, un peu trop même.
L'expulsion du buteur marocain du jour, Kaissi, pour deux avertissements n'arrangeait pas les affaires car à dix et les genoux à terre, il devenait hasardeux de tenter quoique ce soit ou d'essayer de porter le danger dans l'autre camp. Seul Armoumen donna l'impression de vouloir réaliser cet
exploit individuel en ne cessant de faire des appels de balle.
La défense gruyère ne tenait bon que grâce à la faiblesse des jordaniens au moment de la conclusion et c'est tout heureux que le onze national sauve son point et garde l'espoir de passer au second tour mais à la condition que les joueurs changent d'attitudes, redescendent de leur piédestal et ne rêvent plus de victoires mais les arrachent à force d'abnégation et de souffrances.
Classement
Pts J BP BC GA
1- Koweït 4 2 2 1 +1
2- Maroc 2 2 2 2 0
3- Jordanie 2 2 2 2 0
4- Palestine 1 1 1 1 0
5- Soudan 0 1 0 1 -1
Les Marocains, après leur prestation «magique» et leur jeu plein de finesse en ouverture de ce tournoi, étaient avertis par leur entraîneur que la barre sera haute et que l'équipe sera attendue à chacune de ses sorties mais de là à fournir une décevante production, même les joueurs n'y songeaient pas.
Le bilan des nationaux lors de ce match est plus que navrant: un but plus un penalty raté pour quatre-vingt dix minutes de jeu, c'est peu pour une équipe qui veut atteindre ou du moins approcher les sommets. Et Madih a pu ainsi mesurer les limites mentales d'un groupe qui n'a jamais su réagir dans l'adversité se contentant de subir, de se défendre et de jouer contre nature. Et face au spectacle fourni, seul un exploit individuel pouvait faire la décision mais cela relevait, ce soir, plus de l'imaginaire au moment où les joueurs erraient sur l'aire du jeu sans croire ce qui leur arrivait.
Pourtant, les hommes de Madih ont bien démarré cet échange en ouvrant la marque dès la 5e minute suite à une percussion de Kaissi. Mais au fil des minutes, les Jordaniens, conduits par l'Egyptien Mahmoud Al Jouahari qui connaît fort bien le jeu des marocains, prendront confiance, avec le traditionnel 4-4-2 de leur coach, maîtrisant ainsi le jeu en milieu de terrain sans toutefois se créer de réelles opportunités.
En dépit de ce léger avantage au score, les Marocains ne convainquaient personne sur le stade et la soixantaine de marocains venus les soutenir continuaient d'y croire en suivant de près les rares sporadiques actions expédiées loin de la cage jordanienne.
La sortie sur blessure juste avant le premier quart d'heure de Mourad Rafaï, une véritable guigne collée amoureusement à l'équipe après la blessure de Lambarki, compliquait davantage le système défensif des lions au moment où les joueurs du milieu ne semblaient pas avoir assimilé leur travail et avaient du retard pour se replacer. Et sans sortir grandis de cette période, ils rejoindront le repos avec le sentiment d'avoir réussi l'essentiel.
Le retour des vestiaires débutera avec une ardeur triomphaliste avec un penalty heureux sifflé par le Saoudien Abderrahman Ez-Zayed. Et comme la sauce ne semblait pas tenir, le Fusiste Redouane Ouardi, chargé de cette besogne synonyme de «sécurité», bute sur le portier jordanien (48e).
Physiquement cuits, les Marocains ne seront carrément plus de la partie perdant tous leurs duels et au lieu de se révolter et de tenter autres choses, ils se résigneront à leur sort voulant à tout prix défendre, mais n'importe comment, ce but. Mais, les Jordaniens insisteront en apportant des retouches à leur jeu et des réglages dans l'approche des buts.
Et à force de jouer avec le feu l'on finit par se brûler et c'est ce qui arriva le plus normalement. L'arbitre voulant répartir sa générosité pour les deux équipes indiquera le point de penalty transformé par Abdallah Mohammad (63e).
Ce coup d'égalisation assené avait l'allure d'un uppercut qui déstabilise le boxeur s'il n'est pas sauvé par la fin du round. Malheureusement, il restait au chrono beaucoup de temps, un peu trop même.
L'expulsion du buteur marocain du jour, Kaissi, pour deux avertissements n'arrangeait pas les affaires car à dix et les genoux à terre, il devenait hasardeux de tenter quoique ce soit ou d'essayer de porter le danger dans l'autre camp. Seul Armoumen donna l'impression de vouloir réaliser cet
exploit individuel en ne cessant de faire des appels de balle.
La défense gruyère ne tenait bon que grâce à la faiblesse des jordaniens au moment de la conclusion et c'est tout heureux que le onze national sauve son point et garde l'espoir de passer au second tour mais à la condition que les joueurs changent d'attitudes, redescendent de leur piédestal et ne rêvent plus de victoires mais les arrachent à force d'abnégation et de souffrances.
Classement
Pts J BP BC GA
1- Koweït 4 2 2 1 +1
2- Maroc 2 2 2 2 0
3- Jordanie 2 2 2 2 0
4- Palestine 1 1 1 1 0
5- Soudan 0 1 0 1 -1
