Les prophéties du Saint
Les prières «prophétiques» du Saint fondateur Idriss II ne cessent de couvrir la cité spirituelle de ses bénédictions, légitimant, douze siècles après, le dévolu du messager d'Orient sur les immensités fécondes du plateau du Saïss.
Les puisatiers les plus illuminés, les géologues les plus perspicaces n'auraient pu, comme un Idriss II aux mains nues, imaginer une telle abondance de sources d'eau- aussi pures, aux températures aussi disparates, et aux vertus minérales et médicinales, aussi innombrables - dans une même contrée pour l'élire site d'une concentration humaine, ainsi sevrée, pour propager richesse et savoir autour d'elle à perte d'horizons …
On connaissait les sources Aïn Chkaf, Ras El Ma, Sidi Hrazem, Moulay Yacoub, Aïn Allah, etc.
Mais qui connaît Aïn Beida, Aïn Lahnech, et autre Aïn Arouss ?
Curieusement, si la première série de sources sont dispersées aux quatre coins du plateau du Saïss, la seconde série se concentre sur un périmètre quasi-insignifiant.
C'est là, au fait d'une douce colline, que jaillit une source providentielle, désormais baptisée «Danone-Aïn Saïss».
Quelque part, en allant vers la cité des cerises, à une quinzaine de lieues de la capitale spirituelle, au bout de trois kilomètres d'une piste cabossée en bifurquant à gauche, se déroule un paysage saisissant de verdure où l'olivier règne en seigneur . Le tout enveloppé dans un calme olympien, où l'air pur confère à l'environnement une «pollution» de … quasi -nullité !
Lorsque vous êtes au milieu de la zone destinée aux quelques locaux administratifs, le mont Zalagh en toile de fond, l'impression vous ramène à l'époque sauvage anté-idrisside.
Là s'affaire une douzaine de maçons et de jardiniers. Les bâtiments seront ainsi noyés au milieu de 2.000 m2 de gazon et à l'ombre d'oliviers et de palmiers ramenés délicatement des oasis sahariens …
Ce qu'il fera bon de bosser dans un cadre aussi idyllique que celui du hameau de Oulad Mimoun qui regroupe une quarantaine d'habitations sommaires.
A 700 m de profondeur sans pompage
L'enclos en dur, protégé par une grille métallique dissuasive et qui abrite l'émergence de la source Danone-Aïn Saïss, cet enclos fait figure de bâtiment … futuriste.
Une impression exponentiellement aggravée par le grondement sauvage de la source d'eau jaillissant avec une pression foudroyant à la surface du sol.
Une aubaine pour les instigateurs du projet qui voient arriver une eau des entrailles de la terre - 700 mètres ! - sans aucun artifice d'aspiration ! …
Pour la saveur - et autre descriptif - il faudra se payer la bouteille en plastique, bientôt sur les étalages.
Car rien ne filtre à l'extérieur - d'un bac hermétiquement clos.
Incidemment, un avant-goût nous en sera gratifié sur le chemin du retour.
Ce vieux fellah du terroir, le visage bruni par les éléments du ciel, en hardissant un valeureux bourriquet à escalader le sentier le ramenant chez lui avec une provision fournie de bidons d'eau.
A notre signe, le septuagénaire arrête sa monture avant de nous débiter un bol généreusement garni.
Profusion de sources
Le liquide est d'une fraîcheur inaccoutumée. Qui vous donne l'envie d'en redemander à satiété. «C'est de la source d'Aïn Lahnech, confie-t-il …»
- Mais combien de sources, y a-t-il dans ces parages bénis ?
- «A part Aïn Lahnech, il existe à ma connaissance Aïn Koubila, Aïn Khansa, Aîn Beida, Aïn Arouss, Aïn Bridiya, « que d'eau les amis …
Les Sidi Hrazem, Sidi Ali, et consœurs n'ont qu'à bien se tenir …
Le géant de l'eau minérale - Danone - n'est pas fleuve à se jeter dans n'importe quel océan.
Serai-ce l'avènement d'un complexe Evian ou Vittel au cœur du plateau du Saïss ?
Outre l'eau - objet majeur du projet - le cadre environnant ne serait-il pas propice à l'aménagement d'une station thermo-touristique qui viendrait s'enlasser, élégamment, dans le chapelet des quelques merveilles touristiques que comptent parachever les autorités de la région en vue du big-bang vision 2010 ? !
Les prières «prophétiques» du Saint fondateur Idriss II ne cessent de couvrir la cité spirituelle de ses bénédictions, légitimant, douze siècles après, le dévolu du messager d'Orient sur les immensités fécondes du plateau du Saïss.
Les puisatiers les plus illuminés, les géologues les plus perspicaces n'auraient pu, comme un Idriss II aux mains nues, imaginer une telle abondance de sources d'eau- aussi pures, aux températures aussi disparates, et aux vertus minérales et médicinales, aussi innombrables - dans une même contrée pour l'élire site d'une concentration humaine, ainsi sevrée, pour propager richesse et savoir autour d'elle à perte d'horizons …
On connaissait les sources Aïn Chkaf, Ras El Ma, Sidi Hrazem, Moulay Yacoub, Aïn Allah, etc.
Mais qui connaît Aïn Beida, Aïn Lahnech, et autre Aïn Arouss ?
Curieusement, si la première série de sources sont dispersées aux quatre coins du plateau du Saïss, la seconde série se concentre sur un périmètre quasi-insignifiant.
C'est là, au fait d'une douce colline, que jaillit une source providentielle, désormais baptisée «Danone-Aïn Saïss».
Quelque part, en allant vers la cité des cerises, à une quinzaine de lieues de la capitale spirituelle, au bout de trois kilomètres d'une piste cabossée en bifurquant à gauche, se déroule un paysage saisissant de verdure où l'olivier règne en seigneur . Le tout enveloppé dans un calme olympien, où l'air pur confère à l'environnement une «pollution» de … quasi -nullité !
Lorsque vous êtes au milieu de la zone destinée aux quelques locaux administratifs, le mont Zalagh en toile de fond, l'impression vous ramène à l'époque sauvage anté-idrisside.
Là s'affaire une douzaine de maçons et de jardiniers. Les bâtiments seront ainsi noyés au milieu de 2.000 m2 de gazon et à l'ombre d'oliviers et de palmiers ramenés délicatement des oasis sahariens …
Ce qu'il fera bon de bosser dans un cadre aussi idyllique que celui du hameau de Oulad Mimoun qui regroupe une quarantaine d'habitations sommaires.
A 700 m de profondeur sans pompage
L'enclos en dur, protégé par une grille métallique dissuasive et qui abrite l'émergence de la source Danone-Aïn Saïss, cet enclos fait figure de bâtiment … futuriste.
Une impression exponentiellement aggravée par le grondement sauvage de la source d'eau jaillissant avec une pression foudroyant à la surface du sol.
Une aubaine pour les instigateurs du projet qui voient arriver une eau des entrailles de la terre - 700 mètres ! - sans aucun artifice d'aspiration ! …
Pour la saveur - et autre descriptif - il faudra se payer la bouteille en plastique, bientôt sur les étalages.
Car rien ne filtre à l'extérieur - d'un bac hermétiquement clos.
Incidemment, un avant-goût nous en sera gratifié sur le chemin du retour.
Ce vieux fellah du terroir, le visage bruni par les éléments du ciel, en hardissant un valeureux bourriquet à escalader le sentier le ramenant chez lui avec une provision fournie de bidons d'eau.
A notre signe, le septuagénaire arrête sa monture avant de nous débiter un bol généreusement garni.
Profusion de sources
Le liquide est d'une fraîcheur inaccoutumée. Qui vous donne l'envie d'en redemander à satiété. «C'est de la source d'Aïn Lahnech, confie-t-il …»
- Mais combien de sources, y a-t-il dans ces parages bénis ?
- «A part Aïn Lahnech, il existe à ma connaissance Aïn Koubila, Aïn Khansa, Aîn Beida, Aïn Arouss, Aïn Bridiya, « que d'eau les amis …
Les Sidi Hrazem, Sidi Ali, et consœurs n'ont qu'à bien se tenir …
Le géant de l'eau minérale - Danone - n'est pas fleuve à se jeter dans n'importe quel océan.
Serai-ce l'avènement d'un complexe Evian ou Vittel au cœur du plateau du Saïss ?
Outre l'eau - objet majeur du projet - le cadre environnant ne serait-il pas propice à l'aménagement d'une station thermo-touristique qui viendrait s'enlasser, élégamment, dans le chapelet des quelques merveilles touristiques que comptent parachever les autorités de la région en vue du big-bang vision 2010 ? !
